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Collecter, traiter et publier les infos de veille

Dans ce cours, nous allons voir comment utiliser les fonctionnalités de base de plusieurs outils numériques pour collecter, traiter et publier les résultats d’une veille informationnelle.

Collecter les informations numériques

Il s’agit de collecter les informations numériques trouvées en ligne après avoir effectué des recherches ciblées. Les informations en ligne se présentent sous forme de textes, d’images, de vidéos, et plus généralement de pages Web présentant plusieurs types de contenus.

Le choix des outils de collectes dépend de la manière dont on envisage de traiter les résultats, de les synthétiser puis de les partager. Il est possible d’automatiser en partie cette collecte. Nous développerons ce point en fin de chapitre.

Collecter des textes

La collecte des textes s’effectue généralement dans le cadre d’un projet rédactionnel. Les formats numériques de collecte sont généralement ceux utilisés pour éditer les textes rédigés par vos soins. Il peut s’avérer utile de questionner le choix du format.

La publication de textes s’insère cependant dans un flux éditorial qu’il est utile d’examiner attentivement. En effet, la tendance actuelle est à l’édition d’un même contenu rédactionnel (rédigé en texte brut) vers différents formats de publication (résultats d’un export en texte riche).

Combien de formats de documents numériques utilisez-vous couramment ? Faites en une liste et déterminez quels sont les logiciels qui vous permettent de lire ces documents ? Quelles sont les passerelles permettant de passer d’un format numérique vers un autre format ?

Texte brut et texte riche

On distingue 2 grandes catégories de textes : les textes bruts (non formatés) et les textes riches (formatés). Les uns sont éditables à l’aide d’éditeurs de textes, les autres sont éditables à l’aide de traitements de texte

La première catégorie regroupe les textes enregistrés en tant que “plain text” (terminologie anglaise). La seconde catégorie regroupe les textes enregistrés en tant que “rich text” (traduit parfois par “texte enrichi”). Le texte riche est nommé aussi en anglais “fancy text”.

Définitions, avantages et inconvénients

➜ Consultez les articles ci-dessous pour mieux distinguer les 2 catégories de texte et repérer quelles sont les qualités du texte brut.

Pour produire un texte destiné à être retravaillé par la suite il est donc recommandé d’utiliser du texte brut. Les fichier de texte brut n’étant pas tributaire d’un logiciel de traitement de texte pour être affichés correctement ils sont plus pérennes, plus sûrs, plus souples à l’usage.

Utiliser des outils de notation avant l’édition

Pour collecter des contenus textuels, rédiger des notes de travail, esquisser des contenus rédactionnels, il est conseillé d’utiliser des éditeurs de texte brut facilitant la gestion documentaire. En voici une liste d’outils de notation (en ligne et hors ligne :

Les notes sauvegardées en texte brut sont faciles à styliser puis à mettre en page, après avoir été regroupées et structurées (hiérarchisées et ordonnées).

Conversion en texte brut

Il existe un outil en ligne pour convertir du texte Word en texte HTML propre (sans balise malvenue) : https://word2cleanhtml.com/

Écrire, collecter et sauvegarder en Markdown

Un des moyens les plus simples d’écrire un texte pour divers usages numériques consiste à utiliser un éditeur Markdown. Tous les outils de notation mentionnés plus haut sont des éditeurs Markdown ! Ils sont simplement dotés de fonctions particulières de gestion documentaires.

Voici une liste d’éditeurs Markdown faciles à prendre en main (avec 2 liens vers des sélections de plusieurs éditeurs) :

Un cours en ligne est disponible sur ce site pour prendre en main Stack Edit.

➜ Collectez vos texte au format Markdown, vous en verrez très rapidement tous les avantages, quelque soit votre plateforme de travail (Windows, MacOs ou Linux).

Collecter des images

Utiliser les outils dédiés sur GOOGLE IMAGES

Certaines plateformes de collecte d’images proposent des outils de recherche par similarité de formes ou de couleurs. Ces fonctions se révèlent utiles dans divers contextes. Nous y reviendrons plus loin. Google Images étant souvent utilisé, voici comment affiner ses recherches d’images en utilisant les outils mis à la disposition des internautes par Google.

Ci-dessous, je vous présente le résultat partiel d’une recherche sur Google Images concernant des affiches de style Art Déco à dominante orange.

Il est possible d’aller plus loin. Voici le réglage à effectuer pour rechercher des grandes images d’affiches Art Déco à dominante orange :

Collecter des images sur FLICKR et PINTEREST

Flickr est une plateforme permettant de rassembler des images dans des albums. Les images collectées sur Flickr ne sont pas reliées à une page Web. Extraites de leur contexte éditorial elles sont rassemblées et triées par le collecteur-collectionneur. Flikr n’est pas la seule solution d’hébergement d’images en ligne, vous en trouverez 5 autres à cette adresse : https://www.journaldugeek.com/dossier/hebergement-dimages-cinq-services-feront-oublier-flickr/

Pinterest est une plateforme permettant d’épingler des images sur des tableaux virtuelx. Les images épinglées sont aussi des liens vers les pages Web d’où elles proviennent. La plateforme propose également des images similaires à chaque image collectée.

Pinterest dispose aussi d’un puissant outil de recherche par similarité de formes et de couleurs (voir l’image ci-dessous).

Pinterest permet à chacun d’accéder à la liste des tableaux auxquels est abonné un “épingleur”. Cela permet d’élargir considérablement le champ de collecte en s’appuyant sur les choix d’un utilisateur ayant déjà retenu notre attention. Voir les captures d’écran ci-dessous pour savoir comment procéder.

Faites une recherche élargie à partir de l’image ci-dessous (cliquez sur l’image pour atteindre l’épingle).
Collectez les URL de toutes les plateformes sur lesquelles Ethan Fender publie ses travaux.
Explorez les comptes des utilisateurs auxquels il est abonné.
Éditez les résultats de votre recherche sur un document partageable en ayant soin de lui donner un titre explicite.

Collecter des images sur les sites d’inspiration graphique

Il existe de nombreuses plateformes fonctionnant de manière similaire à Pinterest. La ligne éditoriale de certaines d’entre elles les désignent tout particulièrement comme source d’inspiration pour les designers graphiques. Les informations iconographiques y sont déjà collectées, triées et publiées. Vous pouvez à votre tour en extraire les images qui vous intéressent. Voici une liste de quelques sites (le dernier lien élargit le champ de la recherche).

Collecter des vidéos

Il est plus facile de collecter des liens vers des vidéos hébergées en ligne que de collecter les vidéos elles-mêmes. Aujourd’hui de nombreuses informations sont disponibles sous forme de vidéos ou capsules vidéos. Nous développerons la collecte des liens un peu plus loin dans ce cours.

Collecter à partir de YouTube, DailyMotion et Viméo

Les plateformes d’hébergement les plus utilisées sont YouTube, DailyMotion et Vimeo.

Faites une recherche sur ces trois plateformes à partir du mot « infographie », les résultats sont très différents et ils vous permettent d’élargir votre compréhension du concept d’infographie.

Collecter des cours de design graphique en vidéo

Plusieurs playlists vidéos regroupent d’excellents cours de design graphique.

Collecter des vidéos sur Flickr

Notez que Flickr permet d’héberger des vidéos. Vous découvrirez peut-être une précieuse information sur cette plateforme…

Collecter des cartes mentales

Les cartes heuristiques et conceptuelles font partie de la grande famille des cartes cognitives ou cartes mentales. De plus en plus utilisées dans l’enseignement, les cartes cognitives permettent d’organiser visuellement l’information.

Les cartes heuristiques, construite autour d’un sujet central, sont un moyen très pratique de référencer et classer des liens vers des sites Web. En effet, la plupart des outils numériques de mind mapping intègrent les URL de manière dynamique.

J’utilise fréquemment cet outil, publiant ensuite mes cartes sur Biggerplate, le “YouTube” du mind mapping. Rendez-vous sur cette page Web pour visualiser quelques cartes établies par mes soins : https://www.biggerplate.com/dendrographe

D’autres cartes heuristiques sont consultables dans la galerie des cartes publiées sur le site xmind.net. Xmind est un éditeur de cartes heuristique dont une version gratuite, fonctionnelle à 90%, est proposé en libre téléchargement.

Effectuez une recherche sur la base du terme « veille informationnelle » sur le site de biggerplate.com et sur xmind.net. Notez les différences de mode de publication des cartes sur ces 2 plateformes.

Je vous propose d’effectuer la même recherche sur le site d’un autre éditeur de cartes heuristiques : Mindmeister. Notez les spécificités de cette plateforme de publication en ligne.
➜ Laquelle des trois plateformes vous paraît la plus adaptée à la veille informationnelle ?

Une carte heuristique est un excellent moyen de collecter des liens. Une carte mentale devient ainsi un véritable portail thématique qu’il est facile de partager avec ses collaborateurs.

Collecter des liens

Le plus pratique et le plus rapide, lors des opérations de veille informationnelle est indéniablement la collecte de liens. Plusieurs plateformes permettent de les collecter et de les publier simultanément.

Nous venons de voir qu’il était possible de collecter, trier et publier des liens sous forme de cartes cognitives (mind maps). D’autres outils permettent d’effectuer les opérations fondamentales de la veille informationnelle.

L’un des plus anciens est Pearltrees mais sa refonte, il y a quelques années, l’a privé de nombreux avantages face à ses concurrents. Vous trouverez cependant sur Pearltrees des « colliers » très intéressants consacrés à notre sujet (voir ci-dessous). Il est nécessaire de s’inscrire pour accéder aux ressources de la plateforme.

Pour collecter des liens, je vous propose d’utiliser deux autres outils : Netboard, Deskyo.

NETBOARD

Netboard soigne particulièrement la forme sous laquelle sont publiés les liens collectés. Cet outil permet de publier de nombreux autres types de contenus (voir l’illustration ci-dessous) et son utilisation s’avère très simple pour collecter, classer et publier des liens.

Un tutoriel d’utilisation de Netboard est disponible au format PDF à cette adresse : http://www2.ac-lyon.fr/services/rhone/rdri/images/documents_2014/Tutoriels/tutoriel_Netboard.pdf.
Un autre tutoriel est disponible sur netboard.me à cette adresse : https://jmd85.netboard.me/presentation/

Netboard a placé des vidéos d’explication sur son utilisation au début de sa page d’accueil.

➜ Pour effectuer des recherches sur des pages existantes créées sur Netboard, il est nécessaire de faire appel aux fonction avancées de Google. Ajoutez site:netboard.me après une expression clé dans Google (« veille », par exemple). La page de résultats de recherche affichera seulement les pages présentes sur le site de Netboard.

Netboard est un outil très puissant permettant de publier toutes sortes de contenus. Prenez le temps d’en approfondir l’utilisation. Il se pourrait que cette plateforme devienne votre outil principal de curation 😉

POCKET

Pocket est un outil de collecte de signets dans le but de lire les contenus des sites comme sur une tablette et de partager des listes de contenus à un réseau d’abonnés.

La lecture en mode tablette permet de modifier les paramètres de stylisation (couleur de fond et couleur de texte, taille des caractères) et de lire seulement le contenu principal du site.

Guillaume Vendé a écrit un article (en français) utile concernant l’utilisation de Pocket. Vous y découvrirez un avantage à utiliser Pocket sur MacOs, iOs, Android ou Kobo… Les précisions techniques sont disponibles sur l’aide en ligne de Pocket.

La principale recommandation est d’archiver les articles une fois qu’ils ont été lus… et bien sûr de lire les articles collectés (avant de les archiver) 😉

Sur mobile, les atouts de Pocket sont présentés par Gui sur cette vidéo :

DESKYO

Simple d’utilisation et d’usage, la plateforme Deskyo permet de disposer de tous ses favoris en ligne. Si ceux-ci sont bien classés (cela ne tient qu’à vous…), vous disposez d’une formidable base de liens, toujours accessible, quel que soit le navigateur et le poste que vous utilisez.

Le partage des favoris n’est pas autorisés, en sorte que vos collections de liens restent privées.

Deskyo permet d’exporter au format HTML l’ensemble de tous les liens collectés, dans une page structurée respectant le classement effectué. Une fonctionnalité récente permet aux abonnés Premium de partager une collection de liens particulière.

La génèse de Deskyo est détaillée par son fondateur, Stéphane Gloriot, sur le forum de la plateforme Openclassrooms. Un article, publié sur Blogger, présente brièvement Deskyo et en détaille les fonctionnalités.

Si la sauvegarde des liens nécessite plusieurs clics, cela permet de conserver en mémoire les classements effectués.

Collecter des flux RSS

Technologie incontournable de la veille informationnelle, les flux RSS permettent d’être tenu informé automatiquement dès qu’une nouvelle publication est effectuée sur un site auquel on est abonné.

FEEDLY

Parmi tous les outils disponibles pour centraliser les extraits en provenance des différents abonnements, je vous recommande l’usage de Feedly.

➜ Pour en apprendre un peu plus sur l’utilisation de Feedly, je vous propose de consulter cette présentation sur genial.ly ou de consulter ce tutoriel en ligne.

Un autre outil, très polyvalent, permet de gérer ses abonnements RSS et bien davantage, il s’agit de Netvibes. Je vous laisse découvrir en ligne ses fonctionnalités et son potentiel.

S’abonner à des newsletters

S’abonner à une newsletter est désormais entré dans les mœurs numériques. Le tout est de savoir comment s’abonner… et comment se désabonner. La plupart des sites publiant des articles à un rythme soutenu proposent des abonnements par mail. C’est un excellent moyen d’être tenu au courant des actualités d’un site.

En matière de webdesign, je vous recommande la newsletter suivante : https://the-webdesigner.co/

Dans le secteur du “print design”, une stagiaire m’a recommandé la newsletter du site graphiline.com.

Collecter des documents PDF

La recherche et la collecte de fichiers PDF s’est développée en même temps que leur mise en ligne, facilitée par la croissance des débits de données sur Internet. Il est désormais très fréquent d’ouvrir un fichier PDF lors d’une navigation sur le Web, d’autant plus que les navigateurs récents les lisent directement.

Des plateformes comme Issuu et Calameo se sont spécialisées dans la publication de documents au format pdf. En rajoutant la mention site:calameo.com après la saisie des mots clés dans Google on effectue une recherche spécifiquement dans les fichiers PDF archivés sur le site de Calaméo.

➜ Petite astuce pratique : pour mieux visualiser vos résultats de recherche de PDF, assurez-vous d’être sur l’onglet “Images”. Vous pourrez vous faire une idée plus précise de la présentation du document PDF disponible en ligne.

De façon générale, pour trouver des fichiers PDF sur le Web, il suffit de rajouter la mention filetype:pdf après la saisie des mots clés dans Google. Cette requête trie les résultats de recherche par le type de fichier indiqué (vous pouvez tenter l’expérience avec ppt ou doc).

➜ Faites une recherche en saisissant dans Google : design graphique filetype:pdf ou typographie filetype:pdf. Passez ensuite sur l’onglet “Images” pour mieux apprécier la présentation visuelle des résultats.

Collecte des information publiées sur des livres blancs

Les livres blancs sont des documents distribués gratuitement par voie numérique, le plus souvent au format pdf. Conçus par des professionnel, les livres blancs présentent souvent une synthèse intéressante sur tel ou tel sujet. Un site répertorie les publications francophones et vous met en relation avec l’éditeur des documents, il s’agit du site leslivresblancs.fr

Voici un exemple de livre blanc, publié par Editoile, traitant de l’optimisation de la rédaction Web : Écrire pour être lu et référencé

Collecter traditionnellement des informations

Le développement des outils numériques n’a pas fait disparaître la recherche documentaire dans les documents imprimés ou manuscrits. Par contre elle en a fait évoluer de nombreux aspects, de l’indexation à l’archivage, en passant par la publication des catalogues des bibliothèques, des musées, des centres de documentation, etc.

Accéder aux versions en ligne des magazines

La numérisation des documents manuscrits et imprimés permet au grand public d’accéder à de très nombreux documents jusqu’alors relégués dans les bibliothèques. Il n’en demeure pas moins que de nombreuses ressources n’existent que sous une forme imprimée ou manuscrite.

Pour ceux que le format « papier » ne rebute pas, les magazines spécialisés sont une source précieuse d’information. Le traitement des informations qu’ils contiennent en vue de les partager professionnellement est par contre plus lourd à mettre en œuvre… Plusieurs magazine dispose d’un site, comme Étapes (ci-dessus), sur lequel il est possible d’accéder à des contenus complémentaires.

Partager les références d’un livre

L’information contenue dans les livres est précieuse. Partager le contenu d’un livre n’est pas toujours possible, pour des raisons techniques et surtout pour des raisons juridiques (propriété intellectuelle, droits d’auteur, etc.).

Il est toujours possible de partager un lien vers la page du site de l’éditeur sur laquelle le livre est présentée. Voici par exemple un lien vers l’éditeur du livre de Sonia Baibou : Oh my code ! Je crée mon premier site Web. Voir plus haut pour collecter un tel lien sur Deskyo (espace privé) ou Netboard (espace public).

Questionner les acteurs du secteur

Une conversation conduite dans une démarche d’écoute active permet d’en apprendre beaucoup sur les ficelles d’un métier, sur la meilleure organisation des tâches ou sur les ressources utilisées effectivement sur le terrain.

Sous sa forme la plus aboutie, cette écoute active devient management des connaissances. Cette activité permet de synthétiser l’ensemble des savoirs stratégiques et techniques sur lesquels repose le bon fonctionnement d’un secteur.

Pour en savoir plus :

Traiter les données collectées

Le traitement de l’information collectée consiste à l’analyser, à en vérifier les sources, l’actualité (la fraîcheur) et la fiabilité. Il s’agit de trier, de cataloguer puis de préparer la publication des résultats de veille. Il est possible d’ajouter quelques commentaires personnels. Traiter une information c’est lui donner du sens, l’insérer dans un contexte, la mettre en perspective avec d’autres informations.

Source : https://www.redsen-consulting.com/fr/inspired/data-analyse/donnees-informations-connaissances-competences

L’intérêt de la veille se fonde en grande partie sur la manière dont les données collectées sont traitées.

Une information non traitée est une simple donnée. Traitée, la donnée devient information qui, traitée à son tour, devient connaissance. Cette connaissance, traitée en dernier ressort devient compétence.

Pour devenir information, une donnée doit avoir du sens (ratio de contraste à 4.5). Pour devenir connaissance, une information doit être réutilisable (un ratio de 4.5 entre 2 couleurs est conforme à la norme d’accessibilité AA). Pour devenir compétence, une information doit être réutilisable dans un but précis (toute couleur présentant un ratio de 4.5 sur le noir et sur le blanc permet de constituer un nuancier normalisé de 3 couleurs utilisable en webdesign).

Annoter des captures d’écran

L’annotation des images et en particulier des captures d’écran est un traitement de données brutes donnant plus de sens à l’image. Skitch est un outil parfaitement adapté à cet usage. La plupart des images annotées de ce cours le sont avec Skitch.

Il existe plusieurs autres outils d’annotation. Vous en trouverez une sélection sur outilstice.com

Capture d’écran dont certaines parties ont été floutées avec Skitch

Éditorialiser les informations

L’un des meilleur moyens de donner du sens à une information est de l’éditorialiser. La veille informationnelle prend tout son sens quand les informations collectées sont regroupées, classées, résumées, commentées, mises en relations avec d’autres informations. La numérisation des informations et la publication sur le Web permettent de dynamiser ce processus. Les contenus sont alors continuellement mis à jour.

Regrouper et classer les données collectées

Les outils de collectes de liens permettent à leurs utilisateurs de classer les liens dans des dossiers et des sous dossiers. Le simple fait de classer des favoris collectés sur Deskyo dans des dossiers (collections) nommés avec précision est un premier pas vers une éditorialisation des informations.

Un classement évolue avec le temps. Il est souvent nécessaire de créer de nouveaux dossiers ou sous-dossiers, de renommer des dossiers existants, de modifier l’emplacement de tel ou tel favori. Ce travail de classement nous permet de mieux cerner les sujets auxquels nous nous intéressons.

Effectuer ce classement sous forme de listes ou de cartes cognitives (voir plus bas) est aussi un excellent moyen de traiter les données collectées.

Éditorialiser en Markdown pour publier en ligne

Ce point a déjà été abordé plus haut, dans le cadre du chapitre consacré à la collecte des textes.

Les outils de traitement de texte ou les éditeurs de textes balisés (HTML ou Markdown principalement) permettent de regrouper des liens, des commentaires voire des images dans des documents de synthèse structurés. La mise en ligne est facilitée par la possibilité d’exporter le travail effectué en HTML stylisé (avec menu interactif dans certains cas…).

Éditorialisation d’une liste d’ouvrages avec un éditeur Markdown

Éditorialiser sous forme de cartes mentales

Nous l’avons déjà vu, il est possible de collecter des liens avec les outils de cartographie cognitive (mind mapping). Nous avons vu plus haut que les plateformes publiques d’archivage de cartes heuristiques (XMind share, Biggerplate, MindMeister) sont des lieux d’investigation et de collecte de données. Les informations y sont présentées sous la forme de cartes mentales par les utilisateurs de ces plateformes.

Une carte cognitive autorise la prise de note, le commentaire audio, l’insertion d’image ou de pièce jointe. Pour ceux que la structuration en arborescence ne déroute pas, la carte heuristique est un formidable outil d’éditorialisation.

Publier ses résultats de veille

La publication des résultats de la veille informationnelle permet de partager les découvertes effectuées mais surtout de montrer aux autres quel traitement nous appliquons à ces découvertes. Notre sélection est porteuse de sens, notre classement est porteur de sens, la forme sous laquelle nous partageons nos découvertes est elle aussi porteuse de sens.

Il en est de même pour la préparation du passage d’un Titre Professionnel. La forme donnée aux documents présentés au jury compte autant sinon plus que le contenu des documents. C’est la manière dont les connaissances sont traitées qui révèle le plus les compétences de chaque candidat.

Publier les résultats de veille avec Pinterest, Pearltrees ou Netboard

Nous avons vu que plusieurs outils de collectes sont couplés avec des outils de publication. Les tableaux Pinterest sont accessibles à tous s’ils n’ont pas été “privatisés”. Les liens collectés sur Pearltrees sont également visibles par tous, sauf paramètres contraires. Sur Netboard, les sites Web de collecte sont privés par défaut mais ils peuvent être volontairement rendus publics.

Tableau de bord de netboard.me

D’autres outils permettent de partager des liens vers des ressources en ligne sous une forme plaisante à consulter. L’un de ces outils, dédié particulièrement à la veille collaborative, se nomme Scoop.it.

Scoop.it propose une formule gratuite avec la possibilité de publier une seule page comprenant 50 liens commentés… C’est déjà beaucoup sur une thématique particulière. Vous pouvez consulter une page de ce type, animée par mes soins, intitulée Design Graphique.

Vue éditeur d’une page Scoop.it

➜ Scoop.it invite les utilisateurs d’un compte gratuit à se reconnecter régulièrement pour continuer à activer leur publication.

Faire valoir ses pratiques de veilles

Comme cela a été précisée en introduction, les résultats concrets de votre veille informationnelle seront évalués par le jury du titre professionnel. Vous serez questionnés à ce sujet et vous pourrez être amenés à montrer au jury de quelle manière vous procédez.

Je vous recommande donc a minima de disposer des comptes suivants, alimentés en fonction de vos centre d’intérêts professionnels :

  • un compte Deskyo avec plusieurs collections de favoris
  • un compte Pinterest avec plusieurs tableaux d’épingles
  • un compte Netboard avec plusieurs sites thématiques regroupant des présentations de sites pertinents

Dans le cadre d’une éventuelle recherche d’emploi, vous pouvez mentionner l’adresse de votre compte Pinterest ou Netboard.

Mieux encore, si vous éditez un blog sur votre métier, n’hésitez pas à communiquer son adresse sur votre portfolio et sur votre cv.

Considérez une fois pour toute que la publication de vos connaissances professionnelles est un aspect incontournable de votre métier. Soignez votre travail, soyez exigeant(e)s et choisissez une forme de publication en adéquation avec votre secteur d’activité.

Conclusion

Les outils et les pratiques présentées dans ce cours permettent de personnaliser une veille informationnelle mise en place dans le secteur du graphisme. Celle-ci s’insère dans une démarche de documentation personnelle, de formation individuelle de partage communautaire d’informations et de connaissances.

Dans le cadre des formations à l’exercice des métiers touchant à la communication, établir et mener veille informationnelle est une compétence à acquérir sans tarder.

Créez un blog, publiez des sites sur les sujets que vous maîtrisez, écrivez, illustrez, alimentez les plateformes de curation de contenus, etc. Ne vous contentez pas d’apprendre des techniques, devenez de véritables acteurs de votre secteur professionnel en produisant des informations pertinentes et utiles à tous.

Des ressources complémentaires sont disponibles sur y‑goguely.netboard.me/veille

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Exercices VIT

Voici quelques activités permettant de consolider ses acquis en matière de veille informationnelle.

Recherches ciblées avec un moteur de recherche

Trouver des ressources pdf associées à un site

J’ai fait le constat qu’il était possible d’accéder à un cours détaillé sur la veille informationnelle, sous forme de fichier pdf, en provenance du sous-domaine https://ressources.studi.fr (adresse complète de la ressource : https://ressources.studi.fr/contenus/opale/f37ef3174e8cec3f7485a7469e02f57a72c53712/co/veille-pdf/veille-pdf.pdf).

J’ai supposé qu’il existait d’autres ressources disponibles sur le serveur de studi.fr et sur le sous-domaine ressources.studi.fr. Malheureusement, le sous domaine ne me permet pas d’accéder à d’autres fichiers pdf. Faut-il en rester là ? Quelques recherches m’ont permis d’accéder aux ressources du site studi.fr (https://www.studi.com/fr) !

Mettez au point un plan d’action pour arriver au même résultat que moi.

J’ai trouvé 6 autres documents sur la veille. J’ai également repéré 6 documents sur le marketing, 7 documentation sur la communication, et beaucoup d’autres sur les thèmes de formation proposés par Studi !

Trouver des ressources associées à une plateforme connue

Je suis à la recherche de modèles de portfolios au format pdf. Je sais que certaines plateformes diffusent essentiellement ce type de fichiers. Une simple requête me permet d’accéder à des dizaines de portfolios au format recherché.

Saisissez une requête dans un moteur de recherche, en français ou en anglais, pour atteindre cette objectif sur une des 2 plateformes les plus connues pour ce type de diffusion.

Publier ses résultats de veille

Créer un site Netboard sur une thématique de veille

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Mener une veille informationnelle

Dans ce cours, nous allons voir comment mener une veille informationnelle efficace en utilisant au mieux les moteurs de recherche et les plateformes numériques disponibles

➜ Nous allons voir en quoi consiste la veille informationnelle et comment elle se déroule. Nous verrons aussi quelles sont les pratiques et méthodes à mettre en œuvre pour rendre la veille pertinente. Nous en tiendrons au contexte de la préparation des titres pros Infographiste Metteur en page (IMeP) et Concepteur Designer Web (CDUI)

Repérer en quoi consiste la veille informationnelle

La veille informationnelle est l’ensemble des stratégies mises en place pour rester informé en y consacrant le moins de temps possible. La veille informationnelle désigne des méthodes et des dispositifs (automatisés ou semi-automatisés) de recherche, de collecte, de traitement et de publication des informations.

Inscrire la veille dans une démarche éditoriale

Une veille informationnelle sérieuse se traduit par la production de livrables partagés. L’intérêt de la démarche repose sur les modalités de collecte, de traitement et de publication des informations choisies. C’est en optimisant la manière dont il partage les résultats de sa veille que le veilleur donne du sens à son activité.

Lors du passage des titres professionnels IMeP et CDUI, le jury se montre très attentif aux moyens mis en œuvre pour mener une veille informationnelle. Pouvoir montrer les résultas concrets de sa veille est déterminant pour l’obtention du titre visé.

Le savoir se construit en établissant des connexions transversales entre des domaines de connaissances différents. La veille informationnelle oblige à activer notre mémoire et nos facultés d’analyse, renforcant ainsi notre capacité à croiser les informations puis à les rendre significatives. Elle s’inscrit dans un processus documentaire, préalable à toute démarche éditoriale. Le public cible de la publication des résultats de veille est ici l’entourage professionnel du veilleur (et par ricochet, le veilleur lui-même).

L’objectif visé, au delà de la publication des résultats de veille, est l’exploitation des informations collectées. Il s’agit d’optimiser le fonctionnement du secteur professionnel dans lequel le veilleur et son public exercent leurs compétences.

Distinguer veille passive et veille active

La veille passive repose sur une implication volontaire des acteurs de l’entreprise. Ceux-ci font remonter aux décideurs les informations jugées importantes glanées ici ou là, sans objectif clairement défini auparavant.

La veille active est une démarche planifiée, organisée, répondant à des objectifs précis, confiée à des acteurs qualifiés et outillés pour cela. Les deux démarches se complètent au sein d’une entreprise.

Pour plus de détails :

Identifier le processus de la veille informationnelle

La veille informationnelle est un processus itératif (une séquence d’instructions destinée à être exécutée plusieurs fois et autant de fois qu’on peut en avoir besoin). Elle est souvent schématisée par un cycle en plusieurs étapes.

Source : https://www.slideshare.net/SverineBalaska/de-la-veille-stratgique-la-capitalisation-des-savoirs-65849821

Le nombre des étapes et leur nom varie selon les schémas. Dans le cadre de ce cours je développerai quatre phases :

  • la recherche (comprenant l’identification des besoins, le choix des sources et les recherches effectives)
  • la collecte des données (sur diverses plateformes)
  • la traitement (analyse, tri et commentaires des données collectées)
  • la publication des informations (partage des résultats de veille)

➜ Effectuez une recherche dans Google Images en saisissant l’expression « Cycle de veille informationnelle ». Collectez les schémas qui vous semblent les plus intéressants (de votre point de vue).

Distinguer plusieurs concepts clés

La relative jeunesse des métiers du Web, l’évolution des pratiques rédactionnelles et la pratique quotidienne de la recherche en ligne contribuent à flouter les contours des différentes quêtes professionnelles d’information. Les technologies et les méthodes évoluent plus vite que les mots utilisés pour les désigner !

Distinguer recherche informationnelle et veille informationnelle

La recherche informationnelle se distingue de la veille par le fait qu’elle répond généralement à un besoin d’information plus urgent, dans le but d’une exploitation plus immédiate de l’information.

La recherche informationnelle se positionne généralement en début de processus de veille, lorsqu’il s’agit de repérer les sources d’information fiables auxquelles le veilleur se réfèrera par la suite.

Distinguer veille informationnelle et surveillance des réseaux sociaux

La veille informationnelle et technologique se distingue de la surveillance des réseaux sociaux pratiquée par les gestionnaires de communautés.

Pour plus de détails à ce sujet, je vous invite à consulter la page Veille informationnelle et community management.

Distinguer veille informationnelle et veille rédactionnelle ou éditoriale

La veille informationnelle et technologique se distingue aussi de la veille rédactionnelle ou éditoriale. L’objectif de cette dernière est de collecter une documentation suffisante pour rédiger un écrit fiable sur tel ou tel sujet.

La veille rédactionnelle s’insère dans la pratique professionnelle de la rédaction pour le Web (ou rédaction Web).

Préparer une veille active

Définir le périmètre de veille

Définir le périmètre de veille dans le secteur de la communication visuelle

L’exercice des métiers de la communication visuelle impose de se tenir régulièrement informé concernant les évolutions technologiques, les tendances du moment, les pratiques émergeantes, etc.

Il s’agit également de collecter des informations touchant plusieurs domaines liés indirectement à notre activité professionnelle. Les secteurs commerciaux et juridiques sont des exemples. Il appartient à chacun de fixer ainsi le périmètre de sa veille informationnelle.

Les applications pratiques qui découlent d’une veille informationnelle effective dans le domaine du design graphique concernent les points suivants :

  • la stimulation de la créativité individuelle et collective
  • le renouvellement des outils utilisés lors du processus de design
  • la collecte de ressources prêtes à l’emploi (textes, images, enregistrements, modèles, gabarits, etc.)
  • les pratiques d’éco-conception orientées impression ou hébergement
  • les méthodes de marketing, de design, de suivi de publication, etc.
  • les tendances graphiques du moment
  • la réglementation juridique
  • le positionnement des concurrents directs
  • les opportunités collaboratives
  • etc.

Définir le périmètre de veille dans un autre secteur (community management, rédaction Web, etc.)

En utilisant des outils comme Text2mindmapText 2 Mindmap ou tout autre outil d’édition de cartes heuristiques, explorez le périmètre d’une veille informationnelle en lien avec votre activité professionnelle.

Vous pouvez resserrer le périmètre thématique de votre veille. Si vous choisissez par exemple “La communication sur les réseaux sociaux”, vous ciblez des résultats concernant un domaine spécifique du community management.

Avec le périmètre de veille se définit généralement le niveau de profondeur visé. Cela se traduira par le choix d’un niveau de précision et de détails dans les résultats attendus.

Vous en saurez davantage en consultant les sites suivants :

Répartir la veille entre plusieurs acteurs

La veille informationnelle est une activité chronophage à ses débuts. Une fois rodé, le processus s’effectue “naturellement”, cependant sa mise en place nécessite d’y consacrer le temps nécessaire.

Il est envisageable de répartir la charge de la veille informationnelle entre plusieurs acteurs. Il est alors nécessaire de s’organiser de manière à ce que chaque veilleur puisse optimiser ses actions de surveillance des secteurs choisis.

Le repérages des outils collaboratifs les mieux adaptés, celui des méthodes les plus efficaces et des veilleurs-curateurs les plus pertinents fait gagner par la suite un temps précieux.

Définir les paramètres et objectifs de la veille

La veille s’effectue à titre personnel et collectif. Les attentes individuelles et communautaires ne sont pas les mêmes. Le type d’information collectée est différent selon les objectifs visés.

Avant de se lancer dans des recherches sur Google ou d’autres moteurs de recherche en ligne, il est nécessaire, entre autres choses, de déterminer :

  • les formats numériques à collecter (images, textes en ligne, textes téléchargeables, diaporamas, vidéos, etc.)
  • la longueur et la complexité des informations à collecter (articles universitaires, articles de vulgarisation, infographies complexes ou simplifiées, résumés avec liens, etc.)
  • la réputation des sources d’information à solliciter
  • la forme de publication des résultats de veille et de leur curation préalable (traitement personnel des informations collectée)
  • la liste des outils à utiliser pour mener à bien l’ensemble de la veille
  • le temps, l’argent et l’énergie à consacrer à la veille informationnelle

Distinguer la méthode push et la méthode pull

En matière de veille informationnelle, on distingue deux méthodes de recherche.

  • La méthode “pull” : le veilleur va rechercher les informations, en consultant divers médias et en utilisant si nécessaire un moteur de recherche en ligne.
  • La méthode “push” : l’information vient au veilleur, via des agrégateurs de flux RSS, des alertes Google ou des outils spécialisés.

Pour que la méthode push soit efficace, il est nécessaire de paramétrer convenablement les outils utilisés. Nous verrons dans la suite de ce cours comment paramétrer l’outil Feedly (agrégateur de flux RSS).

Effectuer une recherche ciblée avec les moteurs de recherche

Voyons maintenant plus en détail quelques outils mis en œuvre en pratiquant la méthode “pull”.

Utiliser les moteurs de recherche Google et Duckduckgo

L’outil le plus fréquemment utilisé pour effectuer des recherches en ligne est le moteur de recherche de GoogleCe moteur garde en mémoire l’historique des recherches effectuées à partir d’un poste ou d’un compte activé. Les résultats affichées en réponse à une requête sont donc biaisés par les recherches effectuées précédemment.

Cela présente à la fois des avantages et des inconvénients. D’une part Google accélère le signalement de ce que nous cherchons et d’autre part il freine la découverte d’autres résultats par sérendipité.

Pour élargir le champ de vos résultats de recherche, utilisez un moteur de recherche qui ne conserve pas en mémoire l’historique de vos recherchesDuckduckgo est un des plus connus.

➜ Je vous invite à effectuer la même recherche sur les 2 moteurs de recherche mentionnés plus haut pour constater les différences de résultats.

Vous pouvez faire le même exercice avec des concepts voisins comme “moodboard” et “style tile”.

Choisir les expressions et mots clés lors d’une recherche en ligne

Toute recherche en ligne, quelque soit le moteur utilisé, commence par la saisie d’une expression ou d’un mot clé. Diversifier les mots clés utilisés conduits à des résultats plus pertinents.

Utiliser des dictionnaires de synonymes

Les outils les plus simples à utiliser pour diversifier nos mots clés sont les dictionnaires de synonymes et les éditeurs de cartes heuristiques (les premiers pour les trouver de nouveaux mots clés, les seconds pour les noter puis les archiver…).

Noter les mots et expressions clés à utiliser

➜ Rassemblez dans une carte mentale en ligne des synonymes de l’expression clé « veille informationnelle » et ajoutez à votre carte des termes ou concepts voisins. Utilisez pour cela le site https://tobloef.com/text2mindmap/ ou https://text2mm.com/. Vous exporterez ensuite une liste au format .TXT que vous pourrez consulter si nécessaire avec un éditeur de texte.

Voici d’autres sites permettant de réaliser des cartes mentales en ligne.

Utiliser les alertes Google

La plateforme Google propose un service très simple pour recevoir un mail dès qu’une nouvelle publication est repérée en lien avec un sujet défini par vos soins.

Le mode d’emploi détaillé du service est accessible à cet adresse : https://support.google.com/websearch/answer/4815696?hl=fr

Effectuer des recherches avancées avec Google

Google met à la disposition des internautes plusieurs outils pour aider chacun à mieux définir ses requêtes. Les plus simples à utiliser sont accessibles via des boutons personnalisés ou des menus complémentaires placés à proximité du champ de saisie.

Utiliser les fonctionnalités proposées visuellement par Google

En utilisant les fonctionnalités disponibles sur les pages de résultats de recherche, il est également possible d’affiner sa recherche.

  • Consulter les images associées
  • Consulter les actualités associées
  • Consulter les livres associés
  • etc.

Préciser ses recherches avec la syntaxe appropriée

Il existe de nombreux autres moyens d’affiner sa recherche sur Google. Utiliser des guillemets, le signe moins ou des opérateurs booléens permet de préciser la requête.

L’usage des guillemets pour rechercher des termes dans un ordre précis est désormais remplaçable par une recherche “Mot à mot” (Outils > Tous les résultats > Mot à mot)

Deux fonctionnalités s’avèrent très utiles pour préciser ses recherches. La première consiste à cibler des résultats en provenance d’un site précis. La seconde consiste à rechercher un type de fichier particulier.

➜ Pour trouver tous les articles traitant de typographie sur le site grapheine.com, faites une recherche en saisissant la requête suivante : typographie site:grapheine.com

➜ Pour trouver tous les portfolios de design graphique disponibles au format pdf, faites une recherche en saisissant la requête suivante : portfolio design graphique filetype:pdf (en français) ou graphic design portfolio filetype:pdf (en anglais)

Pour en savoir plus sur les recherches avancées avec Google, je vous invite à consulter ces sites :

Utiliser Google Scholar pour accéder à des textes universitaires

Google Scholar permet d’effectuer une recherche parmi des articles et des publications universitaires présentés sous différents formats.


Pour compléter votre formation, vous êtes invités à suivre le cours intitulé Collecter, traiter et publier les infos de veille.