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Concevoir un diaporama avec Big

Ceci est une information sur BIG, un outil de création de diaporama en HTML-CSS-JS. Cet outil est utilisable après avoir acquis les bases de l’édition de code et de l’utilisation des langages fondamentaux du Web (HTML et CSS). Il ne s’agit pas d’un cours mais d’une présentation des possibilités offertes par le framework BIG.

Le framework BIG est téléchargeable sur Github à cette adresse : https://github.com/tmcw/big

Présentation de l’outil

Voici une version française personnalisée de la présentation de BIG. Soyez attentif à la taille du texte d’une diapositive à l’autre. Selon le concepteur de l’outil, BIG s’appuie sur la méthode Takahashi.

La navigation dans le diaporama s’effectue soit en cliquant sur chaque diapositive soit en utilisant les flèches du clavier. Vous pouvez utiliser la touche J (Jump) pour visualiser des miniatures de chaque diapositive (un clic sur une miniature affiche la diapositive correspondante). La touche P (Print) vous permet d’afficher une version imprimable du diaporama. La touche T (Talk) permet de revenir à l’affichage normal de la présentation.

La méthode Takahashi

La méthode Takahashi consiste à utiliser seulement quelques mots par diapositive, affichés en grande taille pour focaliser brièvement l’attention des spectateurs-auditeurs. Les diapositives sont alors une succession de mots clés balisant le discours du présentateur. Elles sont présentées à une cadence relativement rapide, au fil du commentaire oral.

L’application stricte de la méthode Takahashi nécessite d’accompagner la présentation visuelle d’un discours plus détaillé (diffusé à l’oral ou à l’écrit, en direct ou en différé). Sans commentaires supplémentaires, un diaporama affichant seulement des mots clés demeure hermétique (ce qui est souvent le cas, même dans les diaporamas avec des images).

Textes sur images (prototypes)

J’ai voulu expérimenter le positionnement de textes de diverses longueurs sur des images occupant le fond de chaque diapositive. J’ai envisagé plusieurs cas de figure en veillant à préserver la fonctionnalité des touches J (Jump) et P (Print).

Les images proviennent du site icons8. Elles ont été téléchargées à une époque où ces images étaient proposées gratuitement.

Texte de taille variable en fonction de la longueur du texte

Quand l’image est présentée sans texte, les miniatures ou les cadres affichés en utilisant les touches J (Jump) ou P (Print) affichent ni texte ni image !

Texte de taille fixe, adaptée à la largeur de la fenêtre de navigation

Dans ce cas, on retrouve le principe des diaporamas habituels réalisés avec des outils plus classiques, sans adaptation automatique de la taille du texte en fonction de la longueur des textes saisis.

Diaporamas avec textes et images mais sans commentaires

De nombreuses information peuvent être transmises sous forme de diaporama, sans nécessairement être commentées oralement. De tels diaporamas ont été nommés “slidedocs” par Nancy Duarte, ce que nous pourrions traduire par “diacuments” (en créant un mot valise à partir de diapo et document).

Combinaisons de 2 frameworks

Pour élargir le potentiel de présentation de BIG, j’ai testé la combinaison des CSS natives de BIG avec celles du framework norvégien W3CSS.

Des styles personnalisés se sont avérés nécessaires pour améliorer la présentation mais les touches J (Jump) et P (Print) sont pour le moment inutilisables dans ce diaporama expérimental !

Diaporamas BD

Voici quelques exemples d’utilisation expérimentale de l’outil BIG inspirés des codes de la bande dessinée. Les touches J (Jump) et P (Print) fonctionnent pour les diaporamas présentés dans cette section.

Diapositives-cases

Voici un diaporama-BD dans lequel ont été combinées les CSS natives de BIG et les classes proposées par le framework W3CSS.

Cases ouvertes

Le diaporama suivant fonctionne également sur le principe des diapositives-cases. Les bulles ont été ouvertes pour simplifier la composition des diapos-cases. Les illustrations utilisées ont été téléchargées sur le site d’un illustrateur, puis retouchées pour s’adapter au scénario envisagé.

Le diaporama Audio, Visuo et Gestuo a été réalisé selon les mêmes techniques, avec des illustrations réalisées par mes soins.

Diaporama Big avec texte seulement

Les diaporamas suivant ne présentent très peu d’images. Ils peuvent être publiés sans commentaire oral.

Les diaporamas intégrés dans un site Web

Il est parfois utile de présenter seulement du texte, en plusieurs diapositives bien structurées. Intégrés à un site Web, ces diaporamas ne nécessitent pas de commentaires, ils informent les lecteurs par le seul texte présenté.

BIG facilite la mise en œuvre de tels supports. En soignant le rendu du texte (en utilisant un nombre limité de couleurs étagées réversibles), il est possible de transmettre ainsi des informations écrites sous une forme simple et fonctionnelle.

Intégration d’une diapo-lien

L’image ci-dessous pointe vers un diaporama hébergé sur un autre serveur. En cliquant sur l’image, vous ouvrez un nouvel onglet dans lequel s’affiche le diaporama. La navigation dans le diaporama s’effectue alors avec les flèches du clavier, les touches J (Jump) ou P (Print) et la touche T (Talk).

Intégration directe du diaporama

Il est cependant envisageable de placer un diaporama BIG fonctionnel directement dans le corps de la page Web. Le diaporama ci-dessous est une version plus complète du précédent diaporama. Il a été intégré dans cette page Web en utilisant le code HTML suivant :

<object type="text/html" data="https://graphizm.fr/pvn/big-couleurs-design-v6/" width="600" height="250"></object>

La version présentée ci-dessus permet de constater qu’en utilisant les mêmes couleurs (noir, blanc, bleu moyen, gris moyen) on obtient une ambiances différente en changeant juste la fonction attribuée aux couleurs réversibles d’un nuancier bien étagé.

Un diaporama BIG, plus complet encore, permet de naviguer entre les différentes versions chromatiques. Vous pouvez le consulter à cette adresse : https://graphizm.fr/couleurs/couleurs-design-graphique/

Les diaporamas avec texte défilant remplaçant les commentaires

Pour compenser l’absence de commentaire oral, il est envisageable de faire défiler du texte en pied de diapositive. La technique a été mise en œuvre, en adaptant le framework BIG. Vous en avez une illustration dans ce diaporama.

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Créer des cartes mentales avec Markmap

Dans ce cours, vous allez apprendre à utiliser l’outil en ligne Markmap. Cet outil permet de réaliser des cartes mentales heuristiques à partir d’une simple structure textuelle éditée en langage Markdown.

Anticiper la réalisation

Comme pour tout projet de communication, il est important de bien préparer ses contenus. Dans notre contexte, nous allons livrer au public (publier) une carte mentale heuristique. Il s’agit d’une arborescence centrée sur un sujet central à partir duquel se ramifient des sujets secondaires sur plusieurs niveaux.

Voici la carte modèle proposée par Markmap à l’ouverture de sa fenêtre d’édition. Le texte permettant de créer cette carte est le code Markdown placé dans la partie gauche de l’éditeur.

➜ Pour vous aider à concrétiser ceci, je vous ai préparé un document en MarkDown que vous allez traiter de la manière suivante :

  1. visualiser le code Markdown dans votre navigateur
  2. sélectionner ce code et placer le code dans le presse-papier (couper tout le texte)
  3. coller le texte dans la fenêtre d’édition de Markmap (après avoir supprimé le code de démonstration proposé à l’ouverture de l’éditeur)

Il est donc nécessaire d’avoir 2 onglets ou fenêtres de navigation ouvertes : celle qui pointe sur le code Markdown mis à votre disposition) et celle qui pointe sur l’éditeur de Markmap.

➜ Si vous avez suivi les consignes formulées plus haut, vous devriez visualiser quelque chose qui ressemble à ceci (avec les légendes en moins) :

La carte a été générée automatiquement à partir du code Markdown intégré dans la fenêtre d’édition de gauche. Nous ne sommes pas en présence d’un éditeur de code Markdown et nous ne disposons d’aucun bouton pour mettre le texte en gras ou en italique.

Nous observons par ailleurs que, sur la carte, les titres de niveau 1 (codés avec un #) ne sont pas plus gros que les titres de niveau 2 (codés avec deux ##)

Personnaliser la carte

Je vous propose de personnaliser la carte en modifiant le code Markdown de manière à obtenir le rendu présenté ci-dessous. Les flèches bleues indiquent les changements attendus.

L’apparence de la carte peut être également modifiée en utilisant les fonctionnalités accessibles dans la barre d’outils de l’éditeur de carte. Vous pouvez par exemple unifier la couleur des branches de la carte en cliquant sur le lien (bouton) Colorize.

Cette opération ajoute un entête codé en langage YAML (utilisé notamment pour intégrer des métadonnées dans un fichier Markdown). Le code YAML est encadré par deux lignes de 3 tirets. dans notre cas, la couleur est indiquée en mode hexadécimal. Vous pouvez la remplacer par toute autre couleur, codée de la même manière, ou par le nom d’une couleur Web.

Exporter la carte

La carte ainsi générée est exportable dans deux formats. Un export HTML interactif (consultable avec un navigateur et intégrable dans une page Web) et un export SVG (consultable avec un navigateur et intégrable dans une page Web, mais non interactif).

Le lien suivant pointe vers la carte personnalisée, mise en ligne sur un serveur distant : http://graphizm.fr/markdown/exo-markmap-03.html

Ces deux fonctions d’exportation fonctionnent très bien avec Google Chrome mais font planter Vivaldi que j’utilise malgré tout quotidiennement… pour tout le reste 😉

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Liste d’outils utiles

Outils numériques d’aide à l’apprentissage

Voici une sélection d’outils simples à prendre en main. Ils vous serviront pour mieux mémoriser vos cours en écrivant, en dessinant, en capturant, en collectant, en commentant, en structurant des contenus variés.

Nous utiliserons plusieurs outils mentionnés ci-dessous pendant la formation Com-Créa et VIT. Vous pourrez les utiliser avec profit dans les autres cours.

Vous allez rédiger votre journal de formation en utilisant le langage Markdown. Renseignez-vous sur ce format, en commençant par ce site Netboard, par exemple 😉

Outils d’édition de notes en Markdown

Outils de gestion de notes en markdown

  • Obsidian (pour toutes plateformes – gratuit)
  • Notable (pour toutes plateformes – gratuit)
  • Zettlr (pour toutes plateformes – gratuit)

Outils de sketchnoting numérique

Outils de captures d’écran

Outil de collecte de liens

  • Deskyo (en ligne – version gratuite avec limites de fonctionnalités)

Outils d’épinglage et de partages de liens

  • Pinterest (en ligne – gratuit avec publicités)
  • Netboard (en ligne – gratuit sans publicité)

Outils de mind mapping (cartographie mentale)

  • Markmap (en ligne – gratuit)
  • MyMarkmap (en ligne – gratuit)
  • Maps Of Mind (en ligne – gratuit pour des cartes simples)
  • WiseMapping (en ligne – gratuit)
  • XMind (pour toutes plateformes – version gratuite avec limites de fonctionnalités)

Utilisez-vous déjà l’un de ces outils ? De quelle manière en tirez-vous profit pour vos apprentissages ?

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Présentation des formations IMeP et CDUI

Vous allez découvrir ici comment se découpent les formations pour la préparation aux Titres Professionnels Infographiste Metteur en Page (IMeP) et Concepteur Designer UI (CDUI).

Il sera également question de communication et de processus éditorial. En effet, les formations IMeP et CDUI s’insèrent dans une réalité professionnelle en lien direct avec l’édition et la communication visuelle.

Vous découvrirez le fonctionnement de la roue des moulins de la com, l’usage de la farine de concept et les autres ingrédients du pain du savoir.

Repérer les articulations entre IMeP et CDUI

Deux niveaux différents et des opportunités diplômantes

Les 2 titres professionnels visés correspondent chacun à un diplôme de niveau distinct. Le Titre Pro IMeP est un diplôme équivalent à un Bac Pro. Le Titre Pro CDUI est un diplôme équivalent à une Licence Pro.

Cela signifie donc, concernant la formation CDUI, qu’avec les prérequis nécessaires (sans obligatoirement être titulaire des diplômes de niveaux inférieurs) il est possible de valider en une année un niveau Bac+3. C’est à la fois une opportunité formidable et un défi difficile à relever.

Ne vous faites pas d’illusions sur l’exigence du jury en fin de formation (ni sur celles des formateurs en cours de formation). Vous devrez valider chaque titre au niveau requis correspondant.

L’équipe pédagogique recommande de valider d’abord un diplôme de niveau Bac ou Bac+2 avant d’envisager de valider un diplôme de niveau Bac+3.

Toutefois votre expérience professionnelle et votre aptitude à apprendre rapidement et sérieusement peuvent vous permettre de passer d’un niveau non diplômé à Bac+3. Si tel est votre cas, privilégiez l’alternance sur 2 ans.

Des modules en commun

Plusieurs modules particuliers sont communs aux 2 parcours. Voici la liste de quelques un d’entre eux.

  • Les compétences requises en PAO et Com-Créa sont acquises au cours de premiers modules communs. Les deux premiers TP d’évaluation des compétences professionnelles de PAO et de Com-Créa sont communs aux 2 parcours.
  • Des cours de droit sont dispensés dans les 2 formations.
  • Un cours sur la manière de mener une veille informationnelle et technologique (VIT) est commun aux 2 formation, même s’il peut être dispensé à un moment différent pour les uns et les autres
  • Un module aux techniques de rédaction du Dossier Professionnel est proposé dans les 2 parcours

Des formateurs polyvalents

Plusieurs formateurs animent les formations pour la préparation des deux Titres Professionnels. Les plus anciens dans le métier sont listés ci-dessous :

  • PAO (Illustrator, InDesign, Photoshop) : Benoit BARBE
  • ComCréa (CC) et Veille Informationnelle et Technologique (VIT) : Yves GOGUELY
  • WordPress : Pascal MAISON
  • Programmation front-end (HTML, CSS) : Jérôme CRECY

Ces formateurs ont une longue expérience sur le terrain, à la fois dans le monde de l’entreprise que dans le secteur de la formation continue. Ils ont permis à un grand nombre d’apprenants de trouver leur voie dans les métiers exigeants de la communication imprimée et hébergée.

D’autres formateurs ou formatrices interviennent sur les autres disciplines programmées.


Le moulin de la com et le pain du savoir

L’édition plurimédia est le secteur professionnel dans lequel s’inscrit les parcours de formation IMeP et CDUI. Pour cerner plus précisément ce secteur professionnel, je vous propose de prendre connaissance de ce qu’on nomme le cycle ou le processus éditorial. Ce cycle va devenir la roue d’un moulin à idées.

La roue des 8 P

Il s’agit d’une présentation des étapes par lesquelles sont édités tous les contenus, quel que soit le média utilisé pour les présenter au public. Toutes ces étapes peuvent être désignées par un mot commençant par la lettre P (P comme… Plurimédia).

Activité d’approfondissement (option 1)

La roue des 8P utilise des termes commençant tous par le lettre P. Pour simplifier et clarifier le cycle éditorial, je vous propose de trouver quels sont les termes utilisés dans la roue des 8P pouvant être remplacés par les termes suivants :

  • Conception
  • Maquettage
  • Réalisation
  • Utilisation

Listées dans l’ordre chronologique de leur mise en œuvre, ces opérations devraient pouvoir rapidement trouver leur place dans la roue du cycle éditorial !

Si vous deviez simplifier la roue et ne choisir que quatre rayons (pales, aubes ou godets), lesquelles choisiriez-vous ?

Activité d’approfondissement (option 2)

Pour approfondir la question, je vous propose de noter dans un livret plié toutes les opérations à mettre en œuvre lors des étapes du processus éditorial. Pensez aux contenus et aux contenants : aux textes, aux images, aux contenus multimédias et interactifs ainsi qu’aux supports sur lesquels ils sont intégrés.

➜ Notez ces opérations sur les pages d’un livret réalisé en pliant une feuille A4. Suivez le pliage et le découpage indiqués sur ce mode d’emploi.

Les opérations à inventorier concernent aussi bien la production d’imprimés que la mise en ligne de sites Web. Il en est de même pour la production de diaporamas (présentations visuelles commentées).

Changez “Production de contenus” par “Production d’informations”. Ce sont toujours des idées et des concepts qu’il s’agit de structurer, de styliser, de composer, de reproduire, de publier, etc.

En suivant une formation au GRETA, vous allez à la fois apprendre à faire votre propre farine mais aussi à faire du pain avec la farine fournie par vos formateurs. Une formation est un véritable dispositif de communication !

Le moulin de la com et la farine de concept

➜ Les 8 P forment une roue de moulin. Ce type de roue actionne les moulins de la communication. Ceux-ci produisent de la farine, livrée dans divers emballages (pages, écrans, diapositives numériques, etc.).

L’eau qui actionne la roue représente analogiquement l’effort à accomplir ou l’énergie à déployer pour la mise en œuvre d’un projet de communication. Il ne s’agit pas de créativité ou de sens artistique mais bien d’un travail persévérant.

“5% d’inspiration et 95% de transpiration” disent les designers. Certains d’entre eux sont plus réalistes et affirment produire leurs œuvres avec 1% d’inspiration créative et 99% d’efforts persévérants ! L’édition plurimédia est avant tout le résultat d’une méthode de travail appliquée sans relâche, étape après étape.

La farine produite dans ce type de moulin est essentiellement de la farine de concept, de la farine d’idée (2 variétés de céréales cérébrales couramment cultivées).

➜ Les formations aux titres pros IMeP et CDUI apportent aux participants toutes les compétences requises pour produire de la farine d’idée et la livrer dans des emballages attirants et fonctionnels. Dans un premier temps cet ingrédient indispensable en boulangerie ou en pâtisserie vous sera fourni, jusqu’à ce que vous soyez capables de produire vous même ces fameuses farines.

Les formateurs-trices transmettent aux formé(e)s de la farine de concept, emballée dans divers types de contenants, le tout fabriqué dans leur moulin favori.

Le pain du savoir

La farine de concept n’est pas très digeste à l’état brut. Sortie de son emballage, elle se consomme mélangée à de l’eau, à du sel, et à divers autres ingrédients. La pâte obtenue doit ensuite être cuite au four ou sur une plaque chaude.

Sortir la farine de son emballage, c’est se préparer à consommer des idées et des concepts. C’est lire ou écouter des informations soigneusement emballées. Mais il appartient à chacun(e) d’entre vous de traiter les informations déballées pour pouvoir vous nourrir.

L’information brute de déballage n’a jamais véritablement nourri quiconque… à part les vers de farine !

Il appartient donc aux formé(e)s (lecteurs-trices et auditeurs-trices) de faire leur pain ! Avoir appris à apprendre est un prérequis au niveau de recrutement des formations IMeP et CDUI.

Les vrais pédagogues montreront cependant aux apprenant(e)s comment fabriquer le pain du savoir et comment le faire cuire dans le four de la mise en pratique. Voilà déjà un petit dessin pour repérer les grandes lignes du processus :

Les ingrédients du pain du savoir

Le public visé par vos actions de communication devra lui aussi produire son pain. La farine dans un bel emballage n’est pas encore du pain… mais sans farine, pas de pain !

Le pain du savoir se pétrit avec les mains du bon sens, dans le pétrin du contexte de communication.

Le four de la mise en pratique est alimenté par le bois des contraintes du projet de communication (les spécifications du cahier des charges).

Le four de la mise en pratique

Tout au long de votre formation, vous allez avoir à gérer des projets concrets, basés sur des situations professionnelles ancrées dans la réalité du terrain. C’est ainsi que vous apprendrez à cuire votre pain (le rendre consommable et digeste).

Plus les contraintes seront nombreuses plus le four sera chaud ! Pour éviter de carboniser vos premières fournées, vous commencerez avec des projets relativement simples et progressivement vous aborderez des projets plus complexes.

En début de formation les formateurs vous fourniront la farine dans son emballage. En cours de formation vous devrez moudre vous-même les céréales fournies et emballer vous-même la farine produite. Il se peut qu’en fin de formation vous ayez à vous procurer par vous-même le grain à moudre pour livrer telle ou telle variété de farine.

Vous pouvez stocker toute la farine de la terre dans les plus solides ou les plus beaux emballages qui soient, si vous ne savez pas faire votre pain, vous ne serez jamais nourris (… et vous ne nourrirez jamais personne).

➜ Au terme de votre formation, le jury voudra se rendre compte de ce que vous aurez véritablement dans le ventre à ce moment là. Il ne s’en tiendra pas à l’inventaire de ce que vous avez rangé sur vos étagères virtuelles. C’est vous qui serez pesés, pas vos disques durs ou vos comptes Pinterest ou Instagram

Apprendre à apprendre

Les informations qui suivent vont être progressivement publiées sous forme de cours annexes indépendants. Elles concernent les méthodes et les outils permettant d’optimiser son apprentissage.

Dix façons d’apprendre (pour petits et grands)

Bénédicte Vallette d’Osia répertorie dix façons d’apprendre relevés sur le site https://apprendreaeduquer.fr/ :

  1. Parler du sujet à quelqu’un
  2. Faire des flash-cards (analogiques ou numériques)
  3. Inventer des histoires
  4. Illustrer les savoirs (sous forme de sketchnotes par exemple)
  5. Faire une mind map (une carte cognitive, heuristique ou conceptuelle)
  6. Morceller les apprentissages (arroser peu à intervalles régulier)
  7. Relire ses notes (et les compléter si nécessaire)
  8. Spatialiser le parcours vers l’information
  9. Réactiver sa mémoire en tenant compte de la courbe de l’oubli
  10. Dormir suffisamment

Comment s’instruire efficacement

Si vous voulez allez plus loin, parcourez cet article : Apprendre à apprendre, comment s’instruire efficacement et intelligemment, sur l’un des blogs d’Olivier Roland.

➜ Effectuez des recherches sur le sujetc’est peut-être la chose la plus productive que vous puissiez faire pour commencer votre formation !

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    Com-Créa Cours annexes

    L’orientation des objectifs de communication

    Ce cours est un développement de la notion d’objectif de communication. Il est proposé ici en complément d’information sur la menée d’un projet de communication.

    La boussole des objectifs de communication

    En communication visuelle, prévoir et programmer les réactions du public confronté aux stimuli qui lui sont destinés relève de choix conscients de la part du concepteur du message. Des objectifs de communication clairement orientés aident à concevoir un dispositif de communication efficace. 8 orientations sont repérables, de telle sorte que se dessine le cadran d’une boussole de la communication.

    Un projet de communication, quelque soit le dispositif choisi, vise à modifier d’une manière ou d’une autre la façon d’être au monde du public cible. Ayant perçu un signal visuel précis, l’attention du destinataire est sollicitée : un processus perceptif neuro-psychologique est enclenché. Le destinataire du message, placé dans un état émotionnel (affectif), intellectuel (cognitif) et conatif particulier, modifie son comportement, ses gestes, ses pensées. Ses actions (ou réactions) sont statistiquement probables. Elles sont attendues par l’émetteur du message et elles sont anticipées par le concepteur graphique.

    On considère prioritairement 4 orientations des objectifs de communication (les orientations primaires). 4 orientations supplémentaires s’y ajoutent, positionnées entre les 4 premières (les orientations secondaires). Paradoxalement, ces orientations secondaires sont davantage formalisée dans le domaine de la littérature que dans celui de la communication visuelle.

    4 orientations primaires

    Les 4 orientations primaires des objectifs de communication s’articulent sur 4 facultés humaines d’être présent au monde. Les objectifs visés dans ces 4 orientations se différencient par le mode d’action voulue (positive ou négative, active ou passive, directe ou indirecte, etc). Chaque orientation correspond à une facette de l’humain en relation avec son environnement.

    • la perception physique
    • l’émotion individuelle
    • la réflexion intellectuelle
    • l’action concrète

    Chaque orientation est formulable en terme d’objectif principal de communication : faire percevoir, faire ressentir, faire comprendre, faire agir. Dans la pratique, en communication professionnelle, les objectifs visés sont plus précis, plus nuancés.

    Faire percevoir

    • Faire voir = montrer, mettre en évidence
    • Ne pas faire voir = ne pas montrer, ne pas mettre en évidence
    • Faire ne pas voir = cacher, dissimuler, masquer, mettre en retrait

    Faire ne pas voir” est un objectif de communication couramment visé dans un projet de communication visuelle ! Tous les éléments d’une affiche ne sont pas nécessairement à mettre en avant. De nombreuses mentions obligatoires sont mises en page en visant cet objectif (sur de nombreux supports).

    ➜ Vous pouvez compléter la liste des objectifs perceptifs en collectant toutes les visées possibles pour chacun des 5 sens ou canaux de perception. Faire écouter ou entendre concerne par exemple le canal auditif.

    Faire ressentir = émouvoir

    • Faire aimer = rendre séduisant, rendre attractif
    • Ne pas faire aimer = rendre peu attractif
    • Faire ne pas aimer = faire détester

    Dans les enseignements habituels sur les objectifs de communication, les auteurs insistent sur l’objectif “faire aimer”. Ce n’est pourtant pas le seul objectif affectif envisageable !

    ➜ Choisissez d’autres verbes exprimant une émotion et complétez la liste des objectifs affectifs. Faire se sentir joyeux ou triste se dit rendre joyeux ou triste. Rendre heureux ou malheureux est un objectif affectif de communication.

    Faire comprendre

    • Faire intégrer à un système de référence = expliquer
    • Ne pas faire intégrer à un système de référence = ne pas expliquer
    • Faire ne pas intégrer à un système de référence = rendre confus

    Faire agir

    • Faire faire une action = prescrire, ordonner, suggérer (une activité)
    • Ne pas faire faire une action = ne pas prescrire, ne pas ordonner, ne pas suggérer
    • Faire ne pas faire une action = prescrire, ordonner, suggérer (une passivité)

    ➜ Comme pour les deux premiers objectifs, vous pouvez compléter les liste en élargissant le lexique se rattachant aux objectifs cognitifs puis conatifs.

    4 orientations secondaires

    Les 4 orientations secondaires des objectifs de communication s’articulent sur 4 autres moyens d’être présent au monde.

    • l’imagination
    • la mémorisation et la remémorisation
    • la conviction
    • l’information

    Comme pour les orientations primaires, chaque orientation est formulable en terme d’objectif principal de communication : faire imaginer, faire mémoriser, faire croire, faire connaître. Les objectifs concrètement visés sont là aussi plus précis et plus nuancés… et plus nombreux !

    Faire imaginer

    • Faire visualiser intérieurement une réalité fictive ou probable
    • Ne pas faire visualiser intérieurement une réalité fictive ou probable
    • Faire ne pas visualiser intérieurement une réalité fictive ou probable

    Faire mémoriser et se remémorer

    • Faire retenir provisoirement une information
    • Faire retenir durablement une information
    • Faire ne pas retenir provisoirement une info = faire oublier provisoirement une info
    • Faire ne pas retenir durablement = faire oublier durablement une info

    Faire croire

    • Faire admettre une opinion ou une croyance = argumenter, convaincre
    • Ne pas faire admettre une opinion ou une croyance = ne pas argumenter, ne pas convaincre
    • Faire ne pas admettre une opinion ou une croyance = contre-argumenter, convaincre du contraire

    Faire connaître

    • Faire savoir = informer, diffuser une information, porter un fait à la connaissance du public
    • Ne pas faire savoir = ne pas informer, ne pas diffuser une information, ne pas porter un fait à la connaissance du public
    • Faire ne pas faire savoir = censurer, empêcher la diffusion d’une information, interdire qu’un fait soit porté à la connaissance du public
    • Faire savoir des non-faits = désinformer, diffuser une information altérée (tronquée, modifiée, fictive, trompeuse, tendancieuse, etc)
    • etc

    Une remarque sur la captation de l’attention

    La mémorisation peut être envisagée comme une composante de l’information (placée dans le schéma de synthèse sur le même axe que la mémorisation). Le faire-savoir inclue sans doute le “faire-mémoriser” et le “faire se remémorer”.

    Dès lors, la captation de l’attention prendrait la place de la mémorisation, avec pour objectif associé de faire considérer l’information comme intéressante voire attractive.

    Cet objectif est mentionné par le publiciste Eliot St. Emo Lewis au tout début du XXe siècle. Son analyse de l’action publicitaire se résume en 4 lettres : AIDA (A pour Attention, I pour Intérêt, D pour Désir et A pour Action). D’autres lettres ont été rajoutées depuis, dont un S pour Satisfaction (il s’agit toujours d’émotion !).

    On devrait célébrer le centenaire de la formule AIDA, tellement cet acronyme a été utilisé, enseigné et mis en pratique pendant les 100 dernières années 😀

    Documentation générale :

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    Cours annexes

    Utiliser StackEdit

    Dans ce cours nous allons apprendre à utiliser le langage Markdown pour structurer un article destiné à la publication Web, en nous appuyant sur les fonctionnalité d’une application en ligne : StackEdit. Nous verrons aussi, pour ceux que cela intéresse, comment exporter au format HTML les contenus structurés avec StackEdit.

    StackEdit est un éditeur Markdown en ligne ergonomique, facile à prendre en main et parfaitement adapté à la structuration de contenus textuels.

    Ses fonctionnalités permettent (entre autres choses…) de publier des contenus directement sur les principales plateformes de blogging. Elles permettent aussi d’éditer les contenus des sites construits avec des CMS basés sur Markdown (Pico, Grav, Yellow, etc)

    StackEdit est aussi un outil convivial pour tenir un journal de formation (en tant qu’apprenant) ou un journal pédagogique (en tant que formateur).

    Présentation de StackEdit

    Le fichier immédiatement visible au lancement de l’application est un texte d’accueil en anglais (intitulé “Welcome”). Dans Chrome, un clic droit dans la zone des boutons de formatage du texte (bandeau noir) permet d’accéder à la traduction en français. Tout est expliqué… ou presque, et cela devient un peu compliqué vers la fin du document !

    Nous disposons d’une fenêtre (ou zone) d’édition — à gauche — et d’une fenêtre (ou zone) de prévisualisation — à droite .

    Les boutons placés entre les 2 zones verticales permettent de gérer l’affichage des différentes zones.

    Les boutons situés en haut à gauche et en haut à droite permettent d’ouvrir des menus complémentaires. Le menu de gauche répertorie vos documents et celui de droite permet d’accéder à de nombreux sous-menus.

    Test de codage Markdown

    Je vous propose de coder en Markdown un texte très simple, dans un document que vous intitulerez “test”. Voici la première partie du texte à coder :

    Rien de compliqué ! Il est vrai que le code Markdown en gris clair ne se voit pas très bien… Si vous ne parvenez pas à coder en Markdown en saisissant le bon code, vous pouvez toujours utiliser les boutons de la barre d’outils noire (ou barre de formatage, au dessus de la zone d’édition).

    Si vous souhaitez voir une liste de toutes les balises Markdown pour mieux vous y retrouver (ou tester l’utilisation d’autres balises), cliquez sur le bouton avec le signe # (en haut à droite), puis cliquez sur l’onglet “Markdown cheat sheet”.

    Pour ceux qui souhaitent aller un petit peu plus loin, voici la deuxième partie du texte à coder :

    Saut de ligne et saut de paragraphe

    Les éditeurs Markdown gèrent de manière très simple les sauts de ligne et les sauts de paragraphe. Cependant nos habitudes de traitement de texte nous amènent à répéter la même erreur.

    En effet, avec StackEdit (et tout éditeur Markdown) il faut saisir 2 retours à la lignes (taper 2 fois sur la touche “entrée”) pour coder un saut de paragraphe. Un simple retour à la ligne code un saut de ligne (un <br> en HTML).

    ➜ Ce point est très important en matière de structuration rédactionnelle du texte pour le Web. En effet, pour ce type de publication, il convient de rédiger des paragraphes concis, traitant d’une seule idée à la fois. Évitez dans la mesure du possible les sauts de ligne au sein d’un même long paragraphe.

    ➜ Jetez un œil sur cet article du site audreytips.com et interrogez-vous sur ce qu’apporte le découpage en paragraphes courts (3 ou 4 phrases maximum).

    Exporter le fichier test en .md

    Vous savez baliser en Markdown des titres, des paragraphes, des listes à puces ou ordonnées, des citations… C’est super ! Il est grand temps maintenant de sauvegarder votre travail.

    Le document saisi dans StackEdit est automatiquement sauvegardé dans notre navigateur. C’est cool mais pour plus de sûreté vous allez exporter sur votre bureau le fichier “test”, en utilisant le format markdown (extension .md).

    ➜ Un clic sur l’icône de StackEdit pour ouvrir les onglets supplémentaires… Ouvrez l’onglet “Import/export”. Choisissez “Export as Markdown” et nommez votre fichier selon les règles de nommage apprises 😉

    Exporter le fichier en HTML

    Cette partie concerne les apprenants ayant le besoin ou l’envie de créer des pages Web pour les consulter en local (sur leur poste de travail) ou en distant (après les avoir mis en ligne).

    Un des point les plus intéressants de StackEdit concerne la qualité de l’export au format HTML. En effet, la plateforme propose plusieurs modalités d’exportation et le code généré par StackEdit est particulièrement propre.

    L’exportation en HTML débute comme l’exportation en Markdown (icône de StackEdit et onglet “Import/export”). Cliquez ensuite sur l’onglet “Export as HTML”. Les recommandations concernant le nommage des fichiers exportés restent valables !

    Parmi les options proposées à l’exportation, 2 d’entre elles nous intéressent plus particulièrement : l’option “Styled HTML” et l’option “Styled HTML with TOC”. TOC est l’acronyme de “Table Of Content” (table des matières ou sommaire…). En effet, ces deux options génèrent des pages HTML prêtes à la publication en ligne.

    L’option par défaut “Plain HTML” génère une page HTML dans laquelle figure seulement le contenu du <body> (la structure à partir du <h1>). Une telle page est lisible en local par un navigateur mais elle ne contient aucune instruction CSS et n’est pas publiable en l’état. Cette option est cependant utilisable quand il s’agit de copier une partie du code pour le coller dans un gabarit de site, par exemple.

    ➜ Faites des tests d’exportation en HTML en utilisant les différents formats proposés. Examinez le rendu dans le navigateur des fichiers HTML et jetez un œil sur le code source.

    Vous constaterez qu’avec les 2 options “Styled HTML” et Styled HTML with TOC”, la feuille de style utilisée n’est pas incorporée dans le fichier HTML mais appelée depuis le serveur de StackEdit.

    Cela nous ouvre des perspectives de personnalisation de la page exportée. En effet, en modifiant le lien d’appel de la feuille de style, nous pourrons faire pointer ce lien vers un dossier “css” placé à la racine du fichier HTML (dans le même dossier que le fichier HTML) puis vers une feuille de style de notre choix (placée au préalable dans le dossier “css”).

    L’export avec l’option “TOC” génère un fichier HTML incorporant une colonne latérale dans laquelle s’affiche un sommaire reprenant le titre de niveau 1 et les sous-titres de niveau h2 du texte structuré dans Stackedit.

    StackEdit est donc aussi un éditeur de pages Web, très simple d’utilisation, permettant de générer des documents agréables à lire et diffusables sur toutes les plateformes (le format HTML est universel…).

    Utiliser du HTML directement dans StackEdit

    Importer un fichier HTML

    StackEdit permet d’importer des fichiers HTML via l’onglet “Import/export ». Vous accédez à 2 boutons d’importation :

    • Import Markdown
    • Import HTML

    Le second bouton permet de transformer automatiquement une page HTML en page Markdown ! Génial, non ?

    Saisir du code HTML dans la fenêtre d’édition

    Il est possible d’insérer des balises HTML dans le code Markdown. On peut ainsi compléter la structuration du texte en introduisant des commentaires dans le code ou intégrer des signes conventionnels augmentant l’accessibilité de la page Web.

    On peut aussi anticiper la stylisation en insérant des espaces insécables entre les mots et les signes de ponctuation. On peut encore anticiper l’adaptativité aux écrans mobiles (ou entre les mots d’une expression qu’on voudrait voir toujours sur la même ligne).

    Dans StackEdit, il n’est cependant pas possible d’utiliser l’élément <span> pour intégrer une instruction CSS en ligne (… inline style, en anglais), comme dans l’exemple ci-dessous.
    <span style="color: red;">Texte en rouge</span>

    D’autres éditeurs Markdown permettent l’utilisation des instructions css en ligne.

    Lectures et vidéo en ligne

    Voici une liste de quelques sites parlant de StackEdit :

    Voici maintenant une vidéo en français traitant de StackEdit :