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Personnaliser un gabarit de site HTML-CSS

Nous avons utilisé StackEdit (➞ voir ce cours) pour rédiger un texte tenant compte des contraintes du référencement naturel (➞ voir ce TD). Voyons maintenant comment donner une forme attrayante à notre travail. Nous allons intégrer le texte structuré dans un gabarit de site responsive.

Les gabarits responsives

Vous trouverez sans aucun doute des centaines de gabarits responsives sur Internet. Il est très probable qu’ils soient stylisés en faisant appel au framework Bootstrap. Or, à ce stade de votre formation, vous ne maîtrisez pas encore cette boîte à outil !

Il existe pourtant quelques gabarits HTML5-CSS3 utilisables par des débutants. Je me suis inspiré de quelques uns d’entre eux pour bâtir plusieurs gabarits de site one page (ils sont présentés sans index récapitulatif). Je vous propose de les télécharger et de les examiner d’un peu plus près.

Vous constaterez qu’ils n’utilisent pas de code JavaScript. Ils ont tous été optimisés pour l’affichage sur mobiles. Certains gabarits s’adaptent mieux que d’autres aux petits écrans. Les versions “bis” sont un peu plus complexes que les version sur lesquelles elles se basent.

Utiliser les fonctions d’affichage “responsive” de votre navigateur pour tester le rendu de chaque gabarit pour différentes largeurs de fenêtre du navigateur.

Affichez le code source, examinez-le avec attention. Dans la fenêtre affichant le code source, cliquez sur le lien menant à la feuille de style. Parcourez-là pour repérer l’articulation entre la feuille de style CSS et le fichier HTML. Notez que les feuilles de style sont partiellement commentées.

Les feuilles de syles CSS listent des instructions qui s’appliquent aux éléments HTML. Pour mieux comprendre les procédés utilisés dans les feuilles de style des gabarits, je vous invite à visionner cette vidéo qui explique comment fonctionnent les feuilles de style externes.

Préparer le travail de personnalisation

Collecter ou créer des images

Choisissez le gabarit qui vous semble le mieux convenir à votre texte et à votre propos. Vous allez avoir besoin d’images pour remplacer celles que j’ai utilisées. N’hésitez pas à explorer les possibilités offertes par le site pexels.com pour trouver des images libres de droit.

Vous pouvez créer des illustrations thématiques adaptées à votre sujet en utilisant les services de Vector Creator. Vous pouvez aussi composer vos propres “photos” en faisant des montages grâce à Photo Creator.

Choisissez vos photos avec soin. Je vous recommande de veiller à l’unité des couleurs et du style sur l’ensemble de la page Web. Ne vous contentez pas de regrouper des photos sur le seul critère de leur rapport avec le sujet traité.

➜ Si vous ne trouvez pas assez de photos dans les mêmes teintes colorées, retouchez-les en utilisant Photoshop ou une application en ligne comme Pixlr-x.

Compresser les images

Rassemblez les images collectées dans un dossier de collecte que vous nommerez explicitement. Les images collectées dans les banques d’images sont généralement de grandes dimensions (plus de 5000 pixels de large) et peuvent peser plusieurs Mo.

L’image de bandeau dont vous avez besoin na pas besoin de dépasser 2000 pixels de large. Il est donc nécessaire que vous réduisiez la taille de vos images et par conséquent leur poids. Compressez vos images en jpg à 70% (7 sur une échelle de 1 à 10), elle ne pèseront plus que quelques centaines de Ko…

Placez dans le dossier “img” les seules images que vous envisagez de publier. Si vous placez davantage d’images dans ce dossier, le temps de faire votre choix, retirez ensuite celles que vous n’avez pas utilisées.

Sur le Web, on voyage léger !

Préparer un nuancier étagé

Vous allez modifier les couleurs utilisées dans les gabarits fournis. Vous allez donc devoir utiliser des couleurs dont le degré de luminosité autorise la superposition d’une couleur sur l’autre. Pensez au confort oculaire de vos futurs lecteur !

L’application en ligne Coolors vous aidera à choisir vos couleurs. N’hésitez pas à lire ou relire le cours intitulé Créer des nuanciers fonctionnels avec Coolors.

Choisir des polices de caractères

Le moment venu, vous aurez sans doute besoin de changer la police de caractères utilisée pour le titrage dans les gabarits. Les polices de Google Fonts sont une aubaine pour les créateurs débutants !

Pour vous aider dans votre choix, je vous invite à vous rendre sur fontpair.co. Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, vous pouvez toujours utiliser un des outils proposés sur la page Typography resources.

Intégrer le texte rédigé dans le gabarit

La personnalisation d’un gabarit nécessite souvent une intégration du texte titre par titre et paragraphe par paragraphe. Faute de quoi certaines parties du code implémentées dans le gabarit risquent de disparaître.

La démarche n’est pas la même que celle qui consiste à construire un site à partir de zéro (from scratch). Elle est aussi très différente de la méthode qui consiste à changer de feuille de style externe pour modifier l’apparence d’une page HTML.

L’avantage d’utiliser un éditeur markdown lors de la rédaction est de bénéficier à l’export d’un contenu proprement balisé. Cela facilite l’intégration des différentes parties du texte dans la structure du gabarit.

Remarques sur les balises <br>

Soyez vigilants sur la structuration du texte. Il se peut que le texte exporté depuis StackEdit comporte de nombreuses balises <br>. C’est souvent le résultat d’une erreur de saisie lors de la rédaction dans l’éditeur Markdown. Corrigez ce défaut lors de l’intégration et constituez des paragraphes courts, de taille homogène.

➜ Dans StackEdit, en Markdown, il faut sauter 2 lignes pour faire un saut de paragraphe. Un simple saut de ligne génère un saut de ligne dans le paragraphe (un <br>).

Conseils pratiques

Travaillez sur le bureau

Dans le cadre des salles du GRETA, sur le Pôle Plurimédia du lycée La Fayette, vous pouvez être tentés de modifier directement des fichiers placés sur votre session individuelle.

➜ Je vous recommande plutôt de copier le dossier du gabarit que vous avez l’intention de modifier sur le bureau de votre poste de travail.

Quand vous aurez terminé, vous sauvegarderez alors votre travail sur votre session (… et sur votre clé USB ou votre disque dur personnel).

Personnaliser le gabarit

Vous pouvez modifier la feuille de style CSS pour personnaliser le gabarit utilisé. Il est ainsi possible de modifier les couleurs, la police de titrage et bien d’autres choses.

Soyez très prudents concernant des modifications touchant à la disposition des éléments dans la page (menu, têtière, contenu principal, etc.). Gardez à l’esprit que toute modification envisagée sur grand écran doit être répercutée sur petits écrans.

Des “media queries” se trouvent en fin de feuille de style. Elles permettent de spécifier précisément, à l’aide de nouvelles instructions CSS, comment doivent s’afficher les éléments HTML quand la fenêtre de navigation fait telle ou telle largeur. Toute la “responsivité” (capacité d’adaptation) du gabarit repose sur ces requêtes médias.

Recommandations

Ne vous lancez pas dans de grandes modifications du modèle choisi. Soignez plutôt vos images, vos couleurs et vos typos.

Pour neutraliser une instruction CSS utilisez la mise en commentaires plutôt que l’effacement de l’instruction. Cela facilitera le retour à la version originale. Les balises de mise en commentaire CSS sont /* et */.

➜ Si une tentative de modification de la feuille de style échoue, revenez à la version originale. Ne laissez pas des instructions inopérantes dans le code.

Modifications premières

Voici une série de modification faciles à mettre en œuvre. Une fois que vous les aurez faites, votre site devrait déjà avoir un look satisfaisant.

Nous verrons plus tard, en utilisant notamment la feuille de style w3.css, comment optimiser la présentation d’une page en insérant des diaporamas, des grilles de photos, des colonnes suplémentaires, etc.

Pour le moment, vous pouvez mettre en œuvre les modifications indiquées ci-dessous.

Choisir des mots “strong” (importants)

Cette modification concerne la structuration et la stylisation du texte en même temps. En effet, les lecteurs devraient pouvoir parcourir votre texte en lisant les seuls titres et les seuls mots en gras.

Les moteurs de recherche lisent votre texte de cette façon. Ils en déduisent la cohérence de votre propos en analysant le champ sémantique des mots importants et des titres.

C’est à vous d’indiquer aux moteurs de recherche et à vos lecteurs quels sont les mots importants. Pour cela, utilisez les balises <strong> et </strong> pour baliser chaque mot ou expression importante.

Quand on veut afficher en gras des mots qui ne sont pas importants , on utilise les balises <b> et </b>.

Changer l’image de fond du header

Sur les gabarits que je vous propose, l’image de la têtière est insérée dans le header via la feuille de style. Repérez dans la feuille de style les instructions de ce type, rattachées au header :

background-image: url(../css/img/nom-image-2000x500.jpg);
background-size: cover;

Pour que certains gabarits fonctionnent en ligne, l’appel de l’image a été modifié comme suit :

background-image: url(img/nom-image-2000x500.jpg);

Changez le nom de l’image utilisée par celui de l’image de votre choix. Utilisez une image de 2000 pixels de large et de la hauteur de votre choix.

➜ Pour optimiser le positionnement de l’image dans l’espace disponible, rajouter l’instruction CSS suivante :

background-position: center;

Suivant l’image que vous avez utilisée et son contexte d’affichage, vous pouvez donner à background-position les valeurs top, bottom, left ou right. Vous modifierez ainsi la manière dont l’image se positionne dans le cadre disponible.

Changer les couleurs utilisées

Pour changer les couleurs du gabarit, il faut repérer dans la feuille de style tous les endroits où un nom de couleur a été utilisé. Les formes de codage de la couleur utilisées dans les gabarits proposés sont la forme hexadécimale (#FFF, #FF00DD, #80F80F, etc.) et les formes rgb ou rgba (rgb(255, 255,255), rgba(255, 255, 0, 0.5), etc.).

➜ Vous trouverez rapidement les codes de couleurs insérés dans la feuille de style en utilisant la fonction “Rechercher” (cmd-F sur MacOs). Recherchez “#” ou ”rgb”, vous trouverez immédiatement les couleurs codées avec ces intitulés.

On peut aussi rechercher l’occurence “color” (… toujours en utilisant la fonction “Rechercher” dans Brackets). Le nom de la couleur choisie n’est pas très loin des expression comprenant cette occurence !

➜ Pensez à utiliser des couleurs aux valeurs étagées et ne multipliez pas le nombre des couleurs utilisées. Veillez au contraste entre le texte et le fond pour garantir à vos lecteurs une lisibilité optimale.

Accordez vos couleurs avec l’image de têtière utilisée. Votre site gagnera en unité et en harmonie.

Modifier la variable d’une couleur moyenne

Les feuilles de style CSS des gabarits dont le numéro de version se termine par la lettre c sont paramétrées de telle sorte que les couleurs puissent être modifiées en une seule fois.

Pour cela, des variables de couleur sont définies en tête de feuille de style (exemple ci-dessous).

/* Déclaration des variables des couleurs appliquées sur la page */
:root {
--dark-color: #000;
--dark-grey: #333;
--medium-color: #307d9a;
--light-color: #fff;
--light-grey: #ddd;
}

Il s’agit de gris (clair et foncé), du noir, du blanc et d’une couleur moyenne choisie pour répondre à la norme d’accessibilité AA sur le noir et sur le blanc.

➜ Pour modifier la couleur moyenne dans tout le gabarit, il suffit de changer la valeur de --medium-color.

Changer la police de titrage

Les polices de titrages sont appelées depuis les serveurs de Google Fonts par la méthode @import, au tout début de la feuille de style.

Si vous n’avez jamais utilisé Google Fonts, je vous invite à regarder cette vidéo pour en apprendre davantage (durée : 16 min).

Ajouter des onglets au menu

En fonction de la structuration du contenu rédactionnel, vous pouvez être amenés à ajouter des onglets au menu du gabarit. Choisissez des intitulés courts en reprenant un terme du titre de la partie vers laquelle renvoie l’onglet.

Modifications non recommandées

Modifier l’alignement du texte

Le Web, avec la diversité des écrans de consultation des sites, supporte mal la justification des textes. Privilégiez l’alignement du texte à gauche et quand cela se justifie, utilisez l’alignement centré.

Habiller les photos avec le texte

Pour la même raison que celle évoquée plus haut, évitez d’habiller vos images avec du texte. Pour vous convaincre, examinez la manière dont votre texte se positionne à proximité de l’image sur les largeurs de fenêtre légèrement plus grandes que la largeur de l’image.

Un gabarit de site multipage

Seulement pour les apprenants de la formation Designer Web.

J’ai combiné plusieurs feuilles de style trouvées sur le Web pour composer un gabarit de site multipage. Les explications concernant sa mise en œuvre sont affichées dans le gabarit !

Concernant la mise en œuvre de Luxbar (la feuille de style utilisée dans ce gabarit pour l’insertion du menu…), vous trouverez des précisions sur la page intitulée Insertion d’un menu avec Luxbar.

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Activités sur la structure HTML d’une page Web

Vous trouverez ci-dessous plusieurs activités vous permettant de consolider vos connaissances sur la structure élémentaire d’une page Web.

1 – Collecter des images sur la structure HTML élémentaire

Avant de lancer l’éditeur de code Brackets, je vous propose d’aller faire un tour sur le Web et de collecter des images qui mettent en évidence la structure élémentaire dont il a été question jusqu’ici.

Allez dans Google Images et saisissez “html structure” ou “structure html” (non, vous n’obtiendrez pas les mêmes résultats…). Vous allez très vite constater que les structures présentées sont loin d’être élémentaires et qu’elles concernent souvent la structure des contenus placés dans le « body », le corps de la page.

Collectez seulement les images qui se rapportent à la structure élémentaire. Laissez les autres images de côté pour le moment (celles montrant des structures avec « header », « main », « section », « aside », et d’autres encore…).

Placez les images collectées dans un dossier nommé « images » ou « img », en ayant soin de renommer correctement chaque image (sans majuscule ni lettres accentuées ni espace). Les 3 formats d’images acceptés sont .jpg (ou .jpeg), .png et .gif.

2 – Compléter les dialogues d’un diaporama pédagogique

Comme vous avez déjà eu l’occasion d’utiliser l’éditeur de code Brackets, de manière intuitive, pour remplacer des textes aux endroits que je vous avez indiqués, vous êtes capables de réaliser cet exercice.

Pour remplacer ou compléter des textes (affichés en noir dans Brackets), il faut d’abord les repérer. Ils sont placés dans le <body> entre les balises <p> et </p> (balises de paragraphe). La balise <br> (autofermante), souvent utilisée, force le retour à la ligne (br = abréviation de « break »).

Il s’agit de finaliser le dialogue imaginaire entre le code source d’une page HTML, d’une part, et un navigateur (auquel le code source s’adresse), d’autre part.

Tout est prêt côté codage… vous pouvez télécharger le dossier du diaporama à cette adresse : http://graphizm.fr/fcil/dixit-code.zip/.

Pensez bien à décompresser le fichier .zip avant d’ouvrir le dossier « dixit-code » avec Brackets.

Je vous montre ci-dessous le diaporama intégrant quelques diapos complètes (la modification des dialogues déjà en place est facultative…) et les diapositives à compléter par vos soins. J’espère ainsi vous donner le ton du dialogue et des expressions utilisables pour effectuer votre travail.

Vous pouvez cependant choisir d’adopter un autre ton, mais il faudra alors adapter la rédaction des premières diapositives.

 Attention : veillez à faire en sorte que ce soit bien le code source qui s’adresse au navigateur. Il s’agit de se mettre « dans la peau » du code source ! Quand le navigateur prend connaissance des instructions que lui transmet le code source, les instructions sont déjà rédigées (codées). En vérité, le navigateur n’a pas d’autre choix que de prendre en compte les instructions que le code lui transmet !

3 – Recherche de vidéos sur la structureHTML élémentaire

Rien de tel que de savoir se documenter soi-même en sélectionnant de bon documents. Je vous invite à faire une recherche sur les vidéos traitant de la structure élémentaire d’une page HTML. Je vous mets sur la piste, un peu plus haut dans ce cours. 😉 Vous réviserez les bases de la structuration d’une page Web pendant que vous tenterez d’évaluer la pertinence et le niveau de difficulté du contenu de la vidéo. Priorité aux approches simples, claires, et non soporifiques !

Astuce : construisez une page Web simple pour lister vos liens vers les vidéos sélectionnées.

4 – Utiliser l’éditeur de code Brackets pour récupérer du code personnalisable

Pour manipuler le code source d’une page Web (ou page HTML), je vous ai recommandé d’utiliser l’éditeur de code Brackets, téléchargeable gratuitement sur brackets.io.

Un cours sur la personnalisation de Brackets est disponible à cette adresse : http://graphizm.fr/greta/fcs/personnaliser-brackets/

Nous avons déjà utilisé Brackets pour modifier le rédactionnel d’une page Web (exercices de personnalisation des diaporamas construits avec BIG). Lors de ces exercices, nous avons focalisé notre attention sur les paragraphes (sur le texte qui devait s’afficher dans le navigateur).

Nous allons maintenant utiliser Brackets pour mettre en place une page Web simple, tout en gagnant du temps pour ne pas avoir à coder toutes les informations nécessaires. Pour cela, nous allons récupérer un code simple existant et le copier dans un nouveau fichier de code source créé avec Brackets.

En procédant par copier-coller, il est facile de créer une nouvelle page Web. Le tout est de savoir réaliser les opérations suivantes :

  • trouver une page Web avec un code source simple (voir plus bas)
  • afficher le code source de la page dans un navigateur
  • copier ce code source
  • ouvrir Brackets
  • créer un nouveau fichier dans Brackets
  • coller le code source copié précédemment dans le nouveau fichier créé dans Brackets
  • enregistrer le fichier en .html (en rajoutant soi-même l’extension) en le nommant de manière explicite (structure-elementaire.html, par exemple…).
  • ouvrir le fichier (double clic) pour l’afficher dans un navigateur

4a – Trouver des codes sources simples

Première opération listée : trouver une page Web avec un code source simple. Deux solutions s’offrent à nous. Soit on trouve des sites nous présentant directement le code à copier, soit on trouve de sites dont le code source (assez simple) peut être copié.

➜ Solution 1

On trouve des codes simples sur plusieurs sites mentionnés dans ce cours, notamment sur w3schools.com. Vous en trouverez également sur cette fiche : La structure HTML.

Sur ces sites, les codes sont présentés directement sur les pages ou dans des fenêtres spéciales accessibles en un clic. Il suffit alors de sélectionner le code affiché à tel ou tel endroit, de le copier, puis de le coller dans un nouveau fichier créé avec Brackets.

➜ Solution 2

Voici maintenant des pages construites avec des codes sources simples :

Le code source de ces pages n’est pas affiché dans la page. Il s’agit cette fois-ci du code source de la page elle-même. Il est donc nécessaire, pour le récupérer, de l’afficher au préalable dans le navigateur.

Pour afficher le code source d’une page Web ouverte dans le navigateur Chrome, allez dans Afficher > Options pour les développeurs > Code source.

Dans la plupart des navigateurs, un clic-droit puis “Afficher le code source de la page” s’avère très pratique.

Les raccourcis claviers pour afficher le code source dans un navigateur sont ctrl-U sur PC et cmd-alt-U sur Mac.

Kezako ?

Quand vous voyez dans le code source la suite de caractères &nbsp; vous êtes face à un espace insécable. Quand vous rencontrez &#8209; vous croisez le grand copain du premier, le tiret insécable !

4b – Récupération d’un code source

Je vous demandede récupérer le code source d’une des pages proposées plus haut (dans « trouver des codes sources simples… ») puis de placer ce code dans un nouveau fichier créé dans Brackets.

Pour rendre le contenu plus intéressant, je vous demande également de personnaliser le contenu rédactionnel du code source.

Vous pouvez remplacer les textes du code source par des textes choisis par vos soins (textes trouvés sur Wikipedia, par exemple, si vous ne vous sentez pas l’âme d’un rédacteur ou d’une rédactrice Web) !

Simplifiez les textes longs en retirant les phrases qui ne s’avèrent pas indispensables à la compréhension du message essentiel. Équilibrez la longueur des paragraphes. Respectez la structure rédactionnelle du modèle HTML choisi (h1 + p + h2 + p + p + h2 + p + p… par exemple)

Pour que tout se passe correctement il est indispensable, dans Brackets, de créer une nouvelle page (vide). Pour mémoire : menu Fichier > Nouveau (raccourci ctrl-N sous Windows et Linux, cmd-N sous MacOs). La page créée est appelée « sans-titre » mais elle n’existe pas vraiment tant qu’elle n’est pas enregistrée et que vous ne lui avez pas attribué d’extension.

Brackets ne dispose pas d’un format de fichier par défaut. C’est à vous de saisir, au moment de l’enregistrement, à la fin du nom de fichier, l’extension correspondant au langage de codage de votre page. Dans notre cas, l’extension sera .html !

Petite précision importante : pour nommer le fichier .html, comme pour les images, n’utilisez pas de majuscules (en début de nom de fichier), ni de lettres accentuée, ni d’espaces (remplacer les espaces par des tirets bas ou haut, tirets du 6 ou tirets du 8 sur PC).

N’utilisez pas de point avant celui qui sépare le nom du fichier de son extension (ni aucun autre symboles, mis à part les tirets, et surtout pas de slash ! )

Une chose est sûre, le résultat affiché dans le navigateur est minimaliste (aussi minimaliste que les pages nues dont je vous ai communiqué les liens un peu plus haut). Nous verrons (ou nous avons vu) dans un autre cours comment améliorer la présentation d’une page Web avec des instructions CSS. Pour le moment, l’important est la mise en place de la structure HTML et rédactionnelle de la page (ce n’est pas le look de la page…).

Si vous avez choisi un des fichiers proposés plus haut, toute l’information de la page est contenue dans le seul fichier .html que vous avez créé et nommé convenablement.

Easter eggs (œufs de Pâques)

Il y a un « easter egg » dans l’url des fichiers page-web-nue.html et page-pangrammes-nue.html… à vous de le découvrir 😀

Faites une recherche avec « easter egg informatique » si vous ne savez pas de quoi il s’agit. Ici, pour les fichiers que je vous ai indiqués, il ne s’agit pas de combinaison de touches mais de navigation…

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Identifier la structure HTML d’une page Web

Nous allons voir dans ce cours comment se structure simplement une page HTML. Nous collecterons des informations sur le sujet. Nous verrons ensuite comment créer une page Web en récupérant un code simple et en l’intégrant dans un fichier avec l’éditeur de code Brackets. Je vous inviterai alors à personnaliser le contenu rédactionnel du code source.

La structure élémentaire d’une page Web

Voici deux schémas présentant la structure élémentaire d’une page HTML (on dit aussi page Web…). Le premier est un schéma en arbre, le second un schéma en cadres imbriqués. Dans la « vraie vie », il s’agit de lignes de code positionnées les unes sous les autres.

Dans le second schéma, les textes sont en anglais. Le premier texte (Page title) est placé entre <title> et </title>, deux balises HTML indiquant au navigateur où commence et où se termine le titre de la page. Ce titre de page s’affiche dans l’onglet de la fenêtre active. Attention à ne pas confondre le titre de la page avec le titre des contenus de la page (entre balise <h1> et </h1>.

Le titre de la page est placé dans la tête du code source (à ne pas confondre avec la têtière qui se trouve généralement en tête de page affichée dans le navigateur…). La tête de code source est délimitée par les balises <head> et </head>.

Le titre des contenus de la page (le GRAND titre devant sauter aux yeux du lecteur…) se trouve positionné entre les balises <h1> et </h1>, au tout début de la boîte délimitée par <body> et </body>. Dans le schéma en boîte présenté plus haut ce titre est en anglais (This is a heading), autrement dit “Ceci est un titre”.

Sous le grand titre, nommé aussi “titre de niveau 1” (header one), se trouvent deux paragraphes. Je vous montre maintenant ce que cela donnerait sous la forme « code source »… après traduction des textes en français (pour les balises elles-même : défense absolue de les traduire, les navigateurs ne comprennent pas le français…). Les lignes roses montrent les boîtes ou cadres imbriqués.

Je vous montre un gabarit de ce type, disponible sur le site w3schools.com. N’hésitez pas à demander la traduction automatique de ce site. Il y a dans le menu du site de w3schools (un site norvégien) une icône en forme de planète qui permet d’activer la traduction automatique du site dans la langue de son choix.

Capture d'écran d'une structure HTML assez simple collectée sur le site w3schools.com

Les flèches bleues montrent les éléments HTML déjà rencontrés dans la structure élémentaire étudiée plus haut.

En complément de ce cours, j’ai mis en ligne un autre cours dans lequel j’aborde de manière un peu différente le même sujet (la structure HTML élémentaire). Le cours s’intitule Manipuler le code source avec Brackets et propose d’examiner le code source d’une page Web consacrée aux pangrammes pour se familiariser avec le langage HTML.


J’ai réalisé une courte BD en ligne pour insister sur les fonctions du “head” et du “body”, de façon plus “cool”…

Présentation de la BD en ligne consacrée à la section "head" et la la section "body" dans le code source d'une page HTML.

➜ Vous pouvez aussi visionner la courte vidéo du cours consacré à la structure HTML sur apprendre-a-coder.com

En savoir plus à ce sujet (en bonus…)

Référence incontournable en matière de documentation sur les langage de codage pour le Web, le site de la fondation Mozilla, MDN web docs, est LE site où tout est dit. On y trouve un tutoriel intitulé Écrire une simple page HTML. Plus dans le sujet tu meurs… mais vous verrez que les choses se compliquent assez vite.

Le site w3schools.com, que nous venons de mentionner plus haut, permet d’apprendre seul le HTML et de nombreux autres langages de codage. Un des points fort de ce site est son outil de test du code ou bac à sable (bouton « Try it Yourself » ou « Essayez vous-même« ).

Pour les plus intéressés, je recommande vivement de s’inscrire aux cours gratuits de codecademy.com. Le cours de HTML est très bien conçu.

Pour les inconditionnels de la vidéo, il existe de bonnes chaînes YouTube consacrées au sujet. Ma préférence va vers le site apprendre-a-coder.com, même si on n’est pas sur YouTube… et que la rigueur n’est pas toujours au rendez-vous.

Vous ne serez pas perdu, car l’auteur utilise Brackets (mais sans les extensions qui vont bien, nous y reviendrons). Il y existe aussi une série de vidéos payantes sur le site udemy.com (mais avec des échantillons gratuits qui traitent des bonnes raisons d’apprendre à coder). Pour les plus exigeants, allez plutôt voir du côté de grafikart.frc’est gratuit mais c’est plus professionnel… et donc un peu plus difficile !

Test de connaissance (facultatif)

Un petit test de connaissance est disponible sur ce site. Vérifiez vos connaissances fraîchement acquises en allant sur Identifier les éléments de la structure HTML

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Personnaliser Brackets

Pour éditer le code source d’une page Web, je vous recommande l’utilisation d’un éditeur de code nommé Brackets.

Il est téléchargeable gratuitement et sans limitation sur le site brackets.io. Brackets fonctionne sous Windows, MacOs et Linux. Ceux d’entre vous qui utilisent un PC prêté par le GRETA disposent de Brackets parmi les programmes installés sur le portable.

Si vous avez l’habitude d’utiliser un autre éditeur de code, vous pouvez l’utiliser sans que cela gêne votre apprentissage. Vous trouverez une liste des principaux éditeurs de code sur de nombreux sites dont le BlogDuWebdesign.

Je vous propose, avant d’aller plus loin avec Brackets, de personnaliser cet éditeur de code. En lui ajoutant qualques extensions, Brackets va se révéler très pratique pour commencer à manipuler le code source d’une page HTML, une feuille de style CSS et plus tard un script JS.

Pour savoir comment ajouter des fonctionnalités à Brackets, consultez la fiche extensions-brackets.

Infos sur Brackets

  • Premiers pas avec Brackets, texte affiché à l’ouverture de l’éditeur, mis en ligne sur graphizm.fr
  • Bienvenue chez Brackets, un article à traduire en français avec Chrome, sur github.com
  • L’aide de Brackets, à traduire automatiquement si nécessaire, toujours sur github.com
  • Découvrir les usages de Brackets en vidéo avec grafikart.fr (très complet)
  • La même vidéo est intégrée dans un article de jenseign.com, un site consacré à l’apprentissage du HTML-CSS (niveau avancé).

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Ma couleur préférée

Voici un petit TP pour manipuler le code source d’un site Web. Vous allez personnaliser une page HTML qui fonctionne comme la page index.html du site “Pangrammes” étudiée brièvement sur graphizm.fr/fcs/manipulation-code-source.

Le fonctionnement du site

Le type de site que vous allez manipuler est composée d’une seule page Web. En cliquant sur le bouton “EN SAVOIR PLUS”, on ouvre ce qui s’appelle une fenêtre modale. Il est possible de refermer cette fenêtre en cliquant sur la croix placée en haut à droite de la fenêtre modale. Vous avez certainement déjà rencontré ce type d’animation lors de vos navigations sur le Web.

Le modèle (ou template) de ce site a été téléchargé sur ce site : https://codyhouse.co/library . On y trouve plein de gabarits à personnaliser. Quand vous serez plus aguerris, vous pourrez utiliser ces ressources pour les personnaliser selon vos besoins 😉

Les consignes

Le modèle à personnaliser est visible à cette adresse : http://graphizm.fr/fcs/exercices-code-source/ma-couleur/.

➜ Pour réaliser l’exercice sans avoir à copier-coller le code de tous les fichiers qui composent le site « ma-couleur », je vous invite à télécharger le site complet sous la forme d’un fichier zippé.

Avec l’éditeur de code Brackets, ouvrez le dossier « ma-couleur » (Fichier > Ouvrir un dossier > sélectionner le dossier > Ouvrir). Éditez le fichier « index.html » et prenez vos repères en vous rappelant ce que vous avez vu précédemment sur graphizm.fr/fcs/manipulation-code-source.

Des consignes plus détaillées vous sont données dans le fichier « index.html ». Vous pouvez les lire plus confortablement en activant l’aperçu en direct (le petit éclair en haut à droite de la fenêtre d’édition de Brackets).

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Contenu d’un dossier de page Web

Dans ce cours vous allez apprendre à identifier les composantes d’un site Web statique.

Identifier le fichier index.html

Tous les sites Web ont une page d’accueil. Cette page est généralement nommée index.html. On désigne généralement un fichier enregistré au format HTML sous le nom de page HTML ou page Web.

Une page Web est donc un document enregistré au format HTML dans lequel des informations de plusieurs types sont codées. On trouve ainsi dans une page HTML des informations se rapportant directement ou indirectement aux fichiers suivants :

  • la ou les feuille(s) de style associées
  • la ou les images insérée(s)
  • le ou les script(s) utilisé(s)

La ou Les feuilles de style se rapportent au codage de l’apparence d’un site. Le ou les scripts se rapportent au codage de l’animation des composants d’un site.

Chacun de ces fichier n’est pas obligatoirement associé à une page Web mais la plupart des pages publiées en intègrent un ou plusieurs (notamment les 2 premiers).

Repérer le contenu d’un dossier de site

Pour organiser l’édition et la publication des pages Web, on place de préférence ces fichiers dans des dossiers nommés de façon explicite. On utilise le plus souvent les dossiers suivants :

  • un dossier nommé css (ou styles) pour y placer les feuilles de style au format .css
  • un dossier nommé img (ou images) pour y placer les images aux formats .jpg, .png ou .gif
  • un dossier nommé js (ou scripts) pour y placer les scripts au format .js

Tous ces dossiers sont ensuite placés dans un dossier qu’on nomme communément dossier du site (pour le désigner entre designers et développeurs). Ce dossier porte toutefois un nom (informatiquement) et ce nom est utilisé dans l’URL du site en question.

Ce sont les noms de ces dossiers de site que vous retrouvez au bout des URL, lors de vos navigations.

Par exemple, le documents que vous allez ouvrir dans un instant est accessible à cette adresse : http://graphizm.fr/contenu-dossier-page-web/

  • Quel est le nom du dossier dans lequel ce document se trouve placé ?
  • Quel est le nom du fichier html que lit votre navigateur pour vous permettre de prendre connaissance du contenu du document ?

➜ Manipulez le document ci-dessous pour découvrir plus de détails au sujet du contenu d’un site Web.

Si d’autres ressources doivent être associées à une page Web, il est possible de créer d’autres dossiers pour les classer convenablement. Il est ainsi possible d’utiliser un dossier fonts ou fontes pour y placer des polices de caractères.

Affichez le code source du document ci-dessus et répondez aux questions suivantes :

  • Quel est le nom du dossier dans lequel se trouve le fichier intitulé style.css ?
  • Quel est le numéro de la ligne où se trouve l’indication de la réponse à la question précédente ?
  • Quel est le nom du dossier dans lequel se trouve le fichier intitulé index.js ?
  • Quel est le numéro de la ligne où se trouve l’indication de la réponse à la question précédente ?

Le type de page Web dont il est question ici est nommée page Web “statique” et le site qu’elle présente est nommé ”site statique”.

Cela ne signifie pas que le contenu de la page ne bouge pas. Ils s’agit d’une page HTML dont le contenu ne varie pas en fonction de la demande de l’utilisateur. On oppose les pages statiques aux pages dynamiques.

Faites une recherche sur le Web en utilisant la requête suivante : page web statique vs page web dynamique. Cela vous amènera très probablement à éclaircir plusieurs autres concepts en rapport avec la publication Web.


Manipuler le code source

Pour examiner le contenu d’un dossier de site Web, téléchargez le fichier pangrammes.zip, décompressez-le et examinez son contenu.

Des précisions vous sont apportées sur le contenu du fichier index.html sur graphizm.fr/fcs/manipulation-code-source


En savoir plus

  • Gérer les fichiers d’un site Web sur developer.mozilla.org
  • Comment organiser ses fichiers sur apprendre-html-et-css.com . Les nombreuses fautes d’orthographe présentes sur les pages de ce site nous montrent l’importance d’une relecture des textes avant publication…

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Identifier les éléments d’une structure HTML

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Titre de page Web

Cliquez sur le signe (+) pour agrandir l’image.
Analysez attentivement le code présenté ci-dessous.
L’affirmation qui suit est-elle exacte ?