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Le parapente de la rédaction Web

Dans ce cours nous allons aborder les différents éléments qu’il faut associer pour assurer le référencement naturel d’une page Web rédigée par vos soins.

Un message écrit parvient à son destinataire quand il est porté par une rédaction adaptée au média utilisé. La rédaction Web est une discipline très technique. On ne s’improvise pas rédacteur Web. On n’assemble pas un parapente sans mode d’emploi ni expérience préalable !

Vous n’êtes pas le pilote du parapente, vous êtes le fabriquant du parapente. Quand vous rédigez pour le Web vous construisez un dispositif (le parapente) pour porter un message (le parapentiste). Le dispositif porteur est complexe mais s’il est assemblé convenablement il remplit parfaitement son rôle.

Informer les moteurs de recherche pour informer les lecteurs

Une des fonctions de la rédaction Web est d’informer correctement les moteurs de recherche. Il s’agit de permettre au public visé de recevoir par l’intermédiaire des moteurs de recherche les messages attendus, en réponse aux recherches effectuée préalablement par le public sur les moteurs.

Vous ne rédigez pas prioritairement pour les moteurs de recherche. Vous rédigez pour des humains en composant avec des robots et leur comportement en partie prévisible.

Référencement naturel et rédaction journalistique

Sur le schéma présenté plus bas, plusieurs points sont surlignés en orange pâle. Il s’agit des points que les moteurs de recherche prennent en compte plus particulièrement. Ces points relèvent d’une technique rédactionnelle caractéristique de l’écrit pour le Web.

Les autres points se rapportent à une technique rédactionelle plus générale, relevant de l’écrit journalistique et libérée des contraintes du média Web.

En réalité, les deux aspects techniques de la rédaction (référencement naturel et rédaction journalistique) se complètent parfaitement. L’application de l’une et de l’autre des techniques rendront votre texte plus cohérent et plus facile à interpréter par vos lecteurs.

Les éléments du parapente

Nous allons nous intéresser à la forme et non au fond. Quel que soit le sujet traité (quelle que soit la physionomie du message porté — le parapentiste), la forme d’un écrit pour le Web sera toujours celle d’un parapente.

Référencement, rédaction et structuration sont étroitement liés, comme le sont l’aile du parapente, les suspentes, les élévateurs, la sellette et ses sangles.

L’aile du parapente

Composée de caissons juxtaposés, l’aile est associée à 4 points fondamentaux :

  • La pertinence du sujet
  • La fiabilité du propos
  • Le poids des références externes
  • La qualité du maillage interne

Sont associés sur l’aile deux premiers points relevant de choix de communication d’ordre journalistique et éthique. Les deux autres points sont en lien avec le média Web. Ces deux derniers points méritent quelques précisions.

Le poids des références externes

Les références externes désignent pas les liens que vous insérez dans votre texte pour illustrer ou compléter votre propos. Il s’agit ici de liens qui pointent de l’extérieur vers votre texte. Plus précisément, il s’agit de liens insérés dans les textes de sites à très forte fréquentation pointant vers votre propres site. On les nomment aussi liens entrants ou backlinks.

Si un site connu mentionne votre site en référence et met en place un lien pointant vers lui, c’est un levier puissant de référencement de votre propre site. La position de votre site dans les résultats de recherche est donc en grande partie liée à votre réputation auprès des ténors du secteur.

Ce “parrainage” des petits par les grands ne peut être envisagé qu’avec des contenus de qualité, pertinents et fiables, rédigés selon les règles en usage. Je vous invite à visionner cette vidéo de Jean-Marc Hardy pour évaluer à sa juste mesure le poids des références externes.

La qualité du maillage interne

Le maillage interne désigne le réseau de liens intégrés dans le texte et pointant vers les différentes parties du texte. C’est le cas quand il s’agit d’une seule page Web (site one page). Le maillage interne désigne aussi l’ensemble des liens qui pointent vers les différentes pages d’un même site (quand celui-ci est multipage).

Les liens de page à page peuvent pointer sur telle ou telle partie de la page cible (c’est même recommandé). C’est plus confortable pour le lecteur. De plus, cette précision de pointage est prise en compte par les moteurs de recherche.

La pertinence de ce maillage est aussi un point important pour l’optimisation du référencement naturel. La pertinence du maillage interne repose sur l’adéquation sémantique — les acteurs du SEO parlent d’affinité — entre la page source et la page cible. Il est nécessaire que le sujet de la page cible complète vraiment le sujet de la page source.

Pertinence du sujet et fiabilité du propos

La pertinence et la fiabilité ne sont seulement une question d’éthique journalistique. C’est la meilleure garantie pour être repéré par des lecteurs sérieux puis référencé rapidement par des ténors du Web ayant toute la confiance de leur lectorat.

Prenez le temps de peaufiner votre documentation, vérifiez vos sources, soyez honnête dans votre argumentation, bref, soyez pros !

Il est recommandé d’insérer au minimum trois types de liens dans un article ou une page Web :

  • Un lien vers une autre page du site
  • un lien vers un site partenaire (non concurrentiel), pour compléter vos écrits
  • un lien vers un site d’autorité, pour appuyer votre propos

Les suspentes du parapente

Les suspentes du parapentes représentent ici les ficelles du métier de rédacteur… Pour être plus exact, il s’agit de la grosse ficelle qui consiste à miser sur la proximité du propos avec les besoins du lecteur.

Le rédacteur Web s’adresse à un “persona”. Il écrit pour une personne virtuelle, un lecteur qu’il connaît à travers ses habitudes et besoins supposés. Il s’agit là d’un aspect courant dans une démarche centrée utilisateur. Pour plus de détails à ce sujet je vous renvoie vers quelques sites et articles édifiants :

Ayant identifié votre interlocuteur, vous allez pouvoir “suspendre” votre texte à votre sujet pertinent et à votre documentation fiable (l’aile du dispositif).

La sellette du parapente est relié à l’aile par 2 élévateurs auxquels sont fixées les suspentes. Notre schéma en montre 4 (… sur les 6 traits dessinés, 2 sont les freins). En réalité il y en a bien plus !

Convenons que chaque suspente est une affirmation ayant un rapport de proximité avec votre persona (votre lecteur ou lectrice cible). Nous pourrions classer ces affirmations en plusieurs groupes, chacun faisant respectivement appel à :

  • la proximité temporelle (actualité du sujet traité…)
  • la proximité géographique (proche du domicile ou du lieu d’activité du lecteur…)
  • la proximité socio-professionnelle (concernant le métier et le statut du persona…)
  • la proximité psycho-affective (proche des préoccupations et des désirs du lecteur-cible…)

Les élévateurs du parapente

Les élévateurs servent de liaison entre la sellette et les suspentes. Sur le schéma du parapente, ils sont repérés par 2 points verts se rapportant à l’adaptation du lexique au lectorat (public cible) et au respect des codes de l’écrit.

L’adaptation du lexique au public cible

L’adaptation du lexique au public cible consiste à choisir son vocabulaire en fonction des lecteurs auxquels le texte s’adresse. Faut-il utiliser tel ou tel mot technique appartenant aux jargons professionnels quand on s’adresse au grand public ? Est-il approprié d’utiliser des termes appartenant aux langages familiers dans un article de fond adressé à des scientifiques ?

Considérez le mot “lectorat” et l’expression “public cible”. Lequel de ces 2 termes vous semble le plus adapté au public des apprenants en formation au GRETA ? Ces 2 termes n’appartiennent pas exactement au même niveau de langage (registre de langue).

Les 2 termes ne s’insèrent pas non plus exactement dans le même champ sémantique. Nous reviendrons plus bas sur la question du champ sémantique.

En annexe d’une page Web utilisant des mots nouveaux ou inhabituels pour les lecteurs, il est recommandé d’insérer un glossaire. Proposer un lien vers un glossaire existant est une alternative envisageable. Elle conduit cependant votre lecteur hors de l’espace de communication mis en place.

Le mot “glossaire” est parfois remplacé par les mots “lexique” ou “vocabulaire”. Voici un exemple de lexique en annexe, concernant la formation professionnelle : https://www.helloworkplace.fr/lexique-formation-professionnelle/

Liens pour approfondir le sujet

Le respect des codes de l’écrit

Les codes de l’écrit dont il est question ici ne se cantonnent pas aux seuls codes de l’écrit pour le Web. Il s’agit des codes de l’écrit en général :

  • la syntaxe de la langue (la construction des phrases) ;
  • l’orthographe lexicale et grammaticale (l’écriture usuelle des mots et les changements d’écriture liés à leur fonction grammaticale dans la phrase) ;
  • la ponctuation (la manière de séparer les parties d’une phrase pour en améliorer la compréhension).

L’apprentissage de ces codes s’effectue dès les premières années de la scolarité. En réviser les nombreux aspects au cours de sa vie professionnelle est vivement recommandé. La rédaction est une activité très cadrée !

Lien pour approfondir le sujet

Les sangles (et le casque)

Sangles et casque sont des éléments de sécurité. Il s’agit de veiller à ce que le message soit bien attaché à la structure du texte. Il faut que toutes les conditions SEO soient remplies pour que le message arrive à destination.

Un choix pertinent de mots clés

Le choix des expressions et mots clés est une étape clé du SEO. La pertinence d’une expression ou mot clé repose sur plusieurs facteurs :

  • la fréquence de recherche de ce mot-clé sur Google
  • la cohérence de ce mot clé par rapport au sujet traité
  • l’efficacité du mots clé sur le plan marketing

Il existe plusieurs outils à disposition des rédacteurs et des référenceurs pour déterminer la pertinence d’un mot clé. Vous étudierez cela en web marketing. Un concept doit cependant être bien compris avant de mener cette étude : la courte, moyenne et longue traîne.

Voici une vidéo d’Oliver Andrieu, spécialiste SEO reconnu, qui explique assez clairement de quoi il s’agit.

Des mots clés aux endroits stratégiques

En SEO, il est primordial de prendre en compte les endroits de la page examinés prioritairement par Google. Ce sont dans ces endroits, qualifiés de stratégiques, que doivent être placées les expressions et mots clés. On les nomment les endroits chauds de la page.

Un champ sémantique cohérent

Pour être positionné dans une page de résultats de recherche, il est indispensable de travailler la cohérence du champ sémantique de chaque page Web. Cela consiste à utiliser un lexique parfaitement adapté au sujet traité, enrichi par des expressions en étroit rapport avec la thématique de la page.

L’outil le plus simple à mettre en œuvre pour évaluer la pertinence du champ sémantique utilisé est l’extension du navigateur Chrome nommée Text Optimizer. Cet outil est un produit annexe de l’application en ligne 1.fr, destinée à optimiser le choix lexical en rédaction Web. Limité dans leur version gratuite, ces outils peuvent cependant être testés une dizaine de fois dans une journée.

Lien pour approfondir le sujet

Les meilleurs outils d’analyse sémantique
Pourquoi et comment optimiser le champ sémantique SEO de vos articles

Une quantité suffisante de mots

Pour que Google puisse analyser correctement le contenu d’une page Web, il est nécessaire de lui fournir un maximum d’éléments. Il est recommandé de rédiger des textes d’au moins 1000 mots. Le référencement idéal s’effectue statistiquement sur des textes de 1500 à 3000 mots.

En SEO, il est souvent question d’une limite de 300 mots minimum (voir l’article d’Alain Vanolli, un peu plus bas…). Cela concerne des contenus rédactionnels relativement synthétiques. Se positionner dans le top10 des pages de résultat de Google avec si peu de mots suppose un traitement optimal du sujet. Avec une grande pertinence de propos et une grande qualité de structuration, c’est possible !

En vous documentant sur la question, vous allez voir que le longueur du texte est un paramètre SEO parmi d’autres. La longueur du texte entre en compte parallèlement à la pertinence du propos. Elle est à prendre en considération en fonction votre réputation en ligne et de la concurrence rencontrée sur le sujet traité.

Olivier Andrieu, a publié récemment une capsule vidéo sur le sujet, je vous invite à la visionner.

En apprendre davantage avec Alain Vanolli

La sellette du parapente

Les élévateurs sont fixés à la sellette du parapente. L’adaptation du lexique est “fixée” à l’accessibilité des contenus. Le respect des codes de l’écrit est “fixé” à la concision syntaxique.

L’accessibilité des contenus

Une page Web doit pouvoir s’afficher sur tous les écrans mais surtout pouvoir être lues par des robots lecteurs. En effet, les personnes malvoyantes ou non-voyantes utilisent des outils dédiés qui leur lisent les sites consultés. Il est donc important de rédiger des textes qui présentent aussi des qualités d’audition.

Pour rendre un site accessible, il est important de prévoir des textes alternatifs aux images significatives (photos documentaires, schémas descriptifs, graphiques, etc.). L’attribut alt="", dans la balise HTML <img> est notamment réservée à cet usage.

Les légendes, sous les images, sont des textes dont le contenu doit être différent de celui du texte alternatif. Les légendes sont lues par les robots lecteurs mais pour les voyants, il est inapproprié qu’elles mentionnent ce qui se voit parfaitement dans l’image.

En savoir plus sur l’accessibilité des textes et des images :

La concision syntaxique

La concision syntaxique consiste à privilégier l’usage de phrases courtes. En complément, pour faciliter la lecture du texte, l’utilisation de paragraphes courts est recommandée. Examinons cette question plus en détails.

Une phrase devrait contenir idéalement 15 à 22 mots. À partir de 24 mots, il est absolument nécessaire de couper la phrase en 2. Par ailleurs, un paragraphe de 3 ou 4 phrases d’une quinzaine de mots constitue une unité rédactionnelle idéale.

Le moyen le plus simple de vérifier si votre syntaxe est satisfaisante est d’utiliser des outils de lecture automatique. Vous discernerez à l’oreille la qualité de vos texte. Après avoir optimisé la longueur des phrases et des paragraphes, vous obtiendrez des textes faciles à lire et agréables à écouter.

Voici un site construit avec des phrases et les paragraphes courts :

Une structure hiérarchisée

La structure d’un site Web désigne plusieurs réalités. Suivant le contexte dans lequel il est question de structure, ce mot désigne :

  1. la structure HTML du site (l’ensemble des parties balisées du site, côté code source)
  2. le plan rédactionnel adopté (l’organisation logique des idées présentées sur le site)
  3. l’arborescence du site (un des aspects de l’architecture des l’informations du site et de la catégorisation des contenus)
  4. le maillage interne du site (l’articulation des pages et des parties du site entre elles)
  5. la structure visuelle des pages suivant la largeur de la fenêtre d’affichage (la disposition des éléments de la page dans l’espace disponible)

Tous ces aspects sont en effet structurés et tous doivent être hiérarchisés avec soin. Je les présente ici de manière ordonnée, simplement pour m’y référer plus facilement.

Dans la figure du parapente qui nous sert de fil conducteur, les 2 premières acceptions du terme “structure” (voir plus haut) forment l’assise et le dossier de la sellette du parapente. Le message porté par le dispositif rédactionnel y est installé confortablement.

La structure HTML

La structure HTML est souvent nommée le squelette d’un site Web. Cette structure va soutenir les contenus et soutenir le texte en particulier. C’est elle qui va vous permettre d’informer clairement le navigateur sur vos attentes en matière d’affichage.

Il s’agit de coder (en HTML) le découpage, la hiérarchisation et l’organisation du texte pour qu’il s’affiche correctement à l’écran. Ce codage s’adresse au navigateur d’abord puis au lecteur ensuite.

Codage HTML et plan rédactionnel sont inséparables. Pour faciliter leur mise en œuvre, l’utilisation d’un éditeur Markdown est vivement recommandée. Je conseille StackEdit en ligne et Typora hors ligne.

Le plan rédactionnel

Concernant le plan rédactionnel, vous entendrez beaucoup parler du plan journalistique en pyramide inversée. Isabelle Canivet et jean-Marc Hardy nous en parle dans la vidéo ci-dessous.

Ce plan n’est pas le seul à pouvoir être adopté lors de la rédaction d’un article pour le Web. Les plans chronologiques ou énumératifs sont fréquents et il en existent de nombreux autres.

Cependant, tous les plans ne se prêtent pas facilement au jeu des mots clés disposés en premier. Révéler dès l’introduction les principaux éléments de la conclusion n’est pas toujours possible. Ceci explique en partie le succès et les limites du plan en pyramide inversée.

J’ai recensé sur une carte heuristique 14 plans rédactionnels différents. Les uns ont pour vocation de structurer pour informer, les autres de structurer pour convaincre. Vous pouvez en prendre connaissance sur Mind Meister.

À propos de structure(s) :

En savoir plus

Voici quelques adresses utiles pour se faire une idée encore plus précise du sujet :

Vous trouverez de nombreux liens complémentaires sur netboard.me.

Document complémentaire

Cours annexe de rédaction Web : ce cours, rédigé initialement par Vanina Noël, et publié ici en pdf, comprends tous les aspects les plus importants de la rédaction Web, listés par thème.

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Identifier la structure HTML d’une page Web

Nous allons voir dans ce cours comment se structure simplement une page HTML. Nous collecterons des informations sur le sujet. Nous verrons ensuite comment créer une page Web en récupérant un code simple et en l’intégrant dans un fichier avec l’éditeur de code Brackets. Je vous inviterai alors à personnaliser le contenu rédactionnel du code source.

La structure élémentaire d’une page Web

Voici deux schémas présentant la structure élémentaire d’une page HTML (on dit aussi page Web…). Le premier est un schéma en arbre, le second un schéma en cadres imbriqués. Dans la « vraie vie », il s’agit de lignes de code positionnées les unes sous les autres.

Dans le second schéma, les textes sont en anglais. Le premier texte (Page title) est placé entre <title> et </title>, deux balises HTML indiquant au navigateur où commence et où se termine le titre de la page. Ce titre de page s’affiche dans l’onglet de la fenêtre active. Attention à ne pas confondre le titre de la page avec le titre des contenus de la page (entre balise <h1> et </h1>.

Le titre de la page est placé dans la tête du code source (à ne pas confondre avec la têtière qui se trouve généralement en tête de page affichée dans le navigateur…). La tête de code source est délimitée par les balises <head> et </head>.

Le titre des contenus de la page (le GRAND titre devant sauter aux yeux du lecteur…) se trouve positionné entre les balises <h1> et </h1>, au tout début de la boîte délimitée par <body> et </body>. Dans le schéma en boîte présenté plus haut ce titre est en anglais (This is a heading), autrement dit “Ceci est un titre”.

Sous le grand titre, nommé aussi “titre de niveau 1” (header one), se trouvent deux paragraphes. Je vous montre maintenant ce que cela donnerait sous la forme « code source »… après traduction des textes en français (pour les balises elles-même : défense absolue de les traduire, les navigateurs ne comprennent pas le français…). Les lignes roses montrent les boîtes ou cadres imbriqués.

Je vous montre un gabarit de ce type, disponible sur le site w3schools.com. N’hésitez pas à demander la traduction automatique de ce site. Il y a dans le menu du site de w3schools (un site norvégien) une icône en forme de planète qui permet d’activer la traduction automatique du site dans la langue de son choix.

Capture d'écran d'une structure HTML assez simple collectée sur le site w3schools.com

Les flèches bleues montrent les éléments HTML déjà rencontrés dans la structure élémentaire étudiée plus haut.

En complément de ce cours, j’ai mis en ligne un autre cours dans lequel j’aborde de manière un peu différente le même sujet (la structure HTML élémentaire). Le cours s’intitule Manipuler le code source avec Brackets et propose d’examiner le code source d’une page Web consacrée aux pangrammes pour se familiariser avec le langage HTML.


J’ai réalisé une courte BD en ligne pour insister sur les fonctions du “head” et du “body”, de façon plus “cool”…

Présentation de la BD en ligne consacrée à la section "head" et la la section "body" dans le code source d'une page HTML.

➜ Vous pouvez aussi visionner la courte vidéo du cours consacré à la structure HTML sur apprendre-a-coder.com

En savoir plus à ce sujet (en bonus…)

Référence incontournable en matière de documentation sur les langage de codage pour le Web, le site de la fondation Mozilla, MDN web docs, est LE site où tout est dit. On y trouve un tutoriel intitulé Écrire une simple page HTML. Plus dans le sujet tu meurs… mais vous verrez que les choses se compliquent assez vite.

Le site w3schools.com, que nous venons de mentionner plus haut, permet d’apprendre seul le HTML et de nombreux autres langages de codage. Un des points fort de ce site est son outil de test du code ou bac à sable (bouton « Try it Yourself » ou « Essayez vous-même« ).

Pour les plus intéressés, je recommande vivement de s’inscrire aux cours gratuits de codecademy.com. Le cours de HTML est très bien conçu.

Pour les inconditionnels de la vidéo, il existe de bonnes chaînes YouTube consacrées au sujet. Ma préférence va vers le site apprendre-a-coder.com, même si on n’est pas sur YouTube… et que la rigueur n’est pas toujours au rendez-vous.

Vous ne serez pas perdu, car l’auteur utilise Brackets (mais sans les extensions qui vont bien, nous y reviendrons). Il y existe aussi une série de vidéos payantes sur le site udemy.com (mais avec des échantillons gratuits qui traitent des bonnes raisons d’apprendre à coder). Pour les plus exigeants, allez plutôt voir du côté de grafikart.frc’est gratuit mais c’est plus professionnel… et donc un peu plus difficile !

Test de connaissance (facultatif)

Un petit test de connaissance est disponible sur ce site. Vérifiez vos connaissances fraîchement acquises en allant sur Identifier les éléments de la structure HTML

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Bases de la rédaction Web

Dans cette partie du cours nous allons aborder 3 points :

  • Écriture structurée
  • Recherches de mots-clés
  • Utilisation des mots-clés
  • Les outils de la rédaction Web
  • Les principes et les méthodes de la rédaction Web
  • Le référencement des images

Écriture structurée

Le premier point concerne la rédaction d’un premier jet, sur tel ou tel sujet. Une structure simple est proposée. dans le cadre de la formation suivie, il est impératif de suivre cette structure pour que les corrections portent sur des textes courts. Essayez de suivre le principe suivant : une seule idée par paragraphe, en quelques phrases courtes et bien articulées entre elles.

La structure proposée est la suivante :

  • Titre h1
  • Chapô p
  • Premier titre h2
  • Premier paragraphe p
  • Second paragraphe p
  • Second titre h2
  • Premier paragraphe p
  • Second paragraphe p

Je vous invite à rédiger, dans Stackedit, un texte à publier sur le Web, sur le sujet de votre choix. Utilisez la structure rédactionnelle indiquée (h1-p-h2-p-p-h2-p-p).

Le premier jet sera retravaillé par la suite. Sa rédaction permet de faire le point sur l’angle par lequel on souhaite aborder le sujet. Il permet d’esquisser un plan (ce qui constituera les parties du texte). Si vous n’avez pas besoin de référencer votre article sur le Web, il se peut que vous n’ayez que peu de choses à reprendre par la suite…

Choix des mots clés

Ici commence de véritable travail de rédaction Web.

Le plus simple pour réaliser cette étape est d’utiliser un éditeur de cartes heuristiques (ou cartes mentales, mind map en anglais).

Je vous propose d’utiliser l’application en ligne Text2MindMap. Celle-ci permet de saisir un texte indenté d’un côté et de visualiser une carte heuristique de l’autre côté, c’est d’une simplicité élémentaire !

Il s’agit, en partant du sujet principal abordé, de déterminer dans un premier temps l’expression courte ou le mot clé de la page (le tronc de l’arbre). Notez qu’il s’agira des premiers mots de votre titre h1.

Ensuite, en explorant le champ lexical et sémantique du sujet, il s’agit de trouver et noter les expressions et mots clés voisins, en les regroupant par affinité. Vous obtiendrez ainsi un arbre (ou plutôt la ramure d’un arbre) plus ou moins étendu selon le temps que vous y consacrerez.

Le site rimesolides.com permet d’élargir le champ lexical d’un sujet.

En activant les préférences de Text2Mindmap, vous avez le choix entre 2 types de colorations de la carte. La première (Branch) met en évidence les expressions et mots issus d’une même branche. La seconde (Level) met en évidence les expressions et mots clés situés à un même niveau hiérarchique.

Utilisation des mots clés

Cette section concerne l’utilisation des mots ou expressions clés et leur placement dans la structure HTML. Il s’agit ici de reprendre la rédaction produite à l’étape 1 et d’y insérer un mot ou expression clé principal et plusieurs mots clés secondaires.

Les rédacteurs Web chevronnés commencent par choisir leurs mots clés. Cela leur permet d’établir un riche lexique avant de rédiger leur article. De plus, en choisissant la manière de les répartir dans le texte, ils matérialisent un plan facile à percevoir, à la seule lecture des titres.

Dans le cadre des exercices proposés dans ce cours, voici quels seraient les attendus à un niveau débutant (ne pas utiliser les synonymes simplifie le travail à produire quand on débute) :

  • Titre h1 ➜ Expression ou mot clé principal en début de h1
  • Chapô ➜ Expression ou mot clé principal en début de chapô
  • Premier titre h2 ➜ Mot clé secondaire #1 en début de h2
  • Premier p ➜Mot clé secondaire #1 en début de p
  • Second p ➜ Rédaction libre
  • Premier titre h2 ➜ Mot clé secondaire #2 en début de h2
  • Premier p ➜Mot clé secondaire #2 en début de p
  • Second p ➜ Rédaction libre

Voici quels seraient les attendus à un niveau plus avancé (utilisation des synonymes et expressions connexes) :

  • Titre h1 ➜ Expression ou mot clé principal en début de h1
  • Chapô ➜ Synonyme du mot clé principal en début de chapô
  • Premier titre h2 ➜ Expression ou mot clé secondaire #1 en début de h2
  • Premier p ➜ Synonyme du mot clé secondaire #1 en début de p
  • Second p ➜ Synonymes du mot clé secondaire #1 dans le p
  • Second titre h2 ➜ Expression ou mot clé secondaire #2 en début de h2
  • Premier p ➜ Synonyme du mot clé secondaire #2 en début de p
  • Second p ➜ Synonymes du mot clé secondaire #2 dans le p

Les outils de la rédaction Web

Voici une liste de sites sur lesquels les auteurs partagent leur choix des meilleurs outils de rédaction Web.

La question des meilleurs outils pour la rédaction Web a été posée à des IA.

S’il fallait choisir un seul outil…

Pour ma part, si je devais choisir un seul outil parmi tous ceux dont il est question ici et là, ce serait un outil de synthèse vocale !

J’utilise la synthèse vocale proposée par MacOs (réglages dans Préférences Système > Dictée et parole). Windows 10 propose un outil nommé « lecteur immersif » (que je n’ai jamais utilisé 😱). Pour des textes courts vous avez la possibilité d’utiliser les outils de démonstrations cités dans la carte XMind mentionné plus haut.

La lecture automatique d’un texte par un robot permet de repérer à l’oreille (de manière infaillible) tous les points suivants :

  • les phrases trop longues
  • les erreurs de ponctuation
  • les fautes de syntaxe
  • les oublis dans une phrase
  • etc.

Inutile d’apprendre des règles compliquées. Écoutez les textes que vous avez rédigés et corrigez les pour faire en sorte que leur lecture automatique soit fluide et agréable à entendre. Vous serez étonnés par l’efficacité du procédé !

Raccourcissez les phrases trop longues (en les divisant par 2 si nécessaire). N’hésitez pas à insérer des virgules pour mieux cadencer le rythme de lecture du robot.

Principes et méthodes de la rédaction Web

Disposant désormais d’outils pour explorer le champ sémantiques des mots clés sélectionnés, sachant où insérer ces mots clés et leurs synonymes, ayant expérimenté à quel point la rédaction Web est un travail de longue haleine… voyons rapidement quels sont les grands principes à suivre pour développer nos idées dans un article plaisant à lire pour notre lecteur cible.

L’essentiel en premier

Rédigez de manière à présenter au lecteur l’essentiel des informations dans les premières parties du texte. Vous avez certainement lu des choses sur le plan en pyramide inversée. C’est un plan rédactionnel parmi d’autres qui présente l’avantage de mettre l’accent sur ce point : l’essentiel en premier !

Vous avez noté que j’insistais beaucoup sur le fait de placer les expressions ou mots clés en début de titre ou de paragraphe. Cela va dans le même sens et permet au lecteur de saisir d’emblée votre propos.

Ce principe ou méthode est vivement conseillé pour toute publication en ligne. Il n’est pas toujours possible de l’appliquer, mais en suivant ce principe chaque fois que vous le pouvez, vous optimisez vos contenus.

Mentionner l’essentiel en premier permet de répondre très vite aux questions que se posent les lecteurs : qui ? quoi ? où ? quand ? … Je vous renvoie à la formule CQQCOQP (c’est cucul, c’est occupé !) ou hexagramme de Quintilien. Cette petite séquence mnémotechnique est très utilisée en communication écrite.

Toujours être simple et concis

« Entre deux solutions, toujours choisir la plus simple.” Il ne s’agit pas d’appauvrir le sens de votre propos mais de supprimer tout ce qui n’est pas indispensable. “La perfection est atteinte quand il n’y a plus rien à supprimer” écrivait Antoine de Saint-Exupéry. Pas de généralités, pas de tournures de phrases alambiquées, pas d’adjectifs ou d’adverbes superflus : écrivez, éliminez !

Écrire sans en rajouter prend plus de temps que d’écrire avec concision. Un texte se travaille, non pas seulement pour se développer mais aussi pour se simplifier, sans perdre de sa substance. Il s’agit d’élaguer, non de déraciner !

Faire des phrases courtes et écrire plus simplement

Une quinzaine de mots par phrase est l’idéal. Dès qu’une phrase approche les trente mots il faut impérativement faire 2 phrases (qui feront une quinzaine de mots chacune).

L’utilisation de la synthèse vocale, comme nous l’avons vu plus haut, permet de repérer à l’oreille les phrases trop longues. Il est parfois nécessaire de mettre en œuvre d’autres moyens pour améliorer notre rédaction (… et la lecture de nos textes).

La chasse aux ”qui-que” est un sport très pratiqué par les rédacteurs Web. Pour en savoir plus sur cette activité, je vous recommande de lire Comment rédiger des phrases plus courtes ?, sur web-creatif.net

J’ai mentionné dans la première partie de ce cours la nécessité de traiter une seule idée par paragraphe. On peut élargir ce principe. Un sujet par article, une idée par chapitre (sous un titre h2), une idée par paragraphe (entre balises <p> et </p>) et une idée par phrase !

📌 Editoile est une agence de visibilité Web, spécialisée en rédaction SEO. Leur blog est une mine de renseignements fiables. Vous trouverez dans un des articles de leur blog d’excellents conseils pour écrire plus simplement.

Le référencement des images

Le référencement des images devient primordial dans un contexte où les utilisateurs effectuent de plus en plus de recherches par ce biais. Google Images permet d’accéder rapidement à ce que nous cherchons, sans avoir à lire des lignes de texte sur les SERP. Pourtant Google ne reconnaît pas le contenu des images, il se fie au titre des images et au texte alternatif associé aux images.

Repérer et compléter le texte alternatif

Dans le code source d’une page Web, le texte alternatif se trouve entre guillemets, après l’attribut alt inséré dans la balise autofermante <img>. Rien de tel qu’un exemple visuel :

<img src="img/nom-image.jpg" alt="description de l'image">

Le texte en lien avec l’attribut alt de l’élément <img> a plusieurs fonctions :

  • il décrit l’image pour les moteurs de recherche qui ne savent pas encore interpréter correctement les images mais qui se servent de ce texte pour référencer les images
  • il s’affiche dans le navigateur, à la place de l’image, quand l’image ne peut être affichée correctement (pour diverses raisons)
  • il est lu par les lecteurs de site utilisés par les personnes malvoyantes quand elles naviguent sur le Web

Document complémentaire

Gabarit rédactionnel pour le Web : ce modèle au format pdf offre une grille de composition des différentes parties à rédiger pour constituer un article pour le Web.