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Utiliser les couleurs en design graphique

Ce cours est une liste de références en ligne sur la couleur, complétée par des exercices simples et quelques commentaires. Vous y trouverez des liens vers des outils incontournables, en particulier pour le choix des couleurs en webdesign.

La couleur au quotidien

Un designer graphique est sans cesse confronté à la couleur. Son impact sur l’utilisation des produits qu’il réalise est ÉNORME !

Dans cette vidéo, Pierre Appell, enseignant, peintre et musicien, présente sans parole le rôle de la couleur et son importance dans le monde du design graphique et du marketing.

Le lexique de la couleur

➜ Activité en préambule
Listez les termes que vous utilisez pour décrire la couleur et ses variations. Ajoutez à ces termes ceux que vous allez découvrir en consultant les sites mentionnés ci-dessous.

Attention : dans le dernier article mentionné ci-dessus, les définitions de la saturation et de la luminosité ne font pas consensus !

Il est nécessaire de clarifier le sens des termes que nous utilisons. Qu’est ce qu’une couleur assourdie, une couleur ternie, une couleur amortie, une couleur rompue, une couleur rabattue, une teinte désaturée, une couleur dominante, une couleur tonique, un camaïeu de couleurs, etc. ?

Teinte, saturation et luminosité

La couleur se définit le plus simplement par 3 paramètres faciles à différencier et à percevoir :

  • la teinte ou tonalité (bleu turquoise, rouge orangé, jaune citron, vert bouteille, etc.)
  • la valeur ou luminosité (couleur très sombre, couleur foncée, couleur claire, couleur pastel, blanc coloré, etc)
  • la saturation ou intensité (couleur vive, couleur pure, couleur ternie ou amortie, couleur assourdie, gris coloré, etc.)

Dans cette vidéo Pierre Appell présente les variations de teinte, de valeur et de saturation dans la peinture digitale.

Dans notre pratique du design graphique nous élargirons le concept de palette tel qu’il l’envisage ici, nous rapprochant davantage de l’ensemble des couleurs présentes sur la palette d’un peintre, au sens propre du terme “palette” (le support sur lequel le peintre dispose toutes les couleurs qu’il utilise pour peindre un sujet).

Un schéma de synthèse sur les variations de la couleur

Un concept voisin de la saturation : le chroma ou la chromaticité

➜ Exercice
Sur l’illustration ci-dessus, extraite du sélecteur d’andrewwerth.com , dans quelle direction s’échelonne la luminosité ?

L’échelle de variation de la chromaticité varie entre une couleur donnée (plus ou moins lumineuse et saturée) et son équivalent sur une échelle de gris. Autrement dit, toutes les couleurs présentes sur le même niveau (échelon horizontal) d’une échelle de chromaticité ont toutes la même valeur (le même degré de luminosité).

Le système de Munsell (système HVC, Hue – Value – Chroma)

Les planches visibles dans le sélecteur de couleurs d’andrewwerth.com  sont construites sur la base du système de Munsell.

➜ Vous rencontrerez souvent le schéma ci-dessus sous une forme dans laquelle l’auteur assimile chromaticité et saturation (exemple ci-dessous). Cette assimilation importe peu pour notre compréhension de l’articulation entre teinte, valeur et luminosité.

L’image ci-dessus est issue d’un article publié unesciencesouslarobe.com

Les schémas précédent illustrent très bien le dispositif à partir duquel se construit un arbre de Munsell. Cet arbre nous permet de visualiser concrètement les faits suivants :

  • Toutes les couleurs pures n’ont pas la même valeur ou luminosité.
  • Plusieurs couleurs, de même teinte ou non, peuvent avoir la même valeur.

L’image ci-dessus est issue d’un article du site programmingdesignsystem.com

La perception de la couleur et les normes d’accessibilité

Discrimination chromatique

➜ Exercice
Faites avant tout le test de discrimination chromatique proposé par le site de X-Rite. Si vous constatez une difficulté à distinguer certaines nuances, refaites le test une seconde fois. Si les difficultés persistent n’hésitez pas à consulter un spécialiste pour identifier plus précisément votre trouble de la vision.

Il est indispensable de situer votre perception des couleurs par rapport à la majorité des utilisateurs des produits colorés que vous allez concevoir en tant que designer graphique. Plusieurs graphistes et illustrateurs sont daltoniens (exemple de Loïc qui en tire même quelques avantages !).

➜ Plus de détails en ligne

Simulation des troubles de la vision des couleurs

Voici des sites sur lesquels une personne ayant une vision normale des couleurs peut se rendre compte de la manière dont les personnes ayant des difficultés à percevoir toutes les couleurs voient les choses.

Perception contextuelle des couleurs

Même si nous distinguons très bien les couleurs, plusieurs facteurs perturbent notre perception des couleurs dans l’environnement où se trouvent les objets colorés observés. En prendre conscience vous conduira à plus de rigueur dans les tests précédant la réalisation de vos projets de communication.

Contrastes de couleurs

Les couleurs voisines s’influencent mutuellement. C’est ce qui est expliqué dans la vidéo ci-dessous.

Métamérisme

Deux couleurs perçues identiques dans un contexte lumineux donné sont perçues différentes sous un autre éclairage. Cet effet se nomme le métamérisme

Illusions d’optique

Notre cerveau nous joue des tours. Plusieurs illusions d’optique nous permettent de nous en rendre compte.

N’hésitez pas à télécharger les images proposées par les sites ci-dessus pour mesurer les couleurs indiquées comme identiques et vues comme différentes !

La notation informatique de la couleur

Les modes colorimétriques et les synthèses de couleurs

Le mode RVB s’appuie sur la synthèse additive (on ajoute des rayonnements les uns aux autres pour obtenir du blanc, soit le maximum de lumière). Le mode CMJN s’appuie sur la synthèse soustractive (on retire de la lumière en opacifiant le support pour obtenir du noir, soit le minimum de lumière).

Image provenant du site mitaki-design.com

L’affichage numérique des couleurs à l’écran s’appuie sur une synthèse additive par juxtaposition de pixels dont les 3 composants (luminophores) émettent chacun un rayonnement plus ou moins intense de rouge, de vert et de bleu.

Image du site math.univ-lyon1.fr

L’impression en quadrichromie s’appuie sur un mélange de synthèse soustractive (pigments mixés sur le papier) et de synthèse additive (rayonnements réfléchis mélangés au niveau perceptif) obtenu par superposition et juxtaposition de points de trames.

Les différentes techniques de reproduction de la couleur ne couvrent pas toutes le même champ de couleurs. Les techniques d’impression utilisant des encres pigmentées couvrent les champs de couleurs les plus restreints.

Image du site icb-imprimerie.com

Les conversions d’un mode colorimétrique dans un autre doivent donc se faire avec beaucoup de prudence et de précautions. Il en est de même pour la validation à l’écran de documents destinés à l’impression (la restriction du champ des couleurs imprimable doit être simulée à l’écran par le choix du mode colorimétrique approprié).

RGB, RGBa et notation hexadécimale

La notation hexadécimale est une notation “simplifiée” de la notation RGB. La notation RGBa prend en compte la transparence (canal alpha).

Le système de notation RVB (ou RGB) et le système de notation hexadécimal répondent au même besoin : indiquer au système informatique une valeur entre 0 et 255 pour chaque canal de couleur primaire, en synthèse additive.

➜ Exercices
Pour ceux qui souhaitent s’entrainer à manipuler les couleurs en mode RVB (ou RGB), il existe un jeu intéressant sur CodePen. Il s’agit de deviner, parmi plusieurs couleurs, celle qui correspond aux paramètres affichés. Un autre jeu fonctionne sur le même principe avec les couleurs codées en hexadécimal : Guess a Color.

Les webdesigners utilisent principalement le système HEXADÉCIMAL (notation spécifique du codage RVB) pour paramétrer leurs feuilles de style. Les graphistes travaillant avec les imprimeurs privilégient la notation CMJN, associée au mode colorimétrique des documents qu’ils destinent à l’impression. Toutefois, plusieurs de leurs travaux étant publiés en ligne, ils utilisent aussi le codage RGB.

Se souvenir du code hexadécimal de quelques couleurs (gag !)

Le site http://bada55.io propose une liste de couleurs hexadécimales dont le nom dérive de leur codification informatique. Pour cela, l’auteur du site utilise le code suivant pour transposer les chiffres en lettres :

1 = I ou L • 2 = R • 3 = E • 4 = A • 5 = S • 6 = G • 7 = T • 8 =“ATE” • 9 = P
… à vrai dire, chacun peut adapter le code ou le détourner !

Attention : cette notation n’a rien d’officiel, c’est un gag collaboratif, mis en ligne il y a plusieurs années (et toujours en http non sécurisé…). Le plus amusant est que dans certains cas, le nom codé de la couleur et la couleur elle-même collent plutôt bien (#e2071c – erotic, #907A70 – potato, #9a5720 – gastro, #acac1a – acacia, #ba6e15 – bagels) ! Vous en repèrerez plusieurs autres 😉

Ce codage humoristique ne doit pas être confondu avec les noms anglais normalisés attribués à quelques couleurs Web et pouvant être utilisés dans le paramétrage CSS des couleurs d’un site !

Avouez tout de même que, désormais, vous pourrez facilement coder en hexadécimal le vert acacia : #acac1a !

La notation HSL et ses limites

Pour faciliter le codage des couleurs RVB, les développeurs ont mis au point un système faisant appel aux 3 paramètres de la couleur : la teinte (Hue), la saturation (Saturation) et la luminosité (Luminosity).

Normalisé et reconnu par tous les navigateurs, ce système de notation intuitif a été très apprécié en son temps.

Lorsque les normes d’accessibilité ont vu le jour et qu’il a fallu étager les couleurs en tenant compte de leur ratio de contraste, HSL a vite montré ses limites !

Image extraite de l’article “Utiliser HSL pour vos couleurs”, sur lacascade.io

➜ Exercice

  • En utilisant le calculateur HSL de w3schools.com, comparez la luminosité perçue d’un bleu et d’un jaune paramétrés en HSL avec la même valeur de luminosité et de saturation. Que constatez-vous ? Comment expliquez-vous le succès rencontré par cette notation informatique des couleurs ?

Bien qu’incohérent sur les plans perceptif et normatif, HSL a toujours des défenseurs convaincus :

Les sélecteurs-convertisseurs de couleurs

L’existence de plusieurs systèmes de notation informatique des couleurs pour les écrans nécessite l’usage de convertisseurs. En voici une liste (les formats de conversion disponibles sont indiqués sous chaque adresse).

➜ Exercices

  • Essayez de paramétrer un vert olive ou un bleu turquoise avec un sélecteur CMJN, RVB ou héxadécimal et un sélecteur HSL, HSV ou LCH (utilisez par exemple les sélecteurs proposés par w3schools. Avec quel outil et quel système de couleur parvenez-vous le plus facilement à paramétrer la couleur que vous avez en tête ?
  • Vérifiez la fiabilité des valeurs proposées par les convertisseurs en croisant les conversions. Utilisez par exemple le sélecteur Munsell-rgb-hex et vérifiez la luminosité des couleurs d’une même échelle de chromaticité dans le sélecteur hexa-hsluv.
  • Notez, pour une même couleur, les différentes positions des curseurs dans les systèmes de paramétrage présentés dans l’interface de l’outil Lch and Lab colour and gradient picker. Pour une même couleur, notez par exemple les différentes valeurs de Hue dans les différents modes. Examinez également les valeurs de luminosité et de saturation.

Le choix d’un système de notation des couleurs pour l’écran est souvent une question de pratique, individuelle ou sectorielle. Ce choix varie aussi en fonction des outils utilisés et des résultats attendus. Vous avez peut-être remarqué que les nuanciers générés par Lch and Lab colour and gradient picker ne sont pas constitués des mêmes couleurs suivant le mode de codage des couleurs !

Nous allons voir maintenant un système très performant pour lequel il faudra utiliser le codage hexadécimal des couleurs pour en exploiter les fonctionnalités.

La notation HSLuv et les notations dites perceptives

https://www.hsluv.org/ est l’adresse du site d’un nouveau système de notation de la couleur. Il n’est pas encore normalisé et il nécessite l’intégration d’un script JS pour que sa notation soit prise en compte par les navigateurs. Toutefois, ce système est beaucoup plus cohérent que le système HSL.

HSLuv is a human-friendly alternative to HSL”. En français : “HSLuv est une alternative humaine à HSL” ! Autrement dit, HSLuv prend en compte la perception humaine de la couleur, de telle sorte que 2 couleurs codées avec le même pourcentage de luminosité sont vraiment perçue comme ayant la même luminosité !

Comparatifs des systèmes HSLuv et HSL

Dans le tableau ci-dessous, toutes les couleurs et tous les gris sont codés avec une luminosité fixé à 60%.

➜ Plus de détails en ligne

Un système adapté à notre perception — comme HSLuv — nous donne des informations fiables sur la teinte, la saturation et la luminosité d’une couleur

Utilisation de la couleur en communication visuelle

Utilisation en webdesign

Outils utiles

Conseils pratiques

Palettes de couleurs pour le Web présentées en situation

Utilisation en design imprimé

Utilisation en design projeté

Propositions perfectibles

➜ Exercice

  • Vérifiez le contraste de luminosité entre les couleurs proposées par slidescarnival.com. Qu’en concluez-vous ?

Prendre en compte la répartition quantitative des couleurs ne suffit pas ! La présentation visuelle nécessite de prendre en compte la norme AAA Large (voire AAA) pour garantir une bonne visibilité des textes dans les conditions de projection sur écrans blancs opaques.

Utilisation en design plurimédia

Utilisation en peinture et illustration

Les sites généralistes de référence sur la couleur

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Bases de la rédaction Web

Dans cette partie du cours nous allons aborder 3 points :

  • Écriture structurée
  • Recherches de mots-clés
  • Utilisation des mots-clés
  • Les outils de la rédaction Web
  • Les principes et les méthodes de la rédaction Web
  • Le référencement des images

Écriture structurée

Le premier point concerne la rédaction d’un premier jet, sur tel ou tel sujet. Une structure simple est proposée. dans le cadre de la formation suivie, il est impératif de suivre cette structure pour que les corrections portent sur des textes courts. Essayez de suivre le principe suivant : une seule idée par paragraphe, en quelques phrases courtes et bien articulées entre elles.

La structure proposée est la suivante :

  • Titre h1
  • Chapô p
  • Premier titre h2
  • Premier paragraphe p
  • Second paragraphe p
  • Second titre h2
  • Premier paragraphe p
  • Second paragraphe p

Je vous invite à rédiger, dans Stackedit, un texte à publier sur le Web, sur le sujet de votre choix. Utilisez la structure rédactionnelle indiquée (h1-p-h2-p-p-h2-p-p).

Le premier jet sera retravaillé par la suite. Sa rédaction permet de faire le point sur l’angle par lequel on souhaite aborder le sujet. Il permet d’esquisser un plan (ce qui constituera les parties du texte). Si vous n’avez pas besoin de référencer votre article sur le Web, il se peut que vous n’ayez que peu de choses à reprendre par la suite…

Choix des mots clés

Ici commence de véritable travail de rédaction Web.

Le plus simple pour réaliser cette étape est d’utiliser un éditeur de cartes heuristiques (ou cartes mentales, mind map en anglais).

Je vous propose d’utiliser l’application en ligne Text2MindMap. Celle-ci permet de saisir un texte indenté d’un côté et de visualiser une carte heuristique de l’autre côté, c’est d’une simplicité élémentaire !

Il s’agit, en partant du sujet principal abordé, de déterminer dans un premier temps l’expression courte ou le mot clé de la page (le tronc de l’arbre). Notez qu’il s’agira des premiers mots de votre titre h1.

Ensuite, en explorant le champ lexical et sémantique du sujet, il s’agit de trouver et noter les expressions et mots clés voisins, en les regroupant par affinité. Vous obtiendrez ainsi un arbre (ou plutôt la ramure d’un arbre) plus ou moins étendu selon le temps que vous y consacrerez.

Le site rimesolides.com permet d’élargir le champ lexical d’un sujet.

En activant les préférences de Text2Mindmap, vous avez le choix entre 2 types de colorations de la carte. La première (Branch) met en évidence les expressions et mots issus d’une même branche. La seconde (Level) met en évidence les expressions et mots clés situés à un même niveau hiérarchique.

Utilisation des mots clés

Cette section concerne l’utilisation des mots ou expressions clés et leur placement dans la structure HTML. Il s’agit ici de reprendre la rédaction produite à l’étape 1 et d’y insérer un mot ou expression clé principal et plusieurs mots clés secondaires.

Les rédacteurs Web chevronnés commencent par choisir leurs mots clés. Cela leur permet d’établir un riche lexique avant de rédiger leur article. De plus, en choisissant la manière de les répartir dans le texte, ils matérialisent un plan facile à percevoir, à la seule lecture des titres.

Dans le cadre des exercices proposés dans ce cours, voici quels seraient les attendus à un niveau débutant (ne pas utiliser les synonymes simplifie le travail à produire quand on débute) :

  • Titre h1 ➜ Expression ou mot clé principal en début de h1
  • Chapô ➜ Expression ou mot clé principal en début de chapô
  • Premier titre h2 ➜ Mot clé secondaire #1 en début de h2
  • Premier p ➜Mot clé secondaire #1 en début de p
  • Second p ➜ Rédaction libre
  • Premier titre h2 ➜ Mot clé secondaire #2 en début de h2
  • Premier p ➜Mot clé secondaire #2 en début de p
  • Second p ➜ Rédaction libre

Voici quels seraient les attendus à un niveau plus avancé (utilisation des synonymes et expressions connexes) :

  • Titre h1 ➜ Expression ou mot clé principal en début de h1
  • Chapô ➜ Synonyme du mot clé principal en début de chapô
  • Premier titre h2 ➜ Expression ou mot clé secondaire #1 en début de h2
  • Premier p ➜ Synonyme du mot clé secondaire #1 en début de p
  • Second p ➜ Synonymes du mot clé secondaire #1 dans le p
  • Second titre h2 ➜ Expression ou mot clé secondaire #2 en début de h2
  • Premier p ➜ Synonyme du mot clé secondaire #2 en début de p
  • Second p ➜ Synonymes du mot clé secondaire #2 dans le p

Les outils de la rédaction Web

Voici une liste de sites sur lesquels les auteurs partagent leur choix des meilleurs outils de rédaction Web.

La question des meilleurs outils pour la rédaction Web a été posée à des IA.

S’il fallait choisir un seul outil…

Pour ma part, si je devais choisir un seul outil parmi tous ceux dont il est question ici et là, ce serait un outil de synthèse vocale !

J’utilise la synthèse vocale proposée par MacOs (réglages dans Préférences Système > Dictée et parole). Windows 10 propose un outil nommé « lecteur immersif » (que je n’ai jamais utilisé 😱). Pour des textes courts vous avez la possibilité d’utiliser les outils de démonstrations cités dans la carte XMind mentionné plus haut.

La lecture automatique d’un texte par un robot permet de repérer à l’oreille (de manière infaillible) tous les points suivants :

  • les phrases trop longues
  • les erreurs de ponctuation
  • les fautes de syntaxe
  • les oublis dans une phrase
  • etc.

Inutile d’apprendre des règles compliquées. Écoutez les textes que vous avez rédigés et corrigez les pour faire en sorte que leur lecture automatique soit fluide et agréable à entendre. Vous serez étonnés par l’efficacité du procédé !

Raccourcissez les phrases trop longues (en les divisant par 2 si nécessaire). N’hésitez pas à insérer des virgules pour mieux cadencer le rythme de lecture du robot.

Principes et méthodes de la rédaction Web

Disposant désormais d’outils pour explorer le champ sémantiques des mots clés sélectionnés, sachant où insérer ces mots clés et leurs synonymes, ayant expérimenté à quel point la rédaction Web est un travail de longue haleine… voyons rapidement quels sont les grands principes à suivre pour développer nos idées dans un article plaisant à lire pour notre lecteur cible.

L’essentiel en premier

Rédigez de manière à présenter au lecteur l’essentiel des informations dans les premières parties du texte. Vous avez certainement lu des choses sur le plan en pyramide inversée. C’est un plan rédactionnel parmi d’autres qui présente l’avantage de mettre l’accent sur ce point : l’essentiel en premier !

Vous avez noté que j’insistais beaucoup sur le fait de placer les expressions ou mots clés en début de titre ou de paragraphe. Cela va dans le même sens et permet au lecteur de saisir d’emblée votre propos.

Ce principe ou méthode est vivement conseillé pour toute publication en ligne. Il n’est pas toujours possible de l’appliquer, mais en suivant ce principe chaque fois que vous le pouvez, vous optimisez vos contenus.

Mentionner l’essentiel en premier permet de répondre très vite aux questions que se posent les lecteurs : qui ? quoi ? où ? quand ? … Je vous renvoie à la formule CQQCOQP (c’est cucul, c’est occupé !) ou hexagramme de Quintilien. Cette petite séquence mnémotechnique est très utilisée en communication écrite.

Toujours être simple et concis

« Entre deux solutions, toujours choisir la plus simple.” Il ne s’agit pas d’appauvrir le sens de votre propos mais de supprimer tout ce qui n’est pas indispensable. “La perfection est atteinte quand il n’y a plus rien à supprimer” écrivait Antoine de Saint-Exupéry. Pas de généralités, pas de tournures de phrases alambiquées, pas d’adjectifs ou d’adverbes superflus : écrivez, éliminez !

Écrire sans en rajouter prend plus de temps que d’écrire avec concision. Un texte se travaille, non pas seulement pour se développer mais aussi pour se simplifier, sans perdre de sa substance. Il s’agit d’élaguer, non de déraciner !

Faire des phrases courtes et écrire plus simplement

Une quinzaine de mots par phrase est l’idéal. Dès qu’une phrase approche les trente mots il faut impérativement faire 2 phrases (qui feront une quinzaine de mots chacune).

L’utilisation de la synthèse vocale, comme nous l’avons vu plus haut, permet de repérer à l’oreille les phrases trop longues. Il est parfois nécessaire de mettre en œuvre d’autres moyens pour améliorer notre rédaction (… et la lecture de nos textes).

La chasse aux ”qui-que” est un sport très pratiqué par les rédacteurs Web. Pour en savoir plus sur cette activité, je vous recommande de lire Comment rédiger des phrases plus courtes ?, sur web-creatif.net

J’ai mentionné dans la première partie de ce cours la nécessité de traiter une seule idée par paragraphe. On peut élargir ce principe. Un sujet par article, une idée par chapitre (sous un titre h2), une idée par paragraphe (entre balises <p> et </p>) et une idée par phrase !

📌 Editoile est une agence de visibilité Web, spécialisée en rédaction SEO. Leur blog est une mine de renseignements fiables. Vous trouverez dans un des articles de leur blog d’excellents conseils pour écrire plus simplement.

Le référencement des images

Le référencement des images devient primordial dans un contexte où les utilisateurs effectuent de plus en plus de recherches par ce biais. Google Images permet d’accéder rapidement à ce que nous cherchons, sans avoir à lire des lignes de texte sur les SERP. Pourtant Google ne reconnaît pas le contenu des images, il se fie au titre des images et au texte alternatif associé aux images.

Repérer et compléter le texte alternatif

Dans le code source d’une page Web, le texte alternatif se trouve entre guillemets, après l’attribut alt inséré dans la balise autofermante <img>. Rien de tel qu’un exemple visuel :

<img src="img/nom-image.jpg" alt="description de l'image">

Le texte en lien avec l’attribut alt de l’élément <img> a plusieurs fonctions :

  • il décrit l’image pour les moteurs de recherche qui ne savent pas encore interpréter correctement les images mais qui se servent de ce texte pour référencer les images
  • il s’affiche dans le navigateur, à la place de l’image, quand l’image ne peut être affichée correctement (pour diverses raisons)
  • il est lu par les lecteurs de site utilisés par les personnes malvoyantes quand elles naviguent sur le Web

Document complémentaire

Gabarit rédactionnel pour le Web : ce modèle au format pdf offre une grille de composition des différentes parties à rédiger pour constituer un article pour le Web.

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Nuancer la triplette du bourrin

L’exercice qui suit concerne une pratique courante de SEO (Search Engine Optimization ou Optimisation pour les Moteurs de Recherche). L’expression « triplette du bourrin » est signée Laurent Bourrelly.

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Ma couleur préférée

Voici un petit TP pour manipuler le code source d’un site Web. Vous allez personnaliser une page HTML qui fonctionne comme la page index.html du site “Pangrammes” étudiée brièvement sur graphizm.fr/fcs/manipulation-code-source.

Le fonctionnement du site

Le type de site que vous allez manipuler est composée d’une seule page Web. En cliquant sur le bouton “EN SAVOIR PLUS”, on ouvre ce qui s’appelle une fenêtre modale. Il est possible de refermer cette fenêtre en cliquant sur la croix placée en haut à droite de la fenêtre modale. Vous avez certainement déjà rencontré ce type d’animation lors de vos navigations sur le Web.

Le modèle (ou template) de ce site a été téléchargé sur ce site : https://codyhouse.co/library . On y trouve plein de gabarits à personnaliser. Quand vous serez plus aguerris, vous pourrez utiliser ces ressources pour les personnaliser selon vos besoins 😉

Les consignes

Le modèle à personnaliser est visible à cette adresse : http://graphizm.fr/fcs/exercices-code-source/ma-couleur/.

➜ Pour réaliser l’exercice sans avoir à copier-coller le code de tous les fichiers qui composent le site « ma-couleur », je vous invite à télécharger le site complet sous la forme d’un fichier zippé.

Avec l’éditeur de code Brackets, ouvrez le dossier « ma-couleur » (Fichier > Ouvrir un dossier > sélectionner le dossier > Ouvrir). Éditez le fichier « index.html » et prenez vos repères en vous rappelant ce que vous avez vu précédemment sur graphizm.fr/fcs/manipulation-code-source.

Des consignes plus détaillées vous sont données dans le fichier « index.html ». Vous pouvez les lire plus confortablement en activant l’aperçu en direct (le petit éclair en haut à droite de la fenêtre d’édition de Brackets).

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Contenu d’un dossier de page Web

Dans ce cours vous allez apprendre à identifier les composantes d’un site Web statique.

Identifier le fichier index.html

Tous les sites Web ont une page d’accueil. Cette page est généralement nommée index.html. On désigne généralement un fichier enregistré au format HTML sous le nom de page HTML ou page Web.

Une page Web est donc un document enregistré au format HTML dans lequel des informations de plusieurs types sont codées. On trouve ainsi dans une page HTML des informations se rapportant directement ou indirectement aux fichiers suivants :

  • la ou les feuille(s) de style associées
  • la ou les images insérée(s)
  • le ou les script(s) utilisé(s)

La ou Les feuilles de style se rapportent au codage de l’apparence d’un site. Le ou les scripts se rapportent au codage de l’animation des composants d’un site.

Chacun de ces fichier n’est pas obligatoirement associé à une page Web mais la plupart des pages publiées en intègrent un ou plusieurs (notamment les 2 premiers).

Repérer le contenu d’un dossier de site

Pour organiser l’édition et la publication des pages Web, on place de préférence ces fichiers dans des dossiers nommés de façon explicite. On utilise le plus souvent les dossiers suivants :

  • un dossier nommé css (ou styles) pour y placer les feuilles de style au format .css
  • un dossier nommé img (ou images) pour y placer les images aux formats .jpg, .png ou .gif
  • un dossier nommé js (ou scripts) pour y placer les scripts au format .js

Tous ces dossiers sont ensuite placés dans un dossier qu’on nomme communément dossier du site (pour le désigner entre designers et développeurs). Ce dossier porte toutefois un nom (informatiquement) et ce nom est utilisé dans l’URL du site en question.

Ce sont les noms de ces dossiers de site que vous retrouvez au bout des URL, lors de vos navigations.

Par exemple, le documents que vous allez ouvrir dans un instant est accessible à cette adresse : http://graphizm.fr/contenu-dossier-page-web/

  • Quel est le nom du dossier dans lequel ce document se trouve placé ?
  • Quel est le nom du fichier html que lit votre navigateur pour vous permettre de prendre connaissance du contenu du document ?

➜ Manipulez le document ci-dessous pour découvrir plus de détails au sujet du contenu d’un site Web.

Si d’autres ressources doivent être associées à une page Web, il est possible de créer d’autres dossiers pour les classer convenablement. Il est ainsi possible d’utiliser un dossier fonts ou fontes pour y placer des polices de caractères.

Affichez le code source du document ci-dessus et répondez aux questions suivantes :

  • Quel est le nom du dossier dans lequel se trouve le fichier intitulé style.css ?
  • Quel est le numéro de la ligne où se trouve l’indication de la réponse à la question précédente ?
  • Quel est le nom du dossier dans lequel se trouve le fichier intitulé index.js ?
  • Quel est le numéro de la ligne où se trouve l’indication de la réponse à la question précédente ?

Le type de page Web dont il est question ici est nommée page Web “statique” et le site qu’elle présente est nommé ”site statique”.

Cela ne signifie pas que le contenu de la page ne bouge pas. Ils s’agit d’une page HTML dont le contenu ne varie pas en fonction de la demande de l’utilisateur. On oppose les pages statiques aux pages dynamiques.

Faites une recherche sur le Web en utilisant la requête suivante : page web statique vs page web dynamique. Cela vous amènera très probablement à éclaircir plusieurs autres concepts en rapport avec la publication Web.


Manipuler le code source

Pour examiner le contenu d’un dossier de site Web, téléchargez le fichier pangrammes.zip, décompressez-le et examinez son contenu.

Des précisions vous sont apportées sur le contenu du fichier index.html sur graphizm.fr/fcs/manipulation-code-source


En savoir plus

  • Gérer les fichiers d’un site Web sur developer.mozilla.org
  • Comment organiser ses fichiers sur apprendre-html-et-css.com . Les nombreuses fautes d’orthographe présentes sur les pages de ce site nous montrent l’importance d’une relecture des textes avant publication…

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Identifier l’écriture – 01

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Identifier l’écriture – 02

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Le cycle de publication du livre

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Identifier les éléments d’une structure HTML

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Titre de page Web

Cliquez sur le signe (+) pour agrandir l’image.
Analysez attentivement le code présenté ci-dessous.
L’affirmation qui suit est-elle exacte ?