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Créer une collection de livrets de 8 pages

Au cours de cette activité, vous allez réaliser à la main des livrets de 8 pages destinés à être reproduit à la photocopieuse (impression recto seul).

Finalité de l’exercice :

Chacun choisissant de traiter un sujet ou deux, un groupe d’apprenants peu nombreux éditera une collection de livrets manuscrits portant sur les fondamentaux de la gestion de projet de communication imprimée et de la typographie.

Consignes de mise en œuvre

Les consignes de mise en œuvre sont communiquées en début d’activité, sous forme de documents photocopiés distribués à chacun.

Le livret est assemblé selon le principe illustré ci-dessous. Vous pouvez voir des images et des vidéos complémentaires sur Pinterest.

Attention : il y deux options de pliage pour obtenir un livret de 8 pages et chaque option présente un ordre des pages différent. L’autre différence notable entre les deux options est la disposition des plis. Ceci a une légère incidence sur l’ouverture du livret. Faites un test de pliage avant de choisir l’option qui convient le mieux à votre projet.

Liste des sujets à traiter

Parmi les sujets à traiter dans la collection de livrets envisagés, je vous propose de traiter les thèmes suivants :

  • Les 4 formes de lettres alphabétiques (capitale, minuscule détachée, minuscule attachée, majuscule)
  • Les 4 styles typographiques fondamentaux (normal/regular, gras/bold, italique/italic, gras italique/bold italic)
  • Les 4 familles typographiques fondamentales (amical/handwriting, neutre/sans serif, sérieux/serif, expressif/display)
  • Les 4 principales étapes d’un projet d’impression (gestion-préparation, conception-réalisation, impression-façonnage, distribution-diffusion)
  • Les 4 composants emboîtés d’un projet de communication (contenus, contenants, produits publiés, dispositifs de communication)

Voici deux thèmes plus libres, à traiter en 4 parties :

  • Pourquoi (ré)apprendre à écrire pour devenir designer graphique ?
  • Pourquoi (ré)apprendre à dessiner pour devenir designer graphique ?

Documentation sur les contenus

Les 4 formes de lettres alphabétiques

En examinant attentivement les fiches proposées aux écoliers vous remarquerez des disparités concernant le tracé d’une même lettre (sur la même fiche). Je vous donne un indice : la lettre concernée est la dernière entrée dans l’alphabet.

Les 4 styles typographiques fondamentaux

Les 4 familles typographiques fondamentales

Les 4 principales étapes d’un projet d’impression

Les 4 composants emboîtés d’un projet de communication

Le schéma ci-dessus résume graphiquement l’articulation entre les 4 composants-contenants d’un projet de com (contenus, contenants, produits publiés et dispositifs de communication). Produits et dispositifs peuvent être envisagés au pluriel.

Les 2 thèmes libres

La documentation sur les thèmes libres est laissée à l’initiative des auteurs.

Critères de réussite de l’activité

Prenez connaissance des critères de réussite de l’activité avant de vous lancer dans la réalisation du livret.

1 – Étape de la gestion-préparation

  1. Les instructions transmises ont été lues et d’éventuelles questions ont été posées pour clarifier les attentes du commanditaire (rôle tenu par le formateur).
  2. Une feuille blanche a été pliée et découpée selon les instructions données pour tester le dispositif proposé.
  3. Un test d’impression du livret à plat a été réalisé en début d’activité avec la photocopieuse qui sera utilisée pour reproduire les originaux manuscrits.
  4. Les marges d’impression du photocopieur et l’éventuel décalage de l’original sur la photocopie sont pris en compte pour la phase de conception.
  5. Les contenus à intégrer ont été collectés et analysés avant de démarrer la phase de structuration du livret.

2 – Étape de la conception-réalisation

  1. La répartition des contenus sur chacune des pages du livret est anticipée sous forme d’un “chemin de fer” complété à la main.
  2. Le gabarit fourni est utilisé en adaptant les marges proposées à l’usage des doubles pages envisagé.
  3. La 1re de couverture présente un titre annonçant clairement le contenu du livret.
  4. Le nom de l’auteur est placé en 1re ou 4e de couverture.
  5. Les pages intérieures présentent le contenu de telle sorte que le sujet abordé soit découpé en sections et en pages de manière cohérente.
  6. Le “chemin de fer” complété a été validé par le commanditaire avant la réalisation manuscrite de la maquette-prototype.
  7. Les marges intérieures sont prises en compte pour éviter que des textes se retrouvent alignés sur un pli après l’impression et le façonnage.
  8. Un gabarit a été utilisé pour positionner les contenus sur chaque page.
  9. Les écritures utilisées présentent des contrastes de forme, de taille et de graisse pour différencier les différentes catégories de texte (titres, intertitres, paragraphes, légendes, notes, etc.).

Critères optionnels

  1. La double page centrale est exploitée pour associer des contenus de manière cohérente.
  2. Les 2e et 3e de couverture sont exploitées pour présenter les contenus, soit en simples pages supplémentaires soit en doubles-pages
  3. Une première maquette a été produite, analysée puis annotée, en vue de modification à apporter. Le prototype a ensuite été réalisé en tenant compte des observations effectuées et des solutions envisagées.

3 – Étape de l’impression-façonnage

  1. Les marges d’impression du photocopieur et l’éventuel décalage de l’original sur la photocopie sont pris en compte au moment du tirage, pour éviter que des parties du manuscrit ne soient pas imprimées.
  2. Le pliage des exemplaires reproduits est identique à celui du prototype validé et permet de prendre connaissance des contenus de manière satisfaisante.
  3. Les couleurs reproduites par photocopie permettent de prendre connaissance des contenus de manière confortable pour tous les lecteurs.

4 – Étape de la distribution-diffusion

  1. Chaque participant à l’activité dispose d’un exemplaire de tous les livrets produits.

D’autres critères peuvent être ajoutés afin de permettre un contrôle de la qualité du produit livré en fonction du cahier des charges (les consignes transmises au cours du brief).

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Créer une police de caractères

Lors de cette activité, vous allez dessiner une police de caractères italique cursive géométrique.

Finalité de l’activité

Dessiner à la main un alphabet de lettres cursives basé sur la structure de l’italique. Cette alphabet sera utilisable pour la stylisation du texte d’affiches réalisées avec le logiciel Adobe Illustrator.

Prérequis et objectifs

Prérequis

  • Être capable d’utiliser un navigateur pour consulter des sites de référence
  • Être capable de dessiner au stylo à bille sur une feuille quadrillée
  • Être capable d’identifier une écriture cursive italique

Objectifs

  • Être capable de respecter les contraintes d’une consigne stricte
  • Être capable d’adapter des modèles complexes pour produire des lettres alphabétiques simples

Outils et matériel

  • Stylo à bille ou équivalent
  • Feuilles A4 quadrillées, à petit carreaux

Consignes et livrable

Consignes

  • Dessiner à la main, en s’appuyant strictement sur les lignes du quadrillage d’une feuille à petits carreaux utilisées, les lettres minuscules et majuscules d’un alphabet cursif italique.
  • Seules les côtés et les diagonales d’un petit carreau sont utilisables. Les lettres adoptent ainsi un style très géométrique.
  • Mettre au point un premier alphabet sur une matrice de 2×2 carreaux. Une matrice plus grande est utilisable dans un second temps.

Toute transgression des consignes données plus haut doit être argumentée par l’apprenant vis à vis du formateur. Pour être mise en œuvre, la transgression doit être validée par le formateur.

Livrable

Une feuille de papier quadrillée, présentant à minima toutes les lettres minuscules et majuscules de l’alphabet proposé est remise au formateur.

Critères de réussite

Critères élémentaires de réussite

  • La grille de construction de chaque lettre est une matrice minimale de carrés (2×2 au minimum).
  • La structure des lettres est bien celle de l’italique (formes triangulaires tracées en un minimum de traits).
  • Les lettres sont liées les unes aux autres.
  • Des majuscules sont proposées, liées ou détachées.

Critères avancés de réussite

  • Les fontes proposées sont toutes à chasse constante (toutes les lettres occupent un espace de même largeur dans une force de corps donnée).
  • Des caractères accentués ou spécifiques (æ, œ, $, €, etc. ) ainsi que des signes de ponctuation sont proposés.
  • Des fontes de différentes graisses sont proposées

Source d’inspiration et réalisations similaires

Fontes cursives réalisées sur FontStruct

Fonte cursive géométriques

Fonte cursive à chasse constante

Fontes géométriques

Fontes géométriques à chasse constante

Prolongement(s) de l’activité

Les projets remis au formateur seront vectorisés avec Illustrator, sur une grille magnétisée. Les caractères vectorisés seront utilisés pour composer une affiche simple. Voir la fiche d’activité intitulée Affiche avec fontes géométriques

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Cours annexes

Créer des cartes mentales avec Markmap

Dans ce cours, vous allez apprendre à utiliser l’outil en ligne Markmap. Cet outil permet de réaliser des cartes mentales heuristiques à partir d’une simple structure textuelle éditée en langage Markdown.

Anticiper la réalisation

Comme pour tout projet de communication, il est important de bien préparer ses contenus. Dans notre contexte, nous allons livrer au public (publier) une carte mentale heuristique. Il s’agit d’une arborescence centrée sur un sujet central à partir duquel se ramifient des sujets secondaires sur plusieurs niveaux.

Voici la carte modèle proposée par Markmap à l’ouverture de sa fenêtre d’édition. Le texte permettant de créer cette carte est le code Markdown placé dans la partie gauche de l’éditeur.

➜ Pour vous aider à concrétiser ceci, je vous ai préparé un document en MarkDown que vous allez traiter de la manière suivante :

  1. visualiser le code Markdown dans votre navigateur
  2. sélectionner ce code et placer le code dans le presse-papier (couper tout le texte)
  3. coller le texte dans la fenêtre d’édition de Markmap (après avoir supprimé le code de démonstration proposé à l’ouverture de l’éditeur)

Il est donc nécessaire d’avoir 2 onglets ou fenêtres de navigation ouvertes : celle qui pointe sur le code Markdown mis à votre disposition) et celle qui pointe sur l’éditeur de Markmap.

➜ Si vous avez suivi les consignes formulées plus haut, vous devriez visualiser quelque chose qui ressemble à ceci (avec les légendes en moins) :

La carte a été générée automatiquement à partir du code Markdown intégré dans la fenêtre d’édition de gauche. Nous ne sommes pas en présence d’un éditeur de code Markdown et nous ne disposons d’aucun bouton pour mettre le texte en gras ou en italique.

Nous observons par ailleurs que, sur la carte, les titres de niveau 1 (codés avec un #) ne sont pas plus gros que les titres de niveau 2 (codés avec deux ##)

Personnaliser la carte

Je vous propose de personnaliser la carte en modifiant le code Markdown de manière à obtenir le rendu présenté ci-dessous. Les flèches bleues indiquent les changements attendus.

L’apparence de la carte peut être également modifiée en utilisant les fonctionnalités accessibles dans la barre d’outils de l’éditeur de carte. Vous pouvez par exemple unifier la couleur des branches de la carte en cliquant sur le lien (bouton) Colorize.

Cette opération ajoute un entête codé en langage YAML (utilisé notamment pour intégrer des métadonnées dans un fichier Markdown). Le code YAML est encadré par deux lignes de 3 tirets. dans notre cas, la couleur est indiquée en mode hexadécimal. Vous pouvez la remplacer par toute autre couleur, codée de la même manière, ou par le nom d’une couleur Web.

Exporter la carte

La carte ainsi générée est exportable dans deux formats. Un export HTML interactif (consultable avec un navigateur et intégrable dans une page Web) et un export SVG (consultable avec un navigateur et intégrable dans une page Web, mais non interactif).

Le lien suivant pointe vers la carte personnalisée, mise en ligne sur un serveur distant : http://graphizm.fr/markdown/exo-markmap-03.html

Ces deux fonctions d’exportation fonctionnent très bien avec Google Chrome mais font planter Vivaldi que j’utilise malgré tout quotidiennement… pour tout le reste 😉

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Cours annexes

Liste d’outils utiles

Outils numériques d’aide à l’apprentissage

Voici une sélection d’outils simples à prendre en main. Ils vous serviront pour mieux mémoriser vos cours en écrivant, en dessinant, en capturant, en collectant, en commentant, en structurant des contenus variés.

Nous utiliserons plusieurs outils mentionnés ci-dessous pendant la formation Com-Créa et VIT. Vous pourrez les utiliser avec profit dans les autres cours.

Vous allez rédiger votre journal de formation en utilisant le langage Markdown. Renseignez-vous sur ce format, en commençant par ce site Netboard, par exemple 😉

Outils d’édition de notes en Markdown

Outils de gestion de notes en markdown

  • Obsidian (pour toutes plateformes – gratuit)
  • Notable (pour toutes plateformes – gratuit)
  • Zettlr (pour toutes plateformes – gratuit)

Outils de sketchnoting numérique

Outils de captures d’écran

Outil de collecte de liens

  • Deskyo (en ligne – version gratuite avec limites de fonctionnalités)

Outils d’épinglage et de partages de liens

  • Pinterest (en ligne – gratuit avec publicités)
  • Netboard (en ligne – gratuit sans publicité)

Outils de mind mapping (cartographie mentale)

  • Markmap (en ligne – gratuit)
  • MyMarkmap (en ligne – gratuit)
  • Maps Of Mind (en ligne – gratuit pour des cartes simples)
  • WiseMapping (en ligne – gratuit)
  • XMind (pour toutes plateformes – version gratuite avec limites de fonctionnalités)

Utilisez-vous déjà l’un de ces outils ? De quelle manière en tirez-vous profit pour vos apprentissages ?

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Cours annexes

Présentation des formations IMeP et CDUI

Vous allez découvrir ici comment se découpent les formations pour la préparation aux Titres Professionnels Infographiste Metteur en Page (IMeP) et Concepteur Designer UI (CDUI).

Il sera également question de communication et de processus éditorial. En effet, les formations IMeP et CDUI s’insèrent dans une réalité professionnelle en lien direct avec l’édition et la communication visuelle.

Vous découvrirez le fonctionnement de la roue des moulins de la com, l’usage de la farine de concept et les autres ingrédients du pain du savoir.

Repérer les articulations entre IMeP et CDUI

Deux niveaux différents et des opportunités diplômantes

Les 2 titres professionnels visés correspondent chacun à un diplôme de niveau distinct. Le Titre Pro IMeP est un diplôme équivalent à un Bac Pro. Le Titre Pro CDUI est un diplôme équivalent à une Licence Pro.

Cela signifie donc, concernant la formation CDUI, qu’avec les prérequis nécessaires (sans obligatoirement être titulaire des diplômes de niveaux inférieurs) il est possible de valider en une année un niveau Bac+3. C’est à la fois une opportunité formidable et un défi difficile à relever.

Ne vous faites pas d’illusions sur l’exigence du jury en fin de formation (ni sur celles des formateurs en cours de formation). Vous devrez valider chaque titre au niveau requis correspondant.

L’équipe pédagogique recommande de valider d’abord un diplôme de niveau Bac ou Bac+2 avant d’envisager de valider un diplôme de niveau Bac+3.

Toutefois votre expérience professionnelle et votre aptitude à apprendre rapidement et sérieusement peuvent vous permettre de passer d’un niveau non diplômé à Bac+3. Si tel est votre cas, privilégiez l’alternance sur 2 ans.

Des modules en commun

Plusieurs modules particuliers sont communs aux 2 parcours. Voici la liste de quelques un d’entre eux.

  • Les compétences requises en PAO et Com-Créa sont acquises au cours de premiers modules communs. Les deux premiers TP d’évaluation des compétences professionnelles de PAO et de Com-Créa sont communs aux 2 parcours.
  • Des cours de droit sont dispensés dans les 2 formations.
  • Un cours sur la manière de mener une veille informationnelle et technologique (VIT) est commun aux 2 formation, même s’il peut être dispensé à un moment différent pour les uns et les autres
  • Un module aux techniques de rédaction du Dossier Professionnel est proposé dans les 2 parcours

Des formateurs polyvalents

Plusieurs formateurs animent les formations pour la préparation des deux Titres Professionnels. Les plus anciens dans le métier sont listés ci-dessous :

  • PAO (Illustrator, InDesign, Photoshop) : Benoit BARBE
  • ComCréa (CC) et Veille Informationnelle et Technologique (VIT) : Yves GOGUELY
  • WordPress : Pascal MAISON
  • Programmation front-end (HTML, CSS) : Jérôme CRECY

Ces formateurs ont une longue expérience sur le terrain, à la fois dans le monde de l’entreprise que dans le secteur de la formation continue. Ils ont permis à un grand nombre d’apprenants de trouver leur voie dans les métiers exigeants de la communication imprimée et hébergée.

D’autres formateurs ou formatrices interviennent sur les autres disciplines programmées.


Le moulin de la com et le pain du savoir

L’édition plurimédia est le secteur professionnel dans lequel s’inscrit les parcours de formation IMeP et CDUI. Pour cerner plus précisément ce secteur professionnel, je vous propose de prendre connaissance de ce qu’on nomme le cycle ou le processus éditorial. Ce cycle va devenir la roue d’un moulin à idées.

La roue des 8 P

Il s’agit d’une présentation des étapes par lesquelles sont édités tous les contenus, quel que soit le média utilisé pour les présenter au public. Toutes ces étapes peuvent être désignées par un mot commençant par la lettre P (P comme… Plurimédia).

Activité d’approfondissement (option 1)

La roue des 8P utilise des termes commençant tous par le lettre P. Pour simplifier et clarifier le cycle éditorial, je vous propose de trouver quels sont les termes utilisés dans la roue des 8P pouvant être remplacés par les termes suivants :

  • Conception
  • Maquettage
  • Réalisation
  • Utilisation

Listées dans l’ordre chronologique de leur mise en œuvre, ces opérations devraient pouvoir rapidement trouver leur place dans la roue du cycle éditorial !

Si vous deviez simplifier la roue et ne choisir que quatre rayons (pales, aubes ou godets), lesquelles choisiriez-vous ?

Activité d’approfondissement (option 2)

Pour approfondir la question, je vous propose de noter dans un livret plié toutes les opérations à mettre en œuvre lors des étapes du processus éditorial. Pensez aux contenus et aux contenants : aux textes, aux images, aux contenus multimédias et interactifs ainsi qu’aux supports sur lesquels ils sont intégrés.

➜ Notez ces opérations sur les pages d’un livret réalisé en pliant une feuille A4. Suivez le pliage et le découpage indiqués sur ce mode d’emploi.

Les opérations à inventorier concernent aussi bien la production d’imprimés que la mise en ligne de sites Web. Il en est de même pour la production de diaporamas (présentations visuelles commentées).

Changez “Production de contenus” par “Production d’informations”. Ce sont toujours des idées et des concepts qu’il s’agit de structurer, de styliser, de composer, de reproduire, de publier, etc.

En suivant une formation au GRETA, vous allez à la fois apprendre à faire votre propre farine mais aussi à faire du pain avec la farine fournie par vos formateurs. Une formation est un véritable dispositif de communication !

Le moulin de la com et la farine de concept

➜ Les 8 P forment une roue de moulin. Ce type de roue actionne les moulins de la communication. Ceux-ci produisent de la farine, livrée dans divers emballages (pages, écrans, diapositives numériques, etc.).

L’eau qui actionne la roue représente analogiquement l’effort à accomplir ou l’énergie à déployer pour la mise en œuvre d’un projet de communication. Il ne s’agit pas de créativité ou de sens artistique mais bien d’un travail persévérant.

“5% d’inspiration et 95% de transpiration” disent les designers. Certains d’entre eux sont plus réalistes et affirment produire leurs œuvres avec 1% d’inspiration créative et 99% d’efforts persévérants ! L’édition plurimédia est avant tout le résultat d’une méthode de travail appliquée sans relâche, étape après étape.

La farine produite dans ce type de moulin est essentiellement de la farine de concept, de la farine d’idée (2 variétés de céréales cérébrales couramment cultivées).

➜ Les formations aux titres pros IMeP et CDUI apportent aux participants toutes les compétences requises pour produire de la farine d’idée et la livrer dans des emballages attirants et fonctionnels. Dans un premier temps cet ingrédient indispensable en boulangerie ou en pâtisserie vous sera fourni, jusqu’à ce que vous soyez capables de produire vous même ces fameuses farines.

Les formateurs-trices transmettent aux formé(e)s de la farine de concept, emballée dans divers types de contenants, le tout fabriqué dans leur moulin favori.

Le pain du savoir

La farine de concept n’est pas très digeste à l’état brut. Sortie de son emballage, elle se consomme mélangée à de l’eau, à du sel, et à divers autres ingrédients. La pâte obtenue doit ensuite être cuite au four ou sur une plaque chaude.

Sortir la farine de son emballage, c’est se préparer à consommer des idées et des concepts. C’est lire ou écouter des informations soigneusement emballées. Mais il appartient à chacun(e) d’entre vous de traiter les informations déballées pour pouvoir vous nourrir.

L’information brute de déballage n’a jamais véritablement nourri quiconque… à part les vers de farine !

Il appartient donc aux formé(e)s (lecteurs-trices et auditeurs-trices) de faire leur pain ! Avoir appris à apprendre est un prérequis au niveau de recrutement des formations IMeP et CDUI.

Les vrais pédagogues montreront cependant aux apprenant(e)s comment fabriquer le pain du savoir et comment le faire cuire dans le four de la mise en pratique. Voilà déjà un petit dessin pour repérer les grandes lignes du processus :

Les ingrédients du pain du savoir

Le public visé par vos actions de communication devra lui aussi produire son pain. La farine dans un bel emballage n’est pas encore du pain… mais sans farine, pas de pain !

Le pain du savoir se pétrit avec les mains du bon sens, dans le pétrin du contexte de communication.

Le four de la mise en pratique est alimenté par le bois des contraintes du projet de communication (les spécifications du cahier des charges).

Le four de la mise en pratique

Tout au long de votre formation, vous allez avoir à gérer des projets concrets, basés sur des situations professionnelles ancrées dans la réalité du terrain. C’est ainsi que vous apprendrez à cuire votre pain (le rendre consommable et digeste).

Plus les contraintes seront nombreuses plus le four sera chaud ! Pour éviter de carboniser vos premières fournées, vous commencerez avec des projets relativement simples et progressivement vous aborderez des projets plus complexes.

En début de formation les formateurs vous fourniront la farine dans son emballage. En cours de formation vous devrez moudre vous-même les céréales fournies et emballer vous-même la farine produite. Il se peut qu’en fin de formation vous ayez à vous procurer par vous-même le grain à moudre pour livrer telle ou telle variété de farine.

Vous pouvez stocker toute la farine de la terre dans les plus solides ou les plus beaux emballages qui soient, si vous ne savez pas faire votre pain, vous ne serez jamais nourris (… et vous ne nourrirez jamais personne).

➜ Au terme de votre formation, le jury voudra se rendre compte de ce que vous aurez véritablement dans le ventre à ce moment là. Il ne s’en tiendra pas à l’inventaire de ce que vous avez rangé sur vos étagères virtuelles. C’est vous qui serez pesés, pas vos disques durs ou vos comptes Pinterest ou Instagram

Apprendre à apprendre

Les informations qui suivent vont être progressivement publiées sous forme de cours annexes indépendants. Elles concernent les méthodes et les outils permettant d’optimiser son apprentissage.

Dix façons d’apprendre (pour petits et grands)

Bénédicte Vallette d’Osia répertorie dix façons d’apprendre relevés sur le site https://apprendreaeduquer.fr/ :

  1. Parler du sujet à quelqu’un
  2. Faire des flash-cards (analogiques ou numériques)
  3. Inventer des histoires
  4. Illustrer les savoirs (sous forme de sketchnotes par exemple)
  5. Faire une mind map (une carte cognitive, heuristique ou conceptuelle)
  6. Morceller les apprentissages (arroser peu à intervalles régulier)
  7. Relire ses notes (et les compléter si nécessaire)
  8. Spatialiser le parcours vers l’information
  9. Réactiver sa mémoire en tenant compte de la courbe de l’oubli
  10. Dormir suffisamment

Comment s’instruire efficacement

Si vous voulez allez plus loin, parcourez cet article : Apprendre à apprendre, comment s’instruire efficacement et intelligemment, sur l’un des blogs d’Olivier Roland.

➜ Effectuez des recherches sur le sujetc’est peut-être la chose la plus productive que vous puissiez faire pour commencer votre formation !

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    Cours annexes

    Présentation des parcours IMeP et CDUI

    Dispensée en début de session, ce cours présente l’articulation entre les différentes formations et modules proposés pour la préparation des titres pros Infographiste Metteur en Page et Concepteur Designer UI.

    Rédiger en texte brut

    Au cours des formations IMeP et CDUI, les apprenants sont amenés à manipuler des fichiers de texte de manière beaucoup plus exigeante que dans la vie courante. La notion de texte doit être approfondie et l’édition de texte doit être clarifiée.

    Apprendre à apprendre

    De la gestion de ses notes au sketchnoting numérique en passant par l’utilisation cartes mentales, plusieurs outils et pratiques sont proposés en début de formation pour faciliter les apprentissages.

    Présenter ses idées

    Les pages Web et les cartes mentales sont autant des outils pour apprendre à apprendre que des outils pour présenter ses idées. D’autres outils permettent de réaliser des diaporamas en utilisant les langages de la conception Web (HTML-CSS-JS) et de la rédaction Web (Markdown).

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    Formation VIT

    Ces cours concernent une pratique fondamentale des métiers de la communication et détaille toutes les étapes du processus à suivre pour mener une veille active et en partager les résultats, après collecte et traitement éditorial.

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    Mener une veille informationnelle

    Dans ce cours, nous allons voir comment mener une veille informationnelle efficace en utilisant au mieux les moteurs de recherche et les plateformes numériques disponibles

    ➜ Nous allons voir en quoi consiste la veille informationnelle et comment elle se déroule. Nous verrons aussi quelles sont les pratiques et méthodes à mettre en œuvre pour rendre la veille pertinente. Nous en tiendrons au contexte de la préparation des titres pros Infographiste Metteur en page (IMeP) et Concepteur Designer Web (CDUI)

    Repérer en quoi consiste la veille informationnelle

    La veille informationnelle est l’ensemble des stratégies mises en place pour rester informé en y consacrant le moins de temps possible. La veille informationnelle désigne des méthodes et des dispositifs (automatisés ou semi-automatisés) de recherche, de collecte, de traitement et de publication des informations.

    Inscrire la veille dans une démarche éditoriale

    Une veille informationnelle sérieuse se traduit par la production de livrables partagés. L’intérêt de la démarche repose sur les modalités de collecte, de traitement et de publication des informations choisies. C’est en optimisant la manière dont il partage les résultats de sa veille que le veilleur donne du sens à son activité.

    Lors du passage des titres professionnels IMeP et CDUI, le jury se montre très attentif aux moyens mis en œuvre pour mener une veille informationnelle. Pouvoir montrer les résultas concrets de sa veille est déterminant pour l’obtention du titre visé.

    Le savoir se construit en établissant des connexions transversales entre des domaines de connaissances différents. La veille informationnelle oblige à activer notre mémoire et nos facultés d’analyse, renforcant ainsi notre capacité à croiser les informations puis à les rendre significatives. Elle s’inscrit dans un processus documentaire, préalable à toute démarche éditoriale. Le public cible de la publication des résultats de veille est ici l’entourage professionnel du veilleur (et par ricochet, le veilleur lui-même).

    L’objectif visé, au delà de la publication des résultats de veille, est l’exploitation des informations collectées. Il s’agit d’optimiser le fonctionnement du secteur professionnel dans lequel le veilleur et son public exercent leurs compétences.

    Distinguer veille passive et veille active

    La veille passive repose sur une implication volontaire des acteurs de l’entreprise. Ceux-ci font remonter aux décideurs les informations jugées importantes glanées ici ou là, sans objectif clairement défini auparavant.

    La veille active est une démarche planifiée, organisée, répondant à des objectifs précis, confiée à des acteurs qualifiés et outillés pour cela. Les deux démarches se complètent au sein d’une entreprise.

    Pour plus de détails :

    Identifier le processus de la veille informationnelle

    La veille informationnelle est un processus itératif (une séquence d’instructions destinée à être exécutée plusieurs fois et autant de fois qu’on peut en avoir besoin). Elle est souvent schématisée par un cycle en plusieurs étapes.

    Source : https://www.slideshare.net/SverineBalaska/de-la-veille-stratgique-la-capitalisation-des-savoirs-65849821

    Le nombre des étapes et leur nom varie selon les schémas. Dans le cadre de ce cours je développerai quatre phases :

    • la recherche (comprenant l’identification des besoins, le choix des sources et les recherches effectives)
    • la collecte des données (sur diverses plateformes)
    • la traitement (analyse, tri et commentaires des données collectées)
    • la publication des informations (partage des résultats de veille)

    ➜ Effectuez une recherche dans Google Images en saisissant l’expression « Cycle de veille informationnelle ». Collectez les schémas qui vous semblent les plus intéressants (de votre point de vue).

    Distinguer plusieurs concepts clés

    La relative jeunesse des métiers du Web, l’évolution des pratiques rédactionnelles et la pratique quotidienne de la recherche en ligne contribuent à flouter les contours des différentes quêtes professionnelles d’information. Les technologies et les méthodes évoluent plus vite que les mots utilisés pour les désigner !

    Distinguer recherche informationnelle et veille informationnelle

    La recherche informationnelle se distingue de la veille par le fait qu’elle répond généralement à un besoin d’information plus urgent, dans le but d’une exploitation plus immédiate de l’information.

    La recherche informationnelle se positionne généralement en début de processus de veille, lorsqu’il s’agit de repérer les sources d’information fiables auxquelles le veilleur se réfèrera par la suite.

    Distinguer veille informationnelle et surveillance des réseaux sociaux

    La veille informationnelle et technologique se distingue de la surveillance des réseaux sociaux pratiquée par les gestionnaires de communautés.

    Pour plus de détails à ce sujet, je vous invite à consulter la page Veille informationnelle et community management.

    Distinguer veille informationnelle et veille rédactionnelle ou éditoriale

    La veille informationnelle et technologique se distingue aussi de la veille rédactionnelle ou éditoriale. L’objectif de cette dernière est de collecter une documentation suffisante pour rédiger un écrit fiable sur tel ou tel sujet.

    La veille rédactionnelle s’insère dans la pratique professionnelle de la rédaction pour le Web (ou rédaction Web).

    Préparer une veille active

    Définir le périmètre de veille

    Définir le périmètre de veille dans le secteur de la communication visuelle

    L’exercice des métiers de la communication visuelle impose de se tenir régulièrement informé concernant les évolutions technologiques, les tendances du moment, les pratiques émergeantes, etc.

    Il s’agit également de collecter des informations touchant plusieurs domaines liés indirectement à notre activité professionnelle. Les secteurs commerciaux et juridiques sont des exemples. Il appartient à chacun de fixer ainsi le périmètre de sa veille informationnelle.

    Les applications pratiques qui découlent d’une veille informationnelle effective dans le domaine du design graphique concernent les points suivants :

    • la stimulation de la créativité individuelle et collective
    • le renouvellement des outils utilisés lors du processus de design
    • la collecte de ressources prêtes à l’emploi (textes, images, enregistrements, modèles, gabarits, etc.)
    • les pratiques d’éco-conception orientées impression ou hébergement
    • les méthodes de marketing, de design, de suivi de publication, etc.
    • les tendances graphiques du moment
    • la réglementation juridique
    • le positionnement des concurrents directs
    • les opportunités collaboratives
    • etc.

    Définir le périmètre de veille dans un autre secteur (community management, rédaction Web, etc.)

    En utilisant des outils comme Text2mindmapText 2 Mindmap ou tout autre outil d’édition de cartes heuristiques, explorez le périmètre d’une veille informationnelle en lien avec votre activité professionnelle.

    Vous pouvez resserrer le périmètre thématique de votre veille. Si vous choisissez par exemple “La communication sur les réseaux sociaux”, vous ciblez des résultats concernant un domaine spécifique du community management.

    Avec le périmètre de veille se définit généralement le niveau de profondeur visé. Cela se traduira par le choix d’un niveau de précision et de détails dans les résultats attendus.

    Vous en saurez davantage en consultant les sites suivants :

    Répartir la veille entre plusieurs acteurs

    La veille informationnelle est une activité chronophage à ses débuts. Une fois rodé, le processus s’effectue “naturellement”, cependant sa mise en place nécessite d’y consacrer le temps nécessaire.

    Il est envisageable de répartir la charge de la veille informationnelle entre plusieurs acteurs. Il est alors nécessaire de s’organiser de manière à ce que chaque veilleur puisse optimiser ses actions de surveillance des secteurs choisis.

    Le repérages des outils collaboratifs les mieux adaptés, celui des méthodes les plus efficaces et des veilleurs-curateurs les plus pertinents fait gagner par la suite un temps précieux.

    Définir les paramètres et objectifs de la veille

    La veille s’effectue à titre personnel et collectif. Les attentes individuelles et communautaires ne sont pas les mêmes. Le type d’information collectée est différent selon les objectifs visés.

    Avant de se lancer dans des recherches sur Google ou d’autres moteurs de recherche en ligne, il est nécessaire, entre autres choses, de déterminer :

    • les formats numériques à collecter (images, textes en ligne, textes téléchargeables, diaporamas, vidéos, etc.)
    • la longueur et la complexité des informations à collecter (articles universitaires, articles de vulgarisation, infographies complexes ou simplifiées, résumés avec liens, etc.)
    • la réputation des sources d’information à solliciter
    • la forme de publication des résultats de veille et de leur curation préalable (traitement personnel des informations collectée)
    • la liste des outils à utiliser pour mener à bien l’ensemble de la veille
    • le temps, l’argent et l’énergie à consacrer à la veille informationnelle

    Distinguer la méthode push et la méthode pull

    En matière de veille informationnelle, on distingue deux méthodes de recherche.

    • La méthode “pull” : le veilleur va rechercher les informations, en consultant divers médias et en utilisant si nécessaire un moteur de recherche en ligne.
    • La méthode “push” : l’information vient au veilleur, via des agrégateurs de flux RSS, des alertes Google ou des outils spécialisés.

    Pour que la méthode push soit efficace, il est nécessaire de paramétrer convenablement les outils utilisés. Nous verrons dans la suite de ce cours comment paramétrer l’outil Feedly (agrégateur de flux RSS).

    Effectuer une recherche ciblée avec les moteurs de recherche

    Voyons maintenant plus en détail quelques outils mis en œuvre en pratiquant la méthode “pull”.

    Utiliser les moteurs de recherche Google et Duckduckgo

    L’outil le plus fréquemment utilisé pour effectuer des recherches en ligne est le moteur de recherche de GoogleCe moteur garde en mémoire l’historique des recherches effectuées à partir d’un poste ou d’un compte activé. Les résultats affichées en réponse à une requête sont donc biaisés par les recherches effectuées précédemment.

    Cela présente à la fois des avantages et des inconvénients. D’une part Google accélère le signalement de ce que nous cherchons et d’autre part il freine la découverte d’autres résultats par sérendipité.

    Pour élargir le champ de vos résultats de recherche, utilisez un moteur de recherche qui ne conserve pas en mémoire l’historique de vos recherchesDuckduckgo est un des plus connus.

    ➜ Je vous invite à effectuer la même recherche sur les 2 moteurs de recherche mentionnés plus haut pour constater les différences de résultats.

    Vous pouvez faire le même exercice avec des concepts voisins comme “moodboard” et “style tile”.

    Choisir les expressions et mots clés lors d’une recherche en ligne

    Toute recherche en ligne, quelque soit le moteur utilisé, commence par la saisie d’une expression ou d’un mot clé. Diversifier les mots clés utilisés conduits à des résultats plus pertinents.

    Utiliser des dictionnaires de synonymes

    Les outils les plus simples à utiliser pour diversifier nos mots clés sont les dictionnaires de synonymes et les éditeurs de cartes heuristiques (les premiers pour les trouver de nouveaux mots clés, les seconds pour les noter puis les archiver…).

    Noter les mots et expressions clés à utiliser

    ➜ Rassemblez dans une carte mentale en ligne des synonymes de l’expression clé « veille informationnelle » et ajoutez à votre carte des termes ou concepts voisins. Utilisez pour cela le site https://tobloef.com/text2mindmap/ ou https://text2mm.com/. Vous exporterez ensuite une liste au format .TXT que vous pourrez consulter si nécessaire avec un éditeur de texte.

    Voici d’autres sites permettant de réaliser des cartes mentales en ligne.

    Utiliser les alertes Google

    La plateforme Google propose un service très simple pour recevoir un mail dès qu’une nouvelle publication est repérée en lien avec un sujet défini par vos soins.

    Le mode d’emploi détaillé du service est accessible à cet adresse : https://support.google.com/websearch/answer/4815696?hl=fr

    Effectuer des recherches avancées avec Google

    Google met à la disposition des internautes plusieurs outils pour aider chacun à mieux définir ses requêtes. Les plus simples à utiliser sont accessibles via des boutons personnalisés ou des menus complémentaires placés à proximité du champ de saisie.

    Utiliser les fonctionnalités proposées visuellement par Google

    En utilisant les fonctionnalités disponibles sur les pages de résultats de recherche, il est également possible d’affiner sa recherche.

    • Consulter les images associées
    • Consulter les actualités associées
    • Consulter les livres associés
    • etc.

    Préciser ses recherches avec la syntaxe appropriée

    Il existe de nombreux autres moyens d’affiner sa recherche sur Google. Utiliser des guillemets, le signe moins ou des opérateurs booléens permet de préciser la requête.

    L’usage des guillemets pour rechercher des termes dans un ordre précis est désormais remplaçable par une recherche “Mot à mot” (Outils > Tous les résultats > Mot à mot)

    Deux fonctionnalités s’avèrent très utiles pour préciser ses recherches. La première consiste à cibler des résultats en provenance d’un site précis. La seconde consiste à rechercher un type de fichier particulier.

    ➜ Pour trouver tous les articles traitant de typographie sur le site grapheine.com, faites une recherche en saisissant la requête suivante : typographie site:grapheine.com

    ➜ Pour trouver tous les portfolios de design graphique disponibles au format pdf, faites une recherche en saisissant la requête suivante : portfolio design graphique filetype:pdf (en français) ou graphic design portfolio filetype:pdf (en anglais)

    Vous pouvez combiner les 2 filtres en ciblant un site de partage de fichiers pdf comme issuu.com ou calameo.com (le sujet est abordé plus en détails dans la section consacrée à la collecte des fichiers pdf).

    Pour en savoir plus sur les recherches avancées avec Google, je vous invite à consulter ces sites :

    Utiliser Google Scholar pour accéder à des textes universitaires

    Google Scholar permet d’effectuer une recherche parmi des articles et des publications universitaires présentés sous différents formats.


    Pour compléter votre formation, vous êtes invités à suivre le cours intitulé Collecter, traiter et publier les infos de veille.

    Catégories
    Com-Créa Cours annexes

    L’orientation des objectifs de communication

    Ce cours est un développement de la notion d’objectif de communication. Il est proposé ici en complément d’information sur la menée d’un projet de communication.

    La boussole des objectifs de communication

    En communication visuelle, prévoir et programmer les réactions du public confronté aux stimuli qui lui sont destinés relève de choix conscients de la part du concepteur du message. Des objectifs de communication clairement orientés aident à concevoir un dispositif de communication efficace. 8 orientations sont repérables, de telle sorte que se dessine le cadran d’une boussole de la communication.

    Un projet de communication, quelque soit le dispositif choisi, vise à modifier d’une manière ou d’une autre la façon d’être au monde du public cible. Ayant perçu un signal visuel précis, l’attention du destinataire est sollicitée : un processus perceptif neuro-psychologique est enclenché. Le destinataire du message, placé dans un état émotionnel (affectif), intellectuel (cognitif) et conatif particulier, modifie son comportement, ses gestes, ses pensées. Ses actions (ou réactions) sont statistiquement probables. Elles sont attendues par l’émetteur du message et elles sont anticipées par le concepteur graphique.

    On considère prioritairement 4 orientations des objectifs de communication (les orientations primaires). 4 orientations supplémentaires s’y ajoutent, positionnées entre les 4 premières (les orientations secondaires). Paradoxalement, ces orientations secondaires sont davantage formalisée dans le domaine de la littérature que dans celui de la communication visuelle.

    4 orientations primaires

    Les 4 orientations primaires des objectifs de communication s’articulent sur 4 facultés humaines d’être présent au monde. Les objectifs visés dans ces 4 orientations se différencient par le mode d’action voulue (positive ou négative, active ou passive, directe ou indirecte, etc). Chaque orientation correspond à une facette de l’humain en relation avec son environnement.

    • la perception physique
    • l’émotion individuelle
    • la réflexion intellectuelle
    • l’action concrète

    Chaque orientation est formulable en terme d’objectif principal de communication : faire percevoir, faire ressentir, faire comprendre, faire agir. Dans la pratique, en communication professionnelle, les objectifs visés sont plus précis, plus nuancés.

    Faire percevoir

    • Faire voir = montrer, mettre en évidence
    • Ne pas faire voir = ne pas montrer, ne pas mettre en évidence
    • Faire ne pas voir = cacher, dissimuler, masquer, mettre en retrait

    Faire ne pas voir” est un objectif de communication couramment visé dans un projet de communication visuelle ! Tous les éléments d’une affiche ne sont pas nécessairement à mettre en avant. De nombreuses mentions obligatoires sont mises en page en visant cet objectif (sur de nombreux supports).

    ➜ Vous pouvez compléter la liste des objectifs perceptifs en collectant toutes les visées possibles pour chacun des 5 sens ou canaux de perception. Faire écouter ou entendre concerne par exemple le canal auditif.

    Faire ressentir = émouvoir

    • Faire aimer = rendre séduisant, rendre attractif
    • Ne pas faire aimer = rendre peu attractif
    • Faire ne pas aimer = faire détester

    Dans les enseignements habituels sur les objectifs de communication, les auteurs insistent sur l’objectif “faire aimer”. Ce n’est pourtant pas le seul objectif affectif envisageable !

    ➜ Choisissez d’autres verbes exprimant une émotion et complétez la liste des objectifs affectifs. Faire se sentir joyeux ou triste se dit rendre joyeux ou triste. Rendre heureux ou malheureux est un objectif affectif de communication.

    Faire comprendre

    • Faire intégrer à un système de référence = expliquer
    • Ne pas faire intégrer à un système de référence = ne pas expliquer
    • Faire ne pas intégrer à un système de référence = rendre confus

    Faire agir

    • Faire faire une action = prescrire, ordonner, suggérer (une activité)
    • Ne pas faire faire une action = ne pas prescrire, ne pas ordonner, ne pas suggérer
    • Faire ne pas faire une action = prescrire, ordonner, suggérer (une passivité)

    ➜ Comme pour les deux premiers objectifs, vous pouvez compléter les liste en élargissant le lexique se rattachant aux objectifs cognitifs puis conatifs.

    4 orientations secondaires

    Les 4 orientations secondaires des objectifs de communication s’articulent sur 4 autres moyens d’être présent au monde.

    • l’imagination
    • la mémorisation et la remémorisation
    • la conviction
    • l’information

    Comme pour les orientations primaires, chaque orientation est formulable en terme d’objectif principal de communication : faire imaginer, faire mémoriser, faire croire, faire connaître. Les objectifs concrètement visés sont là aussi plus précis et plus nuancés… et plus nombreux !

    Faire imaginer

    • Faire visualiser intérieurement une réalité fictive ou probable
    • Ne pas faire visualiser intérieurement une réalité fictive ou probable
    • Faire ne pas visualiser intérieurement une réalité fictive ou probable

    Faire mémoriser et se remémorer

    • Faire retenir provisoirement une information
    • Faire retenir durablement une information
    • Faire ne pas retenir provisoirement une info = faire oublier provisoirement une info
    • Faire ne pas retenir durablement = faire oublier durablement une info

    Faire croire

    • Faire admettre une opinion ou une croyance = argumenter, convaincre
    • Ne pas faire admettre une opinion ou une croyance = ne pas argumenter, ne pas convaincre
    • Faire ne pas admettre une opinion ou une croyance = contre-argumenter, convaincre du contraire

    Faire connaître

    • Faire savoir = informer, diffuser une information, porter un fait à la connaissance du public
    • Ne pas faire savoir = ne pas informer, ne pas diffuser une information, ne pas porter un fait à la connaissance du public
    • Faire ne pas faire savoir = censurer, empêcher la diffusion d’une information, interdire qu’un fait soit porté à la connaissance du public
    • Faire savoir des non-faits = désinformer, diffuser une information altérée (tronquée, modifiée, fictive, trompeuse, tendancieuse, etc)
    • etc

    Une remarque sur la captation de l’attention

    La mémorisation peut être envisagée comme une composante de l’information (placée dans le schéma de synthèse sur le même axe que la mémorisation). Le faire-savoir inclue sans doute le “faire-mémoriser” et le “faire se remémorer”.

    Dès lors, la captation de l’attention prendrait la place de la mémorisation, avec pour objectif associé de faire considérer l’information comme intéressante voire attractive.

    Cet objectif est mentionné par le publiciste Eliot St. Emo Lewis au tout début du XXe siècle. Son analyse de l’action publicitaire se résume en 4 lettres : AIDA (A pour Attention, I pour Intérêt, D pour Désir et A pour Action). D’autres lettres ont été rajoutées depuis, dont un S pour Satisfaction (il s’agit toujours d’émotion !).

    On devrait célébrer le centenaire de la formule AIDA, tellement cet acronyme a été utilisé, enseigné et mis en pratique pendant les 100 dernières années 😀

    Documentation générale :

    Catégories
    CC1-cours Com-Créa

    Les contrastes typographiques

    Cet article est un complément d’information sur l’utilisation du contraste en design graphique.

    Pour créer des tensions visuelles dans une composition et pour favoriser la lecture du message à transmettre, le designer graphique utilise plusieurs types de contraste. Concernant la structuration, la stylisation et la composition des textes, plusieurs contrastes peuvent être mis en œuvre. Ils s’appliquent généralement à la différenciation entre :

    • les titres (lecture de repérage – textes courts) et les paragraphes (lecture suivie – textes longs).
    • les textes normaux et les textes mis en évidence (textes importants ou emphatiques) ou mis en retrait (mentions obligatoires, conditions de ventes, etc.)
    Tableau extrait de “Aide au choix de la typographie”, de Gérard BLANCHARD, publié aux ateliers Perrousseaux.

    Sommaire

    Inventaire de contrastes typographiques

    Les contrastes d’écriture

    Les contrastes d’écriture ont été utilisés très tôt dans l’histoire de l’écriture, pour distinguer le début des chapitres (lettrine ou incipit) et le texte lui même. Cette distinction par un changement d’écriture s’est étendue à l’inscription des titres.

    Les contrastes d’écriture sont une forme particulière des contrastes de forme et de structure.

    • romain (humanistique) / italique (chancelière)
    • romain (humanistique) / anglaise (cooperplate)
    • onciale (celtique) / romain (humanistique)
    • onciale (celtique) / italique (chancelière)
    • autres contrastes d’écriture

    Les contrastes de famille typographique

    Les contrastes de famille typographique sont une forme particulière des contrastes de forme ou de structure et une généralisation des contrastes d’écriture.

    • serif (sérieuses) / sans serif (neutres)
    • display (expressives) / sans serif (neutres)
    • handwriting (scriptes et cursives manuscrites – amicales) / sans serif (neutres)
    • handwriting (scriptes et cursives manuscrites – amicales) / serif (sérieuses)
    • lettres toscanes (tuscan letters) / lettres
    • autres contrastes de familles de polices

    Les contrastes de forme ou de structure

    Les contrastes de forme ou de structure précisent les différences identifiables entre plusieurs types d’écritures ou de lettrages.

    Notez que le terme “lettre contrastée” désigne un type de lettres
    présentant une différence de graisse entre ses parties (https://fonts.google.com/knowledge/glossary/contrast).
    On parle de pleins et de déliés pour les lettres calligraphiques.

    • contrasté (différence entre pleins et déliés) / uniforme (traits de lettre de même épaisseur)
    • haut de casse (capitales ou majuscules) / bas de casse (minuscules)
    • avec empattements rectangulaires / sans empattement
    • avec empattements filiformes / sans empattement
    • avec empattements triangulaires / sans empattement
    • avec empattements fourchus / sans empattement
    • scripte (détaché) / cursive (attaché)
    • droit (vertical) / incliné (penché)
    • élargi (étendu) / étroitisé (condensé)
    • grand ou très grand / petit ou très petit
    • gras / maigre
    • rectiligne / curviligne
    • rectangulaire / circulaire
    • géométrique / organique
    • avec bordure ou contour / sans bordure ou contour
    • avec motif ou texture / sans motif ou texture
    • avec relief / sans relief
    • autres contrastes de forme ou de structure

    Les contrastes de couleur

    Les contrastes de couleur concernent la couleur des textes et la couleur du fond sur lequel le texte est présenté.

    Notez que l’expression “couleur typographique” ou “gris typographique”
    désigne l’intensité du gris produit par le mélange optique du texte
    sur la couleur du papier.

    • couleur / noir et blanc
    • couleur foncée / couleur claire
    • couleur chaude / couleur froide
    • couleur vive (saturée) / couleur terne (désaturée)
    • autres contrastes de couleur

    Les contrastes de composition typographique

    Les contrastes de composition typographique concernent des moyens déployés pour différencier deux textes par leur positionnement dans la page. Il n’est plus question de formes ou de dessin des lettres, mais plutôt de mise en page des lettres, des mots, les lignes, des colonnes et des textes.

    • ligne de texte horizontale / ligne de texte verticale
    • ligne de texte horizontale / ligne de texte inclinée
    • lettres disposées horizontalement / lettres disposées verticalement
    • lettres normales ou espacées / lettres serrées
    • lettres normales ou serrées / lignes espacées
    • autres contrastes de composition typographique

    Contrastes et combinaisons typographiques

    Les combinaisons typographiques proposent d’associer 2 polices de caractères de manière harmonieuse. À vrai dire, l’esthétique n’est pas le seul critère d’association. la combinaison des polices de caractères doit aussi répondre à un besoin fonctionnel.

    Pour associer 2 polices de caractères, il convient de définir quel est le type de lecture des textes utilisant l’une et l’autre des fontes sélectionnées. Une lecture suivie de texte courant de petite taille n’exige pas les mêmes caractères typographique qu’une lecture de repérage de titres courts présentés dans un corps important.

    Si vous recherchez une police de caractères pour les textes de titrage et une police de caractères pour les textes de labeur, éliminez d’emblée les propositions associant deux polices expressives ou amicales décoratives. En effet aucune d’entre elles ne pourra être utilisée pour la lecture suivie.

    En savoir plus

    Voir des illustrations sur le sujet

    Articles traitant du contraste et des combinaisons typographiques

    Articles en anglais sur le même sujet