Au cours de cette activité, vous allez effectuer une mise en page simple en suivant une méthode progressive, en commençant par la structuration des contenus puis par la structuration des blocs d’information. La structuration de l’affiche complète s’effectuera en dernier, en appui sur une grille de composition.
Prérequis et objectifs
Prérequis
Être capable d’utiliser Illustrator pour déplacer, positionner et redimensionner des objets graphiques simples
Être capable de préparer et sauvegarder un fichier de dessin vectoriel en local et sur des supports externes
Objectifs
Être capable de structurer un texte en vue de la réalisation d’une affiche simple présentant plusieurs blocs d’information
Être capable de composer des blocs d’information utilisables de manière modulaire pour composer une affiche simple en utilisant un style typographique imposé
Être capable de composer une affiche simple en utilisant des blocs d’information préalablement composés et validés
Outils et matériels
Feuilles quadrillées (carreaux de 5mm de côté) et stylo à bille (ou équivalent)
Logiciel de dessin vectoriel Illustrator (fichier en mode RVB)
Vous respecterez l’une ou l’autre des contraintes typographiques suivantes : utiliser les polices de caractères mises au point lors de l’activité Créer une police de caractères ou utiliser une des polices librement téléchargeables proposées en exemple pour l’activité de création d’une police de caractère cursive géométrique.
Structuration
Découper, hiérarchiser et ordonnancer le texte suivant : Du 10 octobre au 10 novembre 2024, exposition Architectures typos, Galerie COA, Montréal.
Composer 3 blocs d’information distincts en utilisant la police de caractères conçue lors de la séance précédente, remise sous forme vectorisée sur une page Illustrator. Conserver la même grille de positionnement (carrés de 5mm de côté, page A4 orientée en mode portrait, grille magnétisée)
Composer l’affiche de présentation de l’expo “Architecture typos” en utilisant les blocs d’information composés préalablement.
Illustration
Aucune illustration n’accompagnera le texte de l’affiche. Seuls des jeux typographiques (motifs typographiques répétitifs, textures typographiques, filigranes, etc.) pourront agrémenter la composition.
Livrables
Remettre au formateur un fichier PDF de l’affiche, créé en effectuant un “Enregistrer sous” dans Illustrator, ainsi qu’une image JPEG de l’affiche, créée en effectuant un “Exporter pour les écrans”.
Critères de réussite
Critères élémentaires de réussite
Le texte est découpé en blocs cohérents.
Chaque bloc est composé de manière à faciliter la lecture des informations.
Les blocs sont assemblées dans l’affiche de manière à favoriser la lecture des informations importantes.
Critères avancés de réussite
Des marges équilibrées, minimales ou confortables, séparent les contenus des bords des blocs, des cadres ou de l’affiche.
Le potentiel graphique de la police de caractères géométrique est exploité de manière créative.
Les blocs d’informations et leurs contenus sont alignés de manière cohérente sur des axes directeurs.
Des zones de repos du regard ont été aménagées dans l’espace de composition.
Ce cours résume les points essentiels d’une dimension incontournable de la couleur : ce que les couleurs disent à ceux qui les perçoivent. Un designer graphique anticipe cette signification culturelle pour styliser ses produits de communication de manière à s’adapter aux utilisateurs des produits.
Les connotations culturelles des couleurs
➜ Exercices Répondez au sondage lancé par le site pourpasunrond.fr
Regardez la vidéo ci-dessous. Elle pose les bases de ce qui est ensuite développé dans le cours.
Couleurs, histoire et cultures
Chaque période de l’histoire européenne a eu ses couleurs attitrées. Des ouvrages spécialisés permettent de repérer ces couleurs. Un site en présente une synthèse :
Notre culture occidentale contemporaine a non seulement ses couleurs préférées mais elle a développé une symbolique globale des couleurs, souvent prise en compte en design graphique.
Dans les limites de la culture à laquelle s’adresse tel ou tel produit de communication, des outils et certaines études permettent d’affiner la connaissance des codes chromatiques en vigueur dans tel ou tel secteur.
Couleurs et secteurs d’activité
Interface de picular.co
https://picular.co/ — Picular est un outil utilisant les couleurs des images trouvées dans Google Images.
Les couleurs font vendre. De nombreuses décisions d’achat repose sur la couleur du produit proposé, la couleur de son emballage ou celle de son étiquette.
Dans une identité visuelle les couleurs choisies ont autant sinon plus plus d’impact que la typographie ou le visuel utilisé. On ne choisit pas les couleurs d’un logo et d’une charte graphique à la légère (et surtout pas en fonction de nos goûts) !
Dans la pratique, vous serez confrontés à la nécessité d’utiliser des nuanciers de couleurs privilégiant la bonne lisibilité des textes. Vous devrez veillez à ce que le ratio de contraste entre la couleur de ces textes et la couleur du fond soit suffisant. Ce cours vous donne les indications nécessaires pour construire des nuanciers garantissant la lisibilité des textes.
Les normes d’accessibilité
Les normes d’accessibilité mettent l’accent (entre autres exigences) sur la nécessité de distinguer la forme sur le fond, pour toutes les personnes, y compris celles qui ne peuvent pas distinguer toutes les couleurs.
Ces normes mettent donc l’accent sur le contraste de luminosité entre la forme et le fond sur lequel cette forme se détache. Le contraste de luminosité entre deux couleurs joue un rôle clé dans la lisibilité des textes affichés avec ces couleurs.
Ces normes s’avèrent contraignantes dans le design des sites Web. Elles sont cependant nécessaires pour nous amener à prendre en compte les différents publics auxquels sont destinés nos produits de communication !
La traduction française agréée des WCAG 2.1 indique : « Afin de répondre aux besoins de divers groupes et de différents contextes, trois niveaux de conformité ont été définis : A (le plus bas), AA et AAA (le plus élevé). »
L’Union européenne recommande le niveau double A (AA). C’est également le niveau qu’on attend pour les sites concernés par le RGAA (Règlement Général d’Amélioration de l’Accessibilité, équivalent européen du WCAG). Pour être conforme au RGAA, il est nécessaire de valider l’ensemble des critères A et AA
Résumé des consignes officielles au niveau européen
La norme AA – RGAA 4.1.2 impose, concernant le texte d’une page Web, le respect des consignes suivantes (j’ai simplifié la formulation du texte officiel, beaucoup plus détaillé) :
Dans chaque page web, le texte et le texte en image sans effet de graisse d’une taille restituée inférieure à 24px (18pt) doit vérifier la condition suivante : le rapport de contraste entre le texte et son arrière-plan est de 4.5:1, au moins ;
Dans chaque page web, le texte et le texte en image en gras d’une taille restituée inférieure à 18,5px (14pt) doit vérifier la condition suivante : le rapport de contraste entre le texte et son arrière-plan est de 4.5:1, au moins ;
Dans chaque page web, le texte et le texte en image sans effet de graisse d’une taille restituée supérieure ou égale à 24px (18pt) doit vérifier la condition suivante : le rapport de contraste entre le texte et son arrière-plan est de 3:1, au moins ;
Définition d’un nuancier ou palette fonctionnelle
Nous nommerons palettes ou nuanciers fonctionnel(le)s ou accessibles les palettes ou nuanciers tenant compte des normes d’accessibilité. Nous parlerons aussi de palettes ou nuanciers dont les valeurs sont régulièrement étagées.
Voici un schéma mettant en rapport des niveaux de luminosité et des ratios de contraste normalisés :
➜ Exercices
Choisissez des couleurs dans hsluv.org en fixant leur luminosité sur les pourcentages proposés dans le schéma ci-dessus et vérifiez avec un outil de contrôle de ratio de contraste si les ratios affichés sur le blanc et le noir sont justes (à peu de choses près et dans la mesure où ils sont conformes aux normes visées).
➜ Il se peut, pour certaines teintes, que vous soyez amenés à légèrement éclaircir ou assombrir la couleur choisie pour atteindre la norme annoncée. Comme il est précisé sur le schéma, les valeurs de luminosité sont approchantes. Nous sommes ici confrontés à ce que nous pourrions nommer les niveaux clés de luminosité.
Choisissez une couleur moyenne (49% de lumnosité) et trouvez une couleur proche du blanc présentant, avec la couleur moyenne, un ratio de 4,5 (norme AA). Utilisez pour cela un outil de contrôle du ratio de contraste (liste ci-dessous).
➜ Vous disposerez alors d’une teinte de blanc coloré (blanc cassé), utilisable à la place du blanc pure dans les nuanciers de 3 couleurs réversibles respectant la norme AA.
Construisez une palette de 5 couleurs dont le noir et le blanc, intégrant une couleur claire et une couleur foncée. Conservez la palette mise au point en utilisant l’outil “Export” proposé sur coolors.co.
Sur l’image ci-dessous figurent les ratios de contraste mesurés avec Colorable.
Annotations effectuées avec Skitch
➜ Quelles sont les couleurs qui ne doivent jamais être utilisées l’une sur l’autre pour présenter du texte ? Pensez-vous qu’il soit possible d’utiliser un blanc cassé à la place du blanc #fff, sans modifier les autres couleurs ?
Outils de contrôle du ratio de contraste des couleurs
Voici une liste d’outils permettant de contrôler le ratio de contraste entre deux couleurs.
Construisez un nuancier fonctionnel de 3 couleursréversibles, respectant la norme AA Large, à partir d’une sélection aléatoire de 3 couleurs sourdes (avec Muted Colors sur CodePen).
Construisez (avec Color Review et Colorable), à partir d’une photo de votre choix, un nuancier fonctionnel de 3 couleurs réversibles respectant la norme AA Large.
Outils de construction de palettes fonctionnelles
Il existe des outils mis au point pour (sur le papier…) faciliter le travail des designers graphiques en matière de création de palettes fonctionnelles. Ils ne sont pas d’une prise en main aisée. Leonardo Color a été un temps relativement fonctionnel, de mon point de vue il ne l’est plus du tout.
https://leonardocolor.io/theme — Outil mis au point par Adobe et donc l’interface s’est terriblement compliqué au fil des années !
https://palettte.app — Outil à l’interface attrayant mais dont l’utilité pratique reste à démontrer pour les débutants.
Construire des nuanciers normalisés en se basant sur la luminosité
En recherchant prioritairement à construire des nuanciers fonctionnels constitués de couleurs réversibles, le schéma suivant permet de construire de tels nuanciers en se basant uniquement sur la luminosité des couleurs (toujours mesurée dans hsluv.org).
Les nuanciers constitués de couleurs réversibles permettent de produire des variantes d’une composition en changeant juste le rôle attribué aux couleurs. Par exemple, le changement de la couleur dominante modifie complètement la perception d’une composition. Si toutes les couleurs peuvent se lire les unes sur les autres, le changement de fonction des couleurs s’effectue sans perte de lisibilité.
➜ Exercice
Vérifiez la pertinence du schéma ci-dessus en créant, d’après les indications de pourcentage de luminosité indiqués, des nuanciers fonctionnels de 3 couleurs réversibles respectant au moins la norme AA Large (ratio de contraste supérieur à 3, entre la couleur de premier plan et la couleur d’arrière plan). Utilisez hsluv.org et l’outil de contrôle de ratio de votre choix. Sauvegardez vos nuanciers en utilisant coolors.co.
Palettes de couleurs moyennes
En disposant d’une couleur dont la luminosité se situe entre 40 et 60%, vous êtes certains que cette couleur présentent un contraste suffisant sur le blanc et le noir pour répondre à la norme AA Large (ratio de contraste supérieur à 3).
Pour répondre à la norme AA (ratio de contraste supérieur à 4,5), il convient d’être plus prudent. La luminosité de la couleur moyenne doit alors se situer autour de 50%. Cependant, si nous voulons vraiment viser la norme AA, à la fois sur le blanc et sur le noir (pour garantir la réversibilité des couleurs) cette luminosité varie selon les teintes. Il convient alors d’effectuer un contrôle de ration de contraste.
Voici des pages Web sur lesquelles vous pouvez trouver ces couleurs moyennes “idéales” (les ratios de contraste sur le blanc et le noir ont été vérifiés).
➜ Cette palette de 63 couleurs moyennes a été réalisée par mes soins. Vous constaterez une chose : bien que les ratios de contraste de chacune de ces couleurs sur le noir et le blanc soient très proches, les texte en blanc sur chaque couleur moyenne se lisent majoritairement mieux que les textes en noir sur ces couleurs. J’en ignore la raison, mais ce constat doit cependant être pris en compte pour améliorer le confort de lecture des sites Web que vous réaliserez.
Nuanciers fonctionnels prêts à l’emploi
À la fin de la page Web ci-dessus, plusieurs liens conduisent vers des chartes graphiques de grandes entreprises utilisant des palettes de couleurs fonctionnelles. Il est tout à fait possible de les utiliser pour des projets de communication en ligne. Les nuanciers de couleurs ne sont pas soumis aux droits liés à la propriété intellectuelle !
Si vous souhaitez les utiliser, prenez le temps d’examiner comment fonctionnent ces palettes de couleurs étagées.
Le fonctionnement de ces palettes normalisées repose souvent sur le principe de saut de couleurs. Le nuancier mis au point par Matthew Howel (section suivante) repose sur le même principe.
en intercalant 1 couleur, on obtient un ratio de contraste de 3 (norme AA Large) entre les 2 couleurs de part et d’autre de la couleur intercalée ;
en intercalant 2 couleurs, on obtient un ratio de contraste de 4,5 norme AA) entre les 2 couleurs de part et d’autre des 2 couleurs intercalées.
en intercalant 3 couleurs, on obtient un ratio de contraste de 7 (norme AAA) entre les 2 couleurs de part et d’autre des 3 couleurs intercalées.
24 palettes monochromes sont disponibles, plus la palette des gris. 25 teintes disponibles, en 6 valeurs chacune, font 150 jetons de couleurs (150 color tokens) à combiner. Il vous suffit de piocher parmi les 150 couleurs proposées pour construire vos nuanciers fonctionnels.
Vous remarquerez que Matthew Howel n’utilise dans ses palettes ni le noir ni le blanc. Avec les couleurs proposées, il n’est donc pas possible de créer un nuancier fonctionnel de plus de 2 couleurs réversibles respectant la norme AA.
Les nuanciers fonctionnels de Yves Goguely
Je vous propose maintenant une palette réalisée par mes soins. La page mérite un traitement stylistique plus sympathique, je vous l’accorde, mais en attendant mieux cette palette élargit le champ des nuanciers possible. Prenez en compte les indications mentionnées sur l’échelle des gris pour comprendre quels sont les ratios de contraste entre les couleurs de chaque rangée (il s’agit des ratios présentés sur le schéma montré en tout début de cours).
Outils nécessitant plus de travail de mise au point
Plusieurs outils proposent depuis de nombreuses années la création de palettes de couleurs. Certains d’entre eux autorisent la personnalisation des couleurs choisies. En sachant donc ce qu’il convient d’obtenir (tel nombre de couleur, réversibilité des couleurs ou non, telle norme d’accessibilité, telle symbolique de la couleur dominante), il est possible de partir d’un nuancier et d’en personnaliser chaque couleur pour rendre le nuancier fonctionnel. Cela dit, l’exercice peut s’avérer une belle prise de tête !
Outil de construction de nuanciers basé sur la théorie des couleurs
Adobe a fait évoluer un de ses outils phare de création de palettes de couleurs. Adapté à la création de palettes pour l’illustration, il s’avère moins pratique pour créer des nuanciers fonctionnels.
Essayez de construire un nuancier fonctionnel de 5 couleurs (dont le blanc et le noir), basé sur un accord analogue avec la roue chromatique d’Adobe Color.
Vous allez vite constater que même en utilisant le mode TSL (Teinte Saturation Luminosité) un résultat cohérent est laborieux à obtenir !
Outils de construction de nuanciers étagés allant d’une teinte à une autre
Quelques outils permettent de générer automatiquement un nombre déterminé de couleurs intermédiaires allant d’une couleur initiale à une autre. L’idée n’est pas mauvaise en soi mais la volonté de respecter une norme d’accessibilité nous amènera inévitablement à des ajustements.
En utilisant chacun des outils proposés ci-dessus, construisez un nuancier étagé de 3 couleurs réversibles, respectant la norme AA Large. Quel est l’outil le plus approprié pour construire un tel nuancier ?
Vous trouverez sur le Web et dans de nombreux livres (voire dans tous les livres traitant de design graphique…) des explications plus ou moins détaillées sur la théorie des couleurs. La formule est facile à comprendre mais son application pratique en webdesign nécessite un énorme travail de correction ! La théorie des couleurs ne permet pas de régler les problèmes de contraste et donc de lisibilité des textes. Elle ne résout pas non plus les problèmes de cohérence symbolique des couleurs d’un nuancier. Alors à quoi sert-elle ? Je vous le dis d’emblée : elle ne sert à rien… mais comme tout le monde en parle, je vais vous en parler aussi. Et je vais vous prouver son inutilité (… du moins en webdesign) !
La théorie des couleurs et de leur harmonie
J’ai sélectionné deux sites pour vous permettre d’en apprendre un peu plus sur la théorie des couleurs. Prenez le temps d’examiner de quoi il est question et ce qu’il nous est proposé de faire pour créer des nuanciers harmonieux.
La planche ci-dessus montre quels sont les types d’accords colorés réalisable en utilisant un cercle chromatique.
➜ Exercice
Téléchargez puis convertissez en niveaux de gris l’image présentée plus haut. Évaluez à l’œil nu le nombre de couleurs ayant approximativement la même valeur (même luminosité) dans les accords proposés (couleurs placée dans les cercles, aux sommets des figures géométriques). Que constatez-vous ?
Je vous rappelle qu’un des impératifs auquel doit répondre un webdesigner est la lisibilité des textes présentés à l’écran. Si des couleurs du nuancier qu’il choisit ont la même valeur (luminosité) — voire une luminosité voisine — il ne peut les utiliser pour présenter du texte. Il peut les utiliser pour les images du site… mais il y a toutes les chances qu’il ait besoin de les assombrir ou de les éclaircir pour qu’on distingue quelque chose dans ces images !
Un designer n’a pas besoin d’accord coloré (… une palette de couleurs harmonieuses), il a besoin de couleurs qui fonctionnent les unes avec les autres pour garantir la visibilité des contenus mis en page.
Utilisez la roue chromatique Adobe Color pour créer un nuancier (ou thème coloré, selon la terminologie d’Adobe). Passez votre écran en niveaux de gris ou faites une capture d’écran que vous convertirez ensuite le thème créé en niveaux de gris. Constatez-vous la même chose que lors de l’exercice précédent ?
Vous ferez les mêmes constats en utilisant la roue des couleurs de Canva. Vous les ferez d’autant plus rapidement que son fonctionnement est plus rudimentaire que celle d’Adobe. On dirait que tout est fait pour que les valeurs des couleurs soient les plus proches possibles ! Allez vers le centre de la roue : plus vous approchez du centre plus les couleurs se rapprochent de la valeur du gris neutre. Éclaircissez ou assombrissez les couleurs en utilisant le cercle externe : plus vous forcez dans un sens ou dans l’autre, plus les couleurs obtenues ont une valeur proche !
Mes remarques concernant la roue des couleurs de Canva concernent son utilisation non personnalisée. En effet, chaque couleur peut être éditée et personnalisée. Dans le cas d’une personnalisation des couleurs d’une palette, quels sont les objectifs visés par cette personnalisation ? Ces objectifs ont-ils un rapport avec la théorie des couleurs telle qu’elle est présentée le plus souvent ? Y aurait-il des critères d’harmonie que peu d’experts mentionnent et qui ne sont pas implémentés dans les outils de créations de nuanciers ?
Les palettes de couleurs issues des outils basés sur la théorie des couleurs ne sont pas utilisables à l’état brut en webdesign (voire même en print-design) !
Pourquoi encourager l’utilisation d’outils soit disant “professionnels” pour créer des nuanciers qui, dans la majorité des cas vont entraîner des problèmes de visibilité et de lisibilité s’ils ne sont pas totalement modifiés ou presque ?
Un remède à la théorie des couleurs
Remettons les priorités dans le bon ordre. Un designer graphique ou un webdesigner doit penser la couleur en termes de fonctionnalité (visibilité et lisibilité), en termes de symbolique (culturelle et sectorielle) et enfin en terme d’impact émotionnel.
➜ Le choix de couleurs fonctionnelles dépend du ratio de contraste entre chaque paire de couleurs du nuancier choisi. Les outils à utiliser sont ceux qui permettent de mesure ce ratio de contraste ou ceux qui proposent des couleurs respectant telle ou telle norme d’accessibilité.
➜ Le choix de couleurs cohérentes sur le plan symbolique dépend de l’étude des codes chromatiques en usagedans le contexte culturel du public cible. Plus précisément encore, ce choix dépend de l’étude des codes chromatiques en usage dans le secteur d’activité du public cible.
➜ Le choix de couleurs ayant un impact émotionnel approprié dépend de l’objectif de communication visé. S’agit-il de choquer, d’apaiser, de stimuler, de faciliter la mémorisation, la concentration, l’action ?
Aucun outil ne peut effectuer ces choix chromatiques de manière mécanique. Il se peut cependant qu’une intelligence artificielle convenablement questionnée apporte des réponses pertinentes. Il faudra toutefois évaluer le degré de pertinence des propositions de l’IA. Il faudra donc disposer de critère d’évaluations… autrement dit avoir fait les observations et les analyses requises au préalable !
Pour ce qui est de l’harmonie des nuanciers utilisés, vous constaterez très vite que les nuanciers fonctionnels sont toujours harmonieux, en particulier quand il prennent en compte la répartition quantitative des couleurs !
Au cours de cette activité, vous allez animer une mascotte mise au point par vos soins. L’animation sera réalisée dans Illustrator, image par image exportées en PNG puis produite au format GIF avec gifmaker.me. L’animation produite pourra être intégrée dans un décor figuratif ou abstrait réalisé dans canva.com.
Animer en boucle image par image
L’animation à réaliser doit pouvoir tourner en boucle indéfiniment.
Sur l’animations ci-dessus, observez la manière dont débutent et finissent Les mouvements les plus simples. Renseignez vous sur les 12 principes de l’animation.
Trouver des modèles
Si vous devez reproduire un mouvement en boucle, observer-le dans la nature ou procurez-vous une courte séquence animée mettant en scène le mouvement à reproduire.
➜ Il existe de courtes vidéos, proposées en ligne par Shutterstock, susceptibles de vous aider à trouver comment animer vos mascottes.
Vous pouvez les exploiter image par image en les convertissant au format GIF. Pour cela, faites un clic droit sur les vidéos pour copier l’URL de la vidéo. Vous collerez cette URL dans un convertisseur MP4 to GIF acceptant de récupérer des vidéos en ligne.
➜ Online Convert permet ainsi de récupérer une vidéo en ligne. Ne modifiez pas les réglages par défaut. Après conversion, vous disposez d’une séquence d’images fixes.
Les images obtenues ainsi vous serviront de modèle dans Illustrator pour trouver la juste pose de votre mascotte, image par image. Vous pourrez également savoir combien d’images utiliser pour réaliser une boucle complète.
➜ Pour cette animation 21 images sont suffisantes pour réaliser une boucle… même si l’animation GIF exportée après conversion est constituée de 126 images !
Animation GIF avec gifmaker.me
Les images réalisées avec Illustrator doivent être exporter en png (idéalement sur fond transparent pour pouvoir créer une animation GIF avec fond transparent.
Le dessin image par image nécessite du temps. Je vous recommande d’éditer une animation simple avec gifmaker.me puis de l’améliorer progressivement.
Première version d’une l’animation réalisée par Mickaël
Version suivante de la même animation
Il reste encore beaucoup de travail à faire pour rendre le personnage plus mobile et le vol plus réaliste mais vous pouvez noter quelles ont été les améliorations apportées entre les 2 versions.
Intégration dans canva.com
Une animation GIF peut être importée dans CANVA puis intégrée dans un décor figuratif ou un environnement abstrait.
CANVA permet l’exportation des animations au format MP4 ou GIF.
Veillez à conserver quelques éléments statiques dans votre image afin de permettre au regard de se reposer.
Dans l’exemple ci-dessous, à titre expérimental, un effet balayage a été paramétrée en début d’animation. La durée de l’animation a été fixée à 10 secondes (13 battements d’ailes de fée…).
Cliquer sur l’image pour voir l’animation
Utilisation éventuelle d’After Effect
Les plus expérimentés peuvent réaliser l’animation de leur mascotte avec After Effect. L’utilisation de ce logciel n’est pa au programme de la formation Com-Créa. L’animation ci-dessous a été réalisée par Fabien, en utilisant les fonctionnalités de base d’After Effect.
L’animation d’un logo permet d’envisager la création d’encarts Web animés. L’exemple ci-dessous est conçu (toujours dans After Effect) pour tourner en boucle.
Lors de cette activité, vous allez mettre en place tous les éléments d’un gabarit de livret 8 pages recto seul pour l’utiliser ensuite directement dans l’application et produire numériquement les livrets de votre choix.
L’application est accessible en ligne. De nombreuses fonctionnalités sont disponibles gratuitement et suffisent amplement pour prendre en main l’application. Tutos et vidéos en ligne permettent de s’initier à cet outil polyvalent très utilisé dans les entreprises.
Pour réaliser le gabarit de livret, nous allons utiliser un très petit nombre de fonctionnalités de Canva. Je vous montrerai, en début d’activité, où trouver les outils nécessaires dans les différents menus de Canva pour franchir les étapes de réalisation.
Si vous souhaitez vous perfectionner en toute autonomie, les ressources en ligne ne manquent pas. Il suffit de prendre le temps nécessaire pour réaliser les tutos !
Canva propose de nombreux tutoriels en vidéo, regroupés dans la rubrique design school (en anglais).
Les articles de Canva consacrés à chaque type de produit de communication regroupent plusieurs informations pratiques, à la fois techniques et méthodologiques, particulièrement utiles pour les débutants !
L’aide de Canva semble être traduite automatiquement en français…
Faites une recherche de vidéos avec l’entrée “Découvrir Canva”, vous n’aurez que l’embarras du choix !
J’ai repéré un tutoriel gratuit (en français) sur le site de tuto.com : Découverte de Canva. Vous pouvez vous inscrire et suivre ce tuto.
Pour réaliser le gabarit de livret, suivez les étapes indiquées dans le document ci-dessous (l’option de pliage choisi est l’option 2 du cours précédent).
Composer un livret dans Canva
Une fois le gabarit de livret validé par son impression et son assemblage (découpage et pliage), vous pouvez reprendre un des sujets de l’activité précédente ou choisir la thématique de votre choix pour finaliser un projet de livret avec Canva.
Si vous ne disposez pas d’une version payante de Canva (version Pro ou Education), veillez à ne pas utiliser de ressources iconographiques payantes. Ces ressources sont identifiables par la petite couronne jaune visible en bas à droite des images. Vous pouvez imprimer un projet avec ce type de ressources mais les images Premium seront couvertes d’une grille de losanges gris.
Pour vous permettre d’accéder rapidement aux ressources mises en ligne concernant la communication visuelle, j’ai rassemblé les principaux liens dans un bouquet digital.
Vous pouvez créer vos propres bouquets de liens en utilisant l’outil Digibunch, proposé gratuitement par ladigitale.dev.
Ce cours présente les fondamentaux de la communication, tels que je les structure dans le cadre de mon enseignement. Il s’adresse prioritairement aux étudiants en communication visuelle, aux futurs designers graphiques, designers UX-UI ou web-designers. Il présente le lexique fondamental de la communication, utilisé tout au long de la formation.
Plusieurs notions évoquées dans ce cours sont ensuite abordées en détail dans le cadre d’autres disciplines (marketing, gestion de projet de communication, community management, SMO, etc.).
L’utilisation de cartes Markmap, proposée pour visualiser l’articulation de plusieurs concepts, vise à prendre en main un outil de facilitation des apprentissages.
Les différents types de communication
La communication répondant à un besoin universel, elle est implantée dans tous les secteurs de l’activité humaine. Inventorier tous les domaines où s’exerce une communication professionnelle est une tâche difficile à finaliser. J’ai cependant essayé de lister quelques domaines clés et de les présenter sous une forme hiérarchisée avec Markmap.
Communication sectorielle
Un des critères de différenciation des différents types de communication est le secteur où s’exerce cette communication. Je vous propose une liste de plusieurs types de communication classés par secteur d’application.
J’ai choisi le terme générique de “communication sectorielle” pour désigner l’ensemble des communications mises en place dans tel ou tel secteur. Le terme “communication sectorielle” est toutefois communément utilisé pour désigner les sous-ensembles d’un type de communication spécifique à un plus vaste domaine.
communication internationale ;
communication nationale ;
communication politique ;
communication économique ;
communication culturelle ;
communication religieuse ;
communication environnementale ;
communication scientifique institutionnelle ;
communication académique ;
communication d’entreprise ;
etc.
➜ Cette liste est développée dans une carte interactive dont vous pouvez vous procurer le code source en Markdown pour éventuellement la compléter. Utilisez Stackedit pour la personnalisation et Markmap pour la visualisation sous forme de carte heuristique.
Quels sont les domaines dans lesquels vous souhaiteriez exercer votre métier de communiquant, après avoir validé vos titres professionnels ?
Types de communication selon d’autres critères
Le secteur d’activité n’est pas le seul critère de classement des différents types de communication. Il est possible de lister d’autres types de communication en choisissant le critère de la stratégie adoptée ou celui de la cible visée, etc. J’ai également tenté un classement hiérarchisé avec Markmap (cela peut être amélioré).
Les critères choisis sont les suivants :
En fonction du contexte de communication ;
En fonction de l’identité des acteurs impliqués ;
En fonction du nombre des acteurs concernés ;
En fonction de la cible visée par une organisation commerciale ;
En fonction des stratégies de communication adoptées ;
En fonction de la thématique des contenus communiqués ;
En fonction du mode de diffusion des messages ;
En fonction des canaux sensoriels sollicités ;
En fonction des canaux médiatiques de publication.
➜ Vous pouvez visualiser la carte interactive des types de la communication en cliquant sur l’image ci-dessous. J’ai mis à votre disposition le code source en Markdown.
Principaux composants d’un projet de communication
Pour fonctionner correctement, tous les types de communications inventoriés plus haut ont besoin de définir un plan de communication. Ce plan de communication prend en compte les éléments suivants :
le contexte de communication (le “marché”) ;
la stratégie de communication ;
les objectifs de communication ;
le public cible ;
le budget (moyens financiers) ;
les moyens techniques et humains à mettre en œuvre ;
les dispositifs de communication (ou médias) à utiliser ;
La communication s’effectue par des canaux sensoriels. Nous prendrons ici en compte les canaux visuel, auditif et tactile. En effet, ces canaux sont principalement utilisés dans le contexte professionnel qui nous concerne (voir plus haut).
Les canaux gustatifs et olfactifs sont laissés de côté… Toutefois, l’odeur d’un imprimé fraîchement sorti de presse est un élément pouvant être pris en compte dans un projet de communication.
En m’appuyant sur les canaux sensoriels, je distingue :
la communication visuelle ;
la communication auditive ;
la communication tactile.
Ces types de communication s’associent pour former :
la communication audio-visuelle ;
la communication tactilo-visuelle ;
la communication audio-tactile.
Voici un diaporama illustrant la notion de canaux sensoriels en personnalisant et en nommant les canaux perceptifs visuel, auditif et gestuel. Le canal gestuel est y présenté comme un “cousin” du canal visuel.
Appuyez sur la touche J pour visualiser toutes les diapositives, puis sur la touche T pour revenir en mode présentation — La touche P affiche un mode imprimable.
Angle perceptif et angle expressif
L’angle sensoriel focalise notre attention sur la dimension perceptive de la communication. Celle-ci se définit alors par les modalités de perception des messages transmis (visuellement, auditivement ou tactilement).
Un autre angle, celui de l’émission du message (angle expressif), conduit à l’utilisation d’autres termes pour définir la communication :
communication écrite, graphique, gestuelle, non verbale, kinesthésique et dactylologique ;
communication orale, verbale et paraverbale ;
communication par le toucher.
Voici une représentation sous forme de carte heuristique des liens entre les différents type de communication sensorielle :
La communication visuelle, auditive ou tactile se concrétise, du côté des designers, par la réalisation de produits de communication conçus pour une perception du message transmis par les canaux sensoriels mentionnés.
Ces produits (nommés aussi supports de communication) sont publiés afin que les messages transmis produisent sur un public ciblé, dans un contexte de communication précis, un effet attendu (objectif de la communication). Les produits de communication sont réalisés avec l’aide éventuelle d’outils numériques ou non-numériques.
La prise en compte des canaux sensoriels de communication, des messages à transmettre, des objectifs de communication visés, du contexte de la communication, des techniques utilisées et du public ciblé définit un dispositif de communication.
Les dispositifs de communication, envisagés de manière plus globale, sont souvent désigné comme médias voire comme canaux de communication, notamment dans le secteur du marketing. Il y est question de communication média et hors média, le médias en question se rapportant aux seuls médias de masse (PRATIC – Presse, Radio, Affichage, Télévision, Internet, Cinéma).
Communication digitale ou numérique
Il est souvent question aujourd’hui de communication digitale ou numérique. La réalisation des produits de communication passe le plus souvent par une phase de numérisation des informations à transmettre. La consultation-consommation des produits se fait par le biais d’appareils fonctionnant grâce aux technologies informatiques.
Le terme “digital” et “numérique” s’applique donc potentiellement à tout produit ou dispositif de communication faisant appel aux technologies informatiques. Dans les faits, la communication digitale ou numérique désigne la communication Web ou hébergée (communication Internet), dans toute sa diversité.
L’usage d’outils numériques n’est ni une fatalité ni une obligation, c’est un choix stratégique pris dans le cadre d’un projet de communication centré sur les besoins et les habitudes des acteurs du projet, en particuliers des utilisateurs finaux des produits de communication.
Catégories de produits ou supports de communication
Dans le cadre des pratiques professionnelles visées, je différencie quatre catégories de produits de communication (4 principaux dispositifs de com) :
les produits de communication imprimés (sur toutes sortes de supports imprimables) ;
les produits de communications projetés (sur des écrans opaques ou lumineux) ;
les produits de communications hébergés (sur des serveurs en ligne et consultables sur des appareils dédiés) ;
les produits de communications exposés (sur divers supports d’accrochage ou de fixation).
Ces catégories ne sont pas exclusives et des produit de communication plurimédia sont fréquemment réalisés puis publiés par le biais de plusieurs dispositifs de communication ou médias (imprimés et hébergés, hébergés et projetés, etc.).
Sur la page de tutoriels en françaisdu site de Canva (application en ligne de création de produits plurimédias), plusieurs produits de communication (ou supports) sont listés et détaillés. Ces produits appartiennent à l’un ou l’autre des dispositifs listés plus haut.
Composants des produits ou supports de communication
Chaque produit de communication, quel que soit le média ou dispositif par lequel il est publié, peut s’analyser en examinant deux composants fondamentaux :
les contenants du produit (pages, diapositives, sections, …) ;
les contenus des contenants (textes, images, sons, contenus mixtes, …).
Ces contenants et contenus s’analysent à leur tour en prêtant une attention particulière à trois aspects importants de leur présentation :
la structure (structure des contenants et structure des contenus) ;
le style (style des contenants et style des contenus) ;
la composition (disposition des éléments dans les différentes strates structurelles — produit, contenant, sous-contenant, …)
Ces aspects sont étudiés de manière détaillée dans la suite de la formation CC-1.
Au cours de cette activité, vous allez réaliser à la main des livrets de 8 pages destinés à être reproduit à la photocopieuse (impression recto seul).
Finalité de l’exercice :
Chacun choisissant de traiter un sujet ou deux, un groupe d’apprenants peu nombreux éditera une collection de livrets manuscrits portant sur les fondamentaux de la gestion de projet de communication imprimée et de la typographie.
Consignes de mise en œuvre
Les consignes de mise en œuvre sont communiquées en début d’activité, sous forme de documents photocopiés distribués à chacun.
Le livret est assemblé selon le principe illustré ci-dessous. Vous pouvez voir des images et des vidéos complémentaires sur Pinterest.
Attention : il y deux options de pliage pour obtenir un livret de 8 pages et chaque option présente un ordre des pages différent. L’autre différence notable entre les deux options est la disposition des plis. Ceci a une légère incidence sur l’ouverture du livret. Faites un test de pliage avant de choisir l’option qui convient le mieux à votre projet.
Liste des sujets à traiter
Parmi les sujets à traiter dans la collection de livrets envisagés, je vous propose de traiter les thèmes suivants :
Les 4 formes de lettres alphabétiques (capitale, minuscule détachée, minuscule attachée, majuscule)
En examinant attentivement les fiches proposées aux écoliers vous remarquerez des disparités concernant le tracé d’une même lettre (sur la même fiche). Je vous donne un indice : la lettre concernée est la dernière entrée dans l’alphabet.
Emploi des polices de caractères (article de l’Office québécois de la langue française inventoriant 4 familles de polices, symboles compris… où sont passés les amicales/handwriting ?)
Les 4 composants emboîtés d’un projet de communication
Le schéma ci-dessus résume graphiquement l’articulation entre les 4 composants-contenants d’un projet de com (contenus, contenants, produits publiés et dispositifs de communication). Produits et dispositifs peuvent être envisagés au pluriel.
Les 2 thèmes libres
La documentation sur les thèmes libres est laissée à l’initiative des auteurs.
Critères de réussite de l’activité
Prenez connaissance des critères de réussite de l’activité avant de vous lancer dans la réalisation du livret.
1 – Étape de la gestion-préparation
Les instructions transmises ont été lues et d’éventuelles questions ont été posées pour clarifier les attentes du commanditaire (rôle tenu par le formateur).
Une feuille blanche a été pliée et découpée selon les instructions données pour tester le dispositif proposé.
Un test d’impression du livret à plat a été réalisé en début d’activité avec la photocopieuse qui sera utilisée pour reproduire les originaux manuscrits.
Les marges d’impression du photocopieur et l’éventuel décalage de l’original sur la photocopie sont pris en compte pour la phase de conception.
Les contenus à intégrer ont été collectés et analysés avant de démarrer la phase de structuration du livret.
2 – Étape de la conception-réalisation
La répartition des contenus sur chacune des pages du livret est anticipée sous forme d’un “chemin de fer” complété à la main.
Le gabarit fourni est utilisé en adaptant les marges proposées à l’usage des doubles pages envisagé.
La 1re de couverture présente un titre annonçant clairement le contenu du livret.
Le nom de l’auteur est placé en 1re ou 4e de couverture.
Les pages intérieures présentent le contenu de telle sorte que le sujet abordé soit découpé en sections et en pages de manière cohérente.
Le “chemin de fer” complété a été validé par le commanditaire avant la réalisation manuscrite de la maquette-prototype.
Les marges intérieures sont prises en compte pour éviter que des textes se retrouvent alignés sur un pli après l’impression et le façonnage.
Un gabarit a été utilisé pour positionner les contenus sur chaque page.
Les écritures utilisées présentent des contrastes de forme, de taille et de graisse pour différencier les différentes catégories de texte (titres, intertitres, paragraphes, légendes, notes, etc.).
Critères optionnels
La double page centrale est exploitée pour associer des contenus de manière cohérente.
Les 2e et 3e de couverture sont exploitées pour présenter les contenus, soit en simples pages supplémentaires soit en doubles-pages
Une première maquette a été produite, analysée puis annotée, en vue de modification à apporter. Le prototype a ensuite été réalisé en tenant compte des observations effectuées et des solutions envisagées.
3 – Étape de l’impression-façonnage
Les marges d’impression du photocopieur et l’éventuel décalage de l’original sur la photocopie sont pris en compte au moment du tirage, pour éviter que des parties du manuscrit ne soient pas imprimées.
Le pliage des exemplaires reproduits est identique à celui du prototype validé et permet de prendre connaissance des contenus de manière satisfaisante.
Les couleurs reproduites par photocopie permettent de prendre connaissance des contenus de manière confortable pour tous les lecteurs.
4 – Étape de la distribution-diffusion
Chaque participant à l’activité dispose d’un exemplaire de tous les livrets produits.
D’autres critères peuvent être ajoutés afin de permettre un contrôle de la qualité du produit livré en fonction du cahier des charges (les consignes transmises au cours du brief).