Dispensé (parfois…) en début de session, ce cours présente l’articulation entre les différentes formations et modules proposés pour la préparation des titres pros Graphiste et Concepteur Designer UI.
Au cours des formations Graphiste et CDUI, les apprenants sont amenés à manipuler des fichiers de texte de manière beaucoup plus exigeante que dans la vie courante. La notion de texte doit être approfondie et l’édition de texte doit être clarifiée.
De la gestion de ses notes au sketchnoting numérique en passant par l’utilisation cartes mentales, plusieurs outils et pratiques sont proposés en début de formation pour faciliter les apprentissages.
Les pages Web et les cartes mentales sont autant des outils pour apprendre à apprendre que des outils pour présenter ses idées. D’autres outils permettent de réaliser des diaporamas en utilisant les langages de la conception Web (HTML-CSS-JS) et de la rédaction Web (Markdown).
Ces cours concernent une pratique fondamentale des métiers de la communication et détaille toutes les étapes du processus à suivre pour mener une veille active et en partager les résultats, après collecte et traitement éditorial.
Dans ce cours, nous allons voir comment mener une veille informationnelle efficace en utilisant au mieux les moteurs de recherche et les plateformes numériques disponibles
➜ Nous allons voir en quoi consiste la veille informationnelle et comment elle se déroule. Nous verrons aussi quelles sont les pratiques et méthodes à mettre en œuvre pour rendre la veille pertinente. Nous en tiendrons au contexte de la préparation des titres pros Infographiste Graphiste et Concepteur Designer Web (CDUI)
Repérer en quoi consiste la veille informationnelle
La veille informationnelle est l’ensemble des stratégies mises en place pour rester informé en y consacrant le moins de temps possible. La veille informationnelle désigne des méthodes et des dispositifs (automatisés ou semi-automatisés) de recherche, de collecte, de traitement et de publication des informations.
Inscrire la veille dans une démarche éditoriale
Une veille informationnelle sérieuse se traduit par la production de livrables partagés. L’intérêt de la démarche repose sur les modalités de collecte, de traitement et de publication des informations choisies. C’est en optimisant la manière dont il partage les résultats de sa veille que le veilleur donne du sens à son activité.
Lors du passage des titres professionnels IMeP et CDUI, le jury se montre très attentif aux moyens mis en œuvre pour mener une veille informationnelle. Pouvoir montrer les résultas concrets de sa veille est déterminant pour l’obtention du titre visé.
Le savoir se construit en établissant des connexions transversales entre des domaines de connaissances différents. La veille informationnelle oblige à activer notre mémoire et nos facultés d’analyse, renforcant ainsi notre capacité à croiser les informations puis à les rendre significatives. Elle s’inscrit dans un processus documentaire, préalable à toute démarche éditoriale. Le public cible de la publication des résultats de veille est ici l’entourage professionnel du veilleur (et par ricochet, le veilleur lui-même).
L’objectif visé, au delà de la publication des résultats de veille, est l’exploitation des informations collectées. Il s’agit d’optimiser le fonctionnement du secteur professionnel dans lequel le veilleur et son public exercent leurs compétences.
Distinguer veille passive et veille active
La veille passive repose sur une implication volontaire des acteurs de l’entreprise. Ceux-ci font remonter aux décideurs les informations jugées importantes glanées ici ou là, sans objectif clairement défini auparavant.
La veille active est une démarche planifiée, organisée, répondant à des objectifs précis, confiée à des acteurs qualifiés et outillés pour cela. Les deux démarches se complètent au sein d’une entreprise.
Identifier le processus de la veille informationnelle
La veille informationnelle est un processus itératif (une séquence d’instructions destinée à être exécutée plusieurs fois et autant de fois qu’on peut en avoir besoin). Elle est souvent schématisée par un cycle en plusieurs étapes.
Le nombre des étapes et leur nom varie selon les schémas. Dans le cadre de ce cours je développerai quatre phases :
la recherche (comprenant l’identification des besoins, le choix des sources et les recherches effectives)
la collecte des données (sur diverses plateformes)
la traitement (analyse, tri et commentaires des données collectées)
la publication des informations (partage des résultats de veille)
➜ Effectuez une recherche dans Google Images en saisissant l’expression « Cycle de veille informationnelle ». Collectez les schémas qui vous semblent les plus intéressants (de votre point de vue).
Distinguer plusieurs concepts clés
La relative jeunesse des métiers du Web, l’évolution des pratiques rédactionnelles et la pratique quotidienne de la recherche en ligne (assistée ou non par l’intelligence artificielle) contribuent à flouter les contours des différentes quêtes professionnelles d’information.
Les technologies et les méthodes évoluent plus vite que les mots utilisés pour les désigner !
Distinguer recherche informationnelle et veille informationnelle
La recherche informationnelle se distingue de la veille par le fait qu’elle répond généralement à un besoin d’information plus urgent, dans le but d’une exploitation plus immédiate de l’information.
La recherche informationnelle se positionne généralement en début de processus de veille, lorsqu’il s’agit de repérer les sources d’information fiables auxquelles le veilleur se réfèrera par la suite.
La veille informationnelle est donc le processus itératif de documentation envisagé dans sa globalité, de la recherche d’informations à la publication de la synthèse de ces informations.
Distinguer veille informationnelle et surveillance des réseaux sociaux
La veille informationnelle et technologique se distingue de la surveillance des réseaux sociaux pratiquée par les gestionnaires de communautés.
La veille informationnelle dont il est question dans ce cours concerne la surveillance d’un secteur professionnel quel qu’il soit (le design graphique, le webdesign, la formation professionnelle ou tout autre secteur). Elle s’apparente parfois à la veille rédactionnelle, par ses méthodes et ses outils.
Les community managers, de leur côté, pratiquent un autre type de veille en plus de la veille informationnelle, technologique ou rédactionnelle. Il s’agit du monitoring (surveillance) des conversations touchant la marque de leur client ou de leur employeur.
Avec des outils dédiés, le (la) community manager surveille les réseaux sociaux et, plus largement, collecte toutes les données émises sur le Web concernant l’entreprise pour laquelle il (elle) travaille. L’analyse des données collectées, publiées pour les décideurs-deuses, oriente ensuite la stratégie marketing de l’entreprise concernée. Cette activité de monitoring-surveillance est partie prenante du métier de community manager.
La veille informationnelle et technologique dont il est question dans le cours VIT est d’un autre ordre. Elle s’ajoute au monitoring des réseaux sociaux, permettant ainsi au community manager d’évoluer dans ses propres pratiques (…dont sa pratique de la surveillance des réseaux sociaux).
Distinguer veille informationnelle et veille rédactionnelle ou éditoriale
La veille informationnelle et technologique se distingue aussi de la veille rédactionnelle ou éditoriale. L’objectif de cette dernière est de collecter une documentation suffisante pour rédiger un écrit fiable sur tel ou tel sujet.
La veille rédactionnelle ou éditoriale, quant à elle, a pour objectif de nourrir le fond des publications sur tel ou tel sujet. Il s’agit d’une pratique documentaire incluse dans les premières étapes de toute rédaction sérieuse. À l’heure du Web 3.0 elle passe aussi par des outils de surveillance automatisée, des agrégateurs de flux et des plateformes collaboratives de curation.
La montée en puissance des IA génératives, modifie complètement le paysage de la rédaction pour le Web. Une veille informationnelle et technologique s’impose plus que jamais aux rédacteurs-trices de contenus.
➜ Rédigez un prompt en suivant la méthode CRAFTIK pour demander à une IA générative (Claude, Gemini, ChatGPT ou LeChat…) de rédiger un article de synthèse sur les différents type de veille, leurs objectifs et les professionnels concernés.
Préparer une veille active
Définir le périmètre de veille
Définir le périmètre de veille dans le secteur de la communication visuelle
L’exercice des métiers de la communication visuelle impose de se tenir régulièrement informé concernant les évolutions technologiques, les tendances du moment, les pratiques émergeantes, etc.
Il s’agit également de collecter des informations touchant plusieurs domaines liés indirectement à notre activité professionnelle. Les secteurs commerciaux et juridiques sont des exemples. Il appartient à chacun de fixer ainsi le périmètre de sa veille informationnelle.
Les applications pratiques qui découlent d’une veille informationnelle effective dans le domaine du design graphique concernent les points suivants :
la stimulation de la créativité individuelle et collective
le renouvellement des outils utilisés lors du processus de design
la collecte de ressources prêtes à l’emploi (textes, images, enregistrements, modèles, gabarits, etc.)
les pratiques d’éco-conception orientées impression ou hébergement
les méthodes de marketing, de design, de suivi de publication, etc.
les tendances graphiques du moment
la réglementation juridique
le positionnement des concurrents directs
les opportunités collaboratives
etc.
➜ La liste ci-dessus a été illustrée par l’IA générative Gemini et complétée par lA générative Claude.
Activité : définir le périmètre de veille dans un autre secteur (community management, rédaction Web, etc.)
En utilisant des outils comme Text2mindmap, jsMind, GlooMaps ou tout autre outil d’édition de cartes heuristiques, explorez le périmètre d’une veille informationnelle en lien avec votre activité professionnelle.
Vous pouvez resserrer le périmètre thématique de votre veille. Si vous choisissez par exemple “La communication sur les réseaux sociaux”, vous ciblez des résultats concernant un domaine spécifique du community management.
Avec le périmètre de veille se définit généralement le niveau de profondeur visé. Cela se traduira par le choix d’un niveau de précision et de détails dans les résultats attendus.
Vous en saurez davantage en consultant les sites suivants :
La veille informationnelle est une activité chronophage à ses débuts. Une fois rodé, le processus s’effectue “naturellement”, cependant sa mise en place nécessite d’y consacrer le temps nécessaire.
Il est envisageable de répartir la charge de la veille informationnelle entre plusieurs acteurs. Il est alors nécessaire de s’organiser de manière à ce que chaque veilleur puisse optimiser ses actions de surveillance des secteurs choisis.
Le repérages des outils collaboratifs les mieux adaptés, celui des méthodes les plus efficaces et des veilleurs-curateurs les plus pertinents fait gagner par la suite un temps précieux.
Définir les paramètres et objectifs de la veille
La veille s’effectue à titre personnel et collectif. Les attentes individuelles et communautaires ne sont pas les mêmes. Le type d’information collectée est différent selon les objectifs visés.
Avant de se lancer dans des recherches sur Google ou d’autres moteurs de recherche en ligne, il est nécessaire, entre autres choses, de déterminer :
les formats numériques à collecter (images, textes en ligne, textes téléchargeables, diaporamas, vidéos, etc.)
la longueur et la complexité des informations à collecter (articles universitaires, articles de vulgarisation, infographies complexes ou simplifiées, résumés avec liens, etc.)
la réputation des sources d’information à solliciter
la forme de publication des résultats de veille et de leur curation préalable (traitement personnel des informations collectée)
la liste des outils à utiliser pour mener à bien l’ensemble de la veille
le temps, l’argent et l’énergie à consacrer à la veille informationnelle
Distinguer la méthode push et la méthode pull
En matière de veille informationnelle, on distingue deux méthodes de recherche.
La méthode “pull” : le veilleur va rechercher les informations, en consultant divers médias et en utilisant si nécessaire un moteur de recherche en ligne.
La méthode “push” : l’information vient au veilleur, via des agrégateurs de flux RSS, des alertes Google ou des outils spécialisés.
Pour que la méthode push soit efficace, il est nécessaire de paramétrer convenablement les outils utilisés. Nous verrons dans la suite de ce cours comment paramétrer l’outil Feedly (agrégateur de flux RSS).
Notez que les deux méthodes ne s’excluent pas l’une et l’autre.
➜ Faites une recherche d’images illustrant l’utilisation de ces deux méthodes dans la veille informationnelle. Comparez les résultats selon le moteur de re »cherche utilisé. Voici la requête proposée : “méthode push vs methode pull en veille informationnelle”
Effectuer une recherche ciblée avec les moteurs de recherche
Voyons maintenant plus en détail quelques outils mis en œuvre en pratiquant la méthode “pull”.
Utiliser les moteurs de recherche Google et Duckduckgo
L’outil le plus fréquemment utilisé pour effectuer des recherches en ligne est le moteur de recherche de Google. Ce moteur garde en mémoire l’historique des recherches effectuées à partir d’un poste ou d’un compte activé. Les résultats affichées en réponse à une requête sont donc biaisés par les recherches effectuées précédemment.
Cela présente à la fois des avantages et des inconvénients. D’une part Google accélère le signalement de ce que nous cherchons et d’autre part il freine la découverte d’autres résultats par sérendipité.
Pour élargir le champ de vos résultats de recherche, utilisez un moteur de recherche qui ne conserve pas en mémoire l’historique de vos recherches. Duckduckgo est un des plus connus.
➜ Je vous invite à effectuer la même recherche sur les 2 moteurs de recherche mentionnés plus haut pour constater les différences de résultats.
Vous pouvez faire le même exercice avec des concepts voisins comme “moodboard” et “style tile”.
Choisir les expressions et mots clés lors d’une recherche en ligne
Toute recherche en ligne, quelque soit le moteur utilisé, commence par la saisie d’une expression ou d’un mot clé. Diversifier les mots clés utilisés conduits à des résultats plus pertinents.
Utiliser des dictionnaires de synonymes
Les outils les plus simples à utiliser pour diversifier nos mots clés sont les dictionnaires de synonymes et les éditeurs de cartes heuristiques (les premiers pour les trouver de nouveaux mots clés, les seconds pour les noter puis les archiver…).
➜ Rassemblez dans une carte mentale en ligne des synonymes de l’expression clé « veille informationnelle » et ajoutez à votre carte des termes ou concepts voisins. Utilisez pour cela le site https://tobloef.com/text2mindmap/ ou https://text2mm.com/. Vous exporterez ensuite une liste au format .TXT que vous pourrez consulter si nécessaire avec un éditeur de texte.
Voici d’autres sites permettant de réaliser des cartes mentales en ligne.
La plateforme Google propose un service très simple pour recevoir un mail dès qu’une nouvelle publication est repérée en lien avec un sujet défini par vos soins.
Google met à la disposition des internautes plusieurs outils pour aider chacun à mieux définir ses requêtes. Les plus simples à utiliser sont accessibles via des boutons personnalisés ou des menus complémentaires placés à proximité du champ de saisie.
Utiliser les fonctionnalités proposées visuellement par Google
En utilisant les fonctionnalités disponibles sur les pages de résultats de recherche, il est également possible d’affiner sa recherche.
Consulter les images associées
Consulter les actualités associées
Consulter les livres associés
etc.
Préciser ses recherches avec la syntaxe appropriée
Il existe de nombreux autres moyens d’affiner sa recherche sur Google. Utiliser des guillemets, le signe moins ou des opérateurs booléens permet de préciser la requête.
L’usage des guillemets pour rechercher des termes dans un ordre précis est désormais remplaçable par une recherche “Mot à mot” (Outils > Tous les résultats > Mot à mot)
Deux fonctionnalités s’avèrent très utiles pour préciser ses recherches. La première consiste à cibler des résultats en provenance d’un site précis. La seconde consiste à rechercher un type de fichier particulier.
➜ Pour trouver tous les articles traitant de typographie sur le site grapheine.com, faites une recherche en saisissant la requête suivante : typographie site:grapheine.com
➜ Pour trouver tous les portfolios de design graphique disponibles au format pdf, faites une recherche en saisissant la requête suivante : portfolio design graphique filetype:pdf (en français) ou graphic design portfolio filetype:pdf (en anglais)
Pour en savoir plus sur les recherches avancées avec Google, je vous invite à consulter ces sites :
Ce cours est un développement de la notion d’objectif de communication. Il est proposé ici en complément d’information sur la menée d’un projet de communication.
La boussole des objectifs de communication
En communication visuelle, prévoir et programmer les réactions du public confronté aux stimuli qui lui sont destinés relève de choix conscients de la part du concepteur du message. Des objectifs de communication clairement orientés aident à concevoir un dispositif de communication efficace. 8 orientations sont repérables, de telle sorte que se dessine le cadran d’une boussole de la communication.
Un projet de communication, quelque soit le dispositif choisi, vise à modifier d’une manière ou d’une autre la façon d’être au monde du public cible. Ayant perçu un signal visuel précis, l’attention du destinataire est sollicitée : un processus perceptif neuro-psychologique est enclenché. Le destinataire du message, placé dans un état émotionnel (affectif), intellectuel (cognitif) et conatif particulier, modifie son comportement, ses gestes, ses pensées. Ses actions (ou réactions) sont statistiquement probables. Elles sont attendues par l’émetteur du message et elles sont anticipées par le concepteur graphique.
On considère prioritairement 4 orientations des objectifs de communication (les orientations primaires). 4 orientations supplémentaires s’y ajoutent, positionnées entre les 4 premières (les orientations secondaires). Paradoxalement, ces orientations secondaires sont davantage formalisée dans le domaine de la littérature que dans celui de la communication visuelle.
4 orientations primaires
Les 4 orientations primaires des objectifs de communication s’articulent sur 4 facultés humaines d’être présent au monde. Les objectifs visés dans ces 4 orientations se différencient par le mode d’action voulue (positive ou négative, active ou passive, directe ou indirecte, etc). Chaque orientation correspond à une facette de l’humain en relation avec son environnement.
la perception physique
l’émotion individuelle
la réflexion intellectuelle
l’action concrète
Chaque orientation est formulable en terme d’objectif principal de communication : faire percevoir, faire ressentir, faire comprendre, faire agir. Dans la pratique, en communication professionnelle, les objectifs visés sont plus précis, plus nuancés.
Faire percevoir
Faire voir = montrer, mettre en évidence
Ne pas faire voir = ne pas montrer, ne pas mettre en évidence
Faire ne pas voir = cacher, dissimuler, masquer, mettre en retrait
“Faire ne pas voir” est un objectif de communication couramment visé dans un projet de communication visuelle ! Tous les éléments d’une affiche ne sont pas nécessairement à mettre en avant. De nombreuses mentions obligatoires sont mises en page en visant cet objectif (sur de nombreux supports).
➜ Vous pouvez compléter la liste des objectifs perceptifs en collectant toutes les visées possibles pour chacun des 5 sens ou canaux de perception. Faire écouter ou entendre concerne par exemple le canal auditif.
Faire ressentir = émouvoir
Faire aimer = rendre séduisant, rendre attractif
Ne pas faire aimer = rendre peu attractif
Faire ne pas aimer = faire détester
Dans les enseignements habituels sur les objectifs de communication, les auteurs insistent sur l’objectif “faire aimer”. Ce n’est pourtant pas le seul objectif affectif envisageable !
➜ Choisissez d’autres verbes exprimant une émotion et complétez la liste des objectifs affectifs. Faire se sentir joyeux ou triste se dit rendre joyeux ou triste. Rendre heureux ou malheureux est un objectif affectif de communication.
Faire comprendre
Faire intégrer à un système de référence = expliquer
Ne pas faire intégrer à un système de référence = ne pas expliquer
Faire ne pas intégrer à un système de référence = rendre confus
Faire agir
Faire faire une action = prescrire, ordonner, suggérer (une activité)
Ne pas faire faire une action = ne pas prescrire, ne pas ordonner, ne pas suggérer
Faire ne pas faire une action = prescrire, ordonner, suggérer (une passivité)
➜ Comme pour les deux premiers objectifs, vous pouvez compléter les liste en élargissant le lexique se rattachant aux objectifs cognitifs puis conatifs.
4 orientations secondaires
Les 4 orientations secondaires des objectifs de communication s’articulent sur 4 autres moyens d’être présent au monde.
l’imagination
la mémorisation et la remémorisation
la conviction
l’information
Comme pour les orientations primaires, chaque orientation est formulable en terme d’objectif principal de communication : faire imaginer, faire mémoriser, faire croire, faire connaître. Les objectifs concrètement visés sont là aussi plus précis et plus nuancés… et plus nombreux !
Faire imaginer
Faire visualiser intérieurement une réalité fictive ou probable
Ne pas faire visualiser intérieurement une réalité fictive ou probable
Faire ne pas visualiser intérieurement une réalité fictive ou probable
Faire mémoriser et se remémorer
Faire retenir provisoirement une information
Faire retenir durablement une information
Faire ne pas retenir provisoirement une info = faire oublier provisoirement une info
Faire ne pas retenir durablement = faire oublier durablement une info
Faire croire
Faire admettre une opinion ou une croyance = argumenter, convaincre
Ne pas faire admettre une opinion ou une croyance = ne pas argumenter, ne pas convaincre
Faire ne pas admettre une opinion ou une croyance = contre-argumenter, convaincre du contraire
Faire connaître
Faire savoir = informer, diffuser une information, porter un fait à la connaissance du public
Ne pas faire savoir = ne pas informer, ne pas diffuser une information, ne pas porter un fait à la connaissance du public
Faire ne pas faire savoir = censurer, empêcher la diffusion d’une information, interdire qu’un fait soit porté à la connaissance du public
Faire savoir des non-faits = désinformer, diffuser une information altérée (tronquée, modifiée, fictive, trompeuse, tendancieuse, etc)
etc
Une remarque sur la captation de l’attention
La mémorisation peut être envisagée comme une composante de l’information (placée dans le schéma de synthèse sur le même axe que la mémorisation). Le faire-savoir inclue sans doute le “faire-mémoriser” et le “faire se remémorer”.
Dès lors, la captation de l’attention prendrait la place de la mémorisation, avec pour objectif associé de faire considérer l’information comme intéressante voire attractive.
Cet objectif est mentionné par le publiciste Eliot St. Emo Lewis au tout début du XXe siècle. Son analyse de l’action publicitaire se résume en 4 lettres : AIDA (A pour Attention, I pour Intérêt, D pour Désir et A pour Action). D’autres lettres ont été rajoutées depuis, dont un S pour Satisfaction (il s’agit toujours d’émotion !).
On devrait célébrer le centenaire de la formule AIDA, tellement cet acronyme a été utilisé, enseigné et mis en pratique pendant les 100 dernières années 😀
Cet article est un complément d’information sur l’utilisation du contraste en design graphique.
Pour créer des tensions visuelles dans une composition et pour favoriser la lecture du message à transmettre, le designer graphique utilise plusieurs types de contraste. Concernant la structuration, la stylisation et la composition des textes, plusieurs contrastes peuvent être mis en œuvre. Ils s’appliquent généralement à la différenciation entre :
les titres (lecture de repérage – textes courts) et les paragraphes (lecture suivie – textes longs).
les textes normaux et les textes mis en évidence (textes importants ou emphatiques) ou mis en retrait (mentions obligatoires, conditions de ventes, etc.)
Tableau extrait de “Aide au choix de la typographie”, de Gérard BLANCHARD, publié aux ateliers Perrousseaux.
Les contrastes d’écriture ont été utilisés très tôt dans l’histoire de l’écriture, pour distinguer le début des chapitres (lettrine ou incipit) et le texte lui même. Cette distinction par un changement d’écriture s’est étendue à l’inscription des titres.
Les contrastes d’écriture sont une forme particulière des contrastes de forme et de structure.
romain (humanistique) / italique (chancelière)
romain (humanistique) / anglaise (cooperplate)
onciale (celtique) / romain (humanistique)
onciale (celtique) / italique (chancelière)
autres contrastes d’écriture
Les contrastes de famille typographique
Les contrastes de famille typographique sont une forme particulière des contrastes de forme ou de structure et une généralisation des contrastes d’écriture.
serif (sérieuses) / sans serif (neutres)
display (expressives) / sans serif (neutres)
handwriting (scriptes et cursives manuscrites – amicales) / sans serif (neutres)
handwriting (scriptes et cursives manuscrites – amicales) / serif (sérieuses)
lettres toscanes (tuscan letters) / lettres
autres contrastes de familles de polices
Les contrastes de forme ou de structure
Les contrastes de forme ou de structure précisent les différences identifiables entre plusieurs types d’écritures ou de lettrages.
Notez que le terme “lettre contrastée” désigne un type de lettres présentant une différence de graisse entre ses parties (https://fonts.google.com/knowledge/glossary/contrast). On parle de pleins et de déliés pour les lettres calligraphiques.
contrasté (différence entre pleins et déliés) / uniforme (traits de lettre de même épaisseur)
haut de casse (capitales ou majuscules) / bas de casse (minuscules)
avec empattements rectangulaires / sans empattement
avec empattements filiformes / sans empattement
avec empattements triangulaires / sans empattement
avec empattements fourchus / sans empattement
scripte (détaché) / cursive (attaché)
droit (vertical) / incliné (penché)
élargi (étendu) / étroitisé (condensé)
grand ou très grand / petit ou très petit
gras / maigre
rectiligne / curviligne
rectangulaire / circulaire
géométrique / organique
avec bordure ou contour / sans bordure ou contour
avec motif ou texture / sans motif ou texture
avec relief / sans relief
autres contrastes de forme ou de structure
Les contrastes de couleur
Les contrastes de couleur concernent la couleur des textes et la couleur du fond sur lequel le texte est présenté.
Notez que l’expression “couleur typographique” ou “gris typographique” désigne l’intensité du gris produit par le mélange optique du texte sur la couleur du papier.
Les contrastes de composition typographique concernent des moyens déployés pour différencier deux textes par leur positionnement dans la page. Il n’est plus question de formes ou de dessin des lettres, mais plutôt de mise en page des lettres, des mots, les lignes, des colonnes et des textes.
ligne de texte horizontale / ligne de texte verticale
ligne de texte horizontale / ligne de texte inclinée
Les combinaisons typographiques proposent d’associer 2 polices de caractères de manière harmonieuse. À vrai dire, l’esthétique n’est pas le seul critère d’association. la combinaison des polices de caractères doit aussi répondre à un besoin fonctionnel.
Pour associer 2 polices de caractères, il convient de définir quel est le type de lecture des textes utilisant l’une et l’autre des fontes sélectionnées. Une lecture suivie de texte courant de petite taille n’exige pas les mêmes caractères typographique qu’une lecture de repérage de titres courts présentés dans un corps important.
Si vous recherchez une police de caractères pour les textes de titrage et une police de caractères pour les textes de labeur, éliminez d’emblée les propositions associant deux polices expressives ou amicalesdécoratives. En effet aucune d’entre elles ne pourra être utilisée pour la lecture suivie.
Dans ce cours, vous allez identifier les différents éléments constitutifs d’un diaporama commenté (ou présentation visuelle et orale). Pour cela, je vous invite à envisager l’exposé accompagné de diapositives projetées sous l’angle des canaux de communication utilisés.
Identifier Visio, Audio et Gestuo
Quoiqu’il se dise et s’écrive en ligne sur le sujet, il est certain que la mise en œuvre d’une présentation visuelle, commentée en direct devant un public, passe par 2 canaux sensoriels (vue et ouïe) et 3 canaux de communication (visuel, auditif, gestuel).
Une présentation visuelle commentée est un produit de communication audio-visuelle. Le public observe — vision — cependant 2 choses bien distinctes : d’une part les images projetées (communication visuelle) et d’autre part la posture du commentateur (communication gestuelle). Le public prête aussi l’oreille — audition — aux commentaires (communication verbale) et aux intonations de voix du commentateur (communication paraverbale).
Pour donner un peu de vie à ces concepts, je vous propose de faire plus ample connaissance avec Visuo, Audio et Gestuo.
Utiliser tous les canaux et toutes les formes de communication
De nombreuses statistiques circulent sur l’importance du visuel par rapport à l’auditif, au vocal et au gestuel. Sont-elles fondées, vraies ou fausses (voir l’article de David Vellut sur les neuromythes). L’objectif visé est l’optimisation de la communication sous toutes ses formes.
Vous lirez sûrement des articles sur les travaux d’Albert Mehrabian. En voici un résumé visuel :
Les recherches menées par Albert Mehrabian datent de 1967. Elles ont souvent été remises en question ou très “librement” interprétées (lire l’article de Wikipedia à ce sujet). D’autres travaux ont été effectués depuis.
➜ Une recherche Google sur “intonation de voix et communication para verbale” permettra de vous faire une idée plus précise sur le sujet.
Retenez que l’important passe par le visuel et le paraverbal. Soignez donc vos compositions graphiques, choisissez vos couleurs et votre typographie avec soin. Lorsque vous commentez des diapositives, veillez sur votre gestuelle et sur le ton de votre voix !
Ce cours apporte quelques précisions sur la manière de présenter son projet professionnel lors du passage d’un titre professionnel.
Structurer la présentation visuelle et orale
Une présentation visuelle se conçoit et se finalise comme tout produit de communication. Une phase de documentation précède la phase de conception et de tests. Une finalisation précède la phase de publication, elle-même suivie par d’éventuelles mise à jour et un nécessaire archivage.
Utiliser un plan type
Parmi les différents plans utilisables, dans le contexte de la validation d’un titre, un plan se dégage du contenu à présenter quand on prend connaissance des modalités d’évaluation du titre concerné.
Voir le référentiel d’évaluation CDUI (document PDF) pour connaître les modalités de déroulement de la validation du titre.
Dans les titres validés par l’élaboration d’un projet (Graphiste ou Concepteur Designer UI), la structure du diaporama reprend en partie le plan du dossier de projet (dossier imprimé remis au jury).
Le diaporama est introduit par une présentation contextualisée du candidat et de sa démarche de formation. Il est suivi par une mise en perspective professionnelle des acquis de la formation.
Optimiser le temps imparti
Le temps imparti (50 minutes de présentation et 20 minutes de débat avec le jury pour le titre CDUI) détermine en théorie le nombre de diapositive
Il est habituel de prévoir 1 minute de commentaires par diapositive. Cependant de nombreux paramètres interviennent.
Toutes les diapositives ne sont pas commentées de la même manière (une diapositive de titre est affichée moins longtemps qu’une diapositive présentant un processus complexe, par exemple).
Une diapositive est parfois présentée en plusieurs fois (pour afficher de manière séquencée l’ensemble de ses contenus).
Prendre en compte les spécificités des contenus présentés
La présentation d’un site Web ou d’un document accessible en ligne passe nécessairement par la consultation du site pendant la présentation.
Il est inutile de prévoir des diapositives montrant des captures d’écran d’un site auquel vous pouvez avoir accès depuis le poste utilisé.
Dans la présentation envisagée, 2 documents sont nécessairement en ligne : le site Web et le portfolio. Des liens, intégrés dans les diapositives, doivent permettre à l’orateur d’accéder au site à montrer et au portfolio à présenter rapidement.
Présenter une phase de conception
L’accès ou la mise en ligne d’une phase de conception (par exemple ce qui concerne le travail de prototypage dans Figma) est tout à fait envisageableenvisageable, dans la mesure où cela peut faciliter sa présentation. Ce dernier point n’est pas en contradiction avec la nécessité de permettre au jury de consulter la version papier du dossier de projet global.
➜ Interrogez-vous sur la forme à donner à votre dossier de conception en fonction de la manière dont vous envisagez de le porter à la connaissance du jury.
Quel format numérique allez-vous adopter ?
Quelle orientation allez-vous choisir pour les pages ou les écrans
Quelle quantité d’information allez-vous présenter sur chaque page/écran
La consultation de votre dossier se fera-t-elle de manière fluide et intuitive ?
Présenter des planches imprimées
Imprimer en reprographie quelques unes des planches clés du dossier est vivement conseillé (planche de tendances — moodboard — ou planche de style — style tile, etc.).
Ces documents imprimés sont à remettre au jury en cours de présentation, au moment opportun.
Présenter des objets
Vous pouvez faire fabriquer des prototypes d’objets de communication tels que totbags ou mugs (goodies) et de présenter ces objets au jury pendant votre présentation. Des kakemonos, flags ou autres supports de communication peuvent être déployés dans la salle de présentation
Choisir l’outil de finalisation du diaporama
L’outil le plus simple à utiliser est celui avec lequel vous êtes le plus à l’aise pour créer des diaporamas.
Plusieurs plateformes permettent de créer directement en ligne des diaporamas très efficaces : canva.com, genial.ly, beautiful.ai, etc. Les services proposés ne sont pas entièrement gratuits. La plateforme la plus intéressante à utiliser dans sa version gratuite est probablement Canva. Son utilisation nécessite toutefois un apprentissage plus ou moins long selon les habitudes déjà prises.
Les designers graphiques, dont la formation privilégie l’utilisation professionnelle des logiciels Illustrator Photoshop et InDesign, choisissent généralement de réaliser leurs diaporamas avec ces outils.
Du fait de leurs compétences en intégration HTML-CSS-JS, les designers Web disposent d’un choix bien plus large. Il existe en effet des outils, mis au point dans le milieu des développeurs, faciles à prendre en main et souvent amplement satisfaisants. En voici une liste abrégée :
Slide, la version en ligne du précédent (pour les débutants)
Shower, un framework très facile à prendre en main
Big, le plus surprenant de la liste (… à télécharger sur Github)
La qualité de votre présentation ne repose pas sur l’outil utilisé pour éditer vos diapositives ! C’est la qualité de votre structuration (plan global), la lisibilité de vos contenus (textes et images) et la qualité du commentaire qui les complète qui font de votre diaporama commenté un produit de communication efficace.
Vous trouverez une liste complète des outils de présentation visuelle, et un peu plus d’informations concernant les présentations visuelles commentées (PVC) sur y-goguely.netboard.me
Différencier slidedoc et diaporama commentée
Les nombreux gabarits de diaporama disponibles en ligne mélangent deux type de présentations visuelles : les diaporamas à lire sans commentaire et les diaporama à commenter devant un public.
Les premiers se nomment slidedocs. Ils sont présentés en détail par Nancy Duarte dans un diaporama disponible sur Slideshare. Ce sont des documents à lire à l’écran. Ils n’ont pas vocation à être projetés. Les diapositives sont chargées. Les texte sont longs. On approche ici du concept de livre électronique (e-book)… surtout quand le document fait plus de 150 pages !
Les seconds types de diaporamas sont des présentations visuelles commentées. Ces diaporamas sont destinés à être projetés et accompagnés d’un exposé oral. Les visionner sans le commentaire du présentateur prive le lecteur d’une grande partie de l’information. Les images sont impactantes, les textes sont brefs… mais il manque vraiment quelque chose !
Il est possible de se tenir à mi-chemin entre les 2 concepts. À condition toutefois de proposer des textes courts présentés de manière aérée.
Quelle formule allez-vous adopter pour la présentation de votre projet professionnel face au jury du titre pro ?
Mettez-vous à la place du jury, imaginez-vous en train de présenter votre travail, faites la présentation commentée que vous avez mise au point devant un public test (proches, parents, ami(e)s, etc.)… Vous trouverez ainsi, en acceptant les critiques constructives, des solutions pertinentes et convaincantes !
Lors de cette activité pratique (niveau 3 de la formation Com-Créa), vous allez réaliser une mascotte simplifiée en lien avec l’identité visuelle d’une entreprise. Vous effectuerez des recherches sur le sujet, guidés par les consignes données et les ressources mises à votre disposition sur Netboard et sur Pinterest.
Prérequis : avoir suivi les niveaux 2 des formations Com-Créa et PAO-Tech.
Suivre un processus de design
La création d’une mascotte suit le même processus que la création d’un logo (voir niveau 2). Les étapes du processus sont celles du design graphique en général :
Brief et rédaction du cahier des charges
Documentation marketing et sectorielle
Planche de tendances
Arbre thématique
Planche de stylisation (formes, proportions, couleurs, traitement graphique)
Recherches graphiques (premières esquisses)
Vectorisation et prototypage
Tests et affinage
Propositions au client
Finalisation et charte d’utilisation
Utilisation et retours sur l’utilisation
Débriefing avec l’équipe de design et le client
Schématiser la succession des étapes de création
Processus de design adapté au design de mascotte
Il s’agit dans un premier temps de s’immerger dans le projet, les besoins du client et des utilisateurs, les tendances du moment dans le domaine concerné (étape formalisée par le brief, la documentation au sens large, la rédaction du cahier des charges et la planche de tendances).
Dans un second temps, il s’agit de définir le ou les axes de création sur lesquels vont se baser les recherches graphiques (arbre thématique, planche de style, premières esquisses)
Dans un troisième temps, il s’agit de réaliser vectoriellement la ou les propositions au client, en prenant soin de les tester et de les affiner si nécessaire au préalable.
Enfin, la dernière série d’étapes concerne la finalisation de la mascotte en la déclinant pour les différents usages envisagés et en concevant sa charte d’utilisation (charte graphique).
Visionner un processus complet
Vous pouvez visionner un processus complet de création de mascotte sur behance.net, depuis les croquis préparatoires jusqu’aux intégrations en vidéo et sur salons promotionnels.
➜ Sans aller jusqu’à ce niveau de professionnalisme, vous êtes invités, au cours du niveau 3 de la formation Com-Créa, à réaliser une mascotte simple en suivant la démarche indiquée. Vous pouvez vous baser sur les projets de logo menés au niveau 2 de la formation ou entreprendre une création pour répondre aux besoins d’une marque que vous connaissez.
Incarner les caractéristiques d’une entreprise
La mascotte incarne des valeurs de l’entreprise, elle donne corps à tel ou tel aspect de la vie de l’entreprise (sa production, ses services, son point fort, sa raison d’être, etc.).
Inventorier toutes les possibilités
Voici une liste de quelques éléments d’une entreprise “incarnables” par une mascotte :
Le nom de l’entreprise (ex : Miss Queen > mascotte reine)
Un produit créé par l’entreprise (ex : fruit > mascotte fruit)
Un ingrédient d’un produit (ex : chips aux crevettes > mascotte crevette )
Le bâtiment de l’entreprise (ex : tour Eiffel > mascotte tour Eiffel)
Les utilisateurs du service de l’entreprise (ex : le stade G. Guichard > mascotte footballeur)
Les bénéficiaires des services de l’entreprise (ex : société de protection des ours blancs > mascotte ours blanc)
Mascotte citron (produit) et mascotte diagnostique (service)
Utiliser la symbolique animalière
Selon les cultures, les animaux sont dotés de traits de caractère qui leur permettent d’incarner des valeurs, des conduites à tenir. Dans la culture occidentale, je vous propose quelques repères.
Identifier les traits de caractères animaliers
Les nourriciers : vaches, pélicans
Les protecteurs : lions, tigres
Les voyageurs : hirondelles, oies
Les royaux : aigles, lions, cerfs
Les laborieux : abeilles, fourmis
Les donateurs : cigognes, geais
Les bâtisseurs : castors, hirondelles
Les résistants au froid : ours polaires, manchots, pingoins
Les bavards : peroquet, maynate
Les sorciers et magiciens : hiboux, chouettes, corbeaux, chats noirs, araignées, chauve-souris
Les colériques : rhinocéros, bouledogues
Les économes : écureuils, fourmis
Les gourmands : ours, fourmilier (tamanoir)
Les voraces : cochons, sangliers
Les météorologues : grenouilles, hirondelles
Les malins : renards, singes
Les méchants : loups, araignées, chauves-souris, guêpes, crocodiles
Le choix du style graphique d’une mascotte est guidé par les recherches effectuées sur les tendances et les codes du secteur concerné. Les mascottes ci-dessus (guêpe et taureau) sont adaptées à l’identité visuelles de clubs sportifs. Un puissant contour, un relief contrasté mis en valeur par le trait, un traitement vectoriel franc et une expressivité agressive correspondent aux attendus des clubs et de leurs supporters.
Choisir un niveau de complexité et un mode de rendu
Le style graphique d’une mascotte repose sur le mode de rendu graphique et sur le niveau de complexité du dessin.
Le tableau ci-dessous différencie trente styles graphiques combinant niveaux de complexité et modes de rendu.
Il est plus facile de créer une mascotte dans les styles des trois premières colonnes du tableau. Le choix du style “cartoon modulaire” (3e colonne) permet assez facilement la réalisation d’animations détaillées.
Animer ou ne pas animer la mascotte
En tenant compte de votre niveau de technicité, tant en dessin qu’en PAO, choisissez un style graphique que vous pourrez exploiter sans difficulté dans la suite du projet.
En effet, il importe de prendre en compte l’éventuelle animation de la mascotte et le nombre de dessins à réaliser pour cela.
Sur les animations ci-dessus, notez les exagérations des mouvements (anticipation et inertie des gestes les plus simples). Renseignez vous sur les 12 principes de l’animation si vous envisagez de réaliser de telles images.
Attention : l’expression “animer une mascotte” renvoie très souvent au fait d’utiliser un acteur costumé pour incarner la mascotte (lors d’un événement en lien avec la marque promue par la mascotte).
Choisir l’angle de vue et la pose de la mascotte
Pour rendre la mascotte plus vivante aux yeux des utilisateurs de la marque, il est souhaitable de pouvoir la représenter sous plusieurs angles de vue.
Dessiner des “model sheets” et des “turnarounds”
Les créateurs de mascottes les représentent ainsi dans des planches nommées en anglais model sheets ou turnarounds.
Il est évidemment plus facile de proposer des poses et des angles de vue différents dans les styles graphiques les plus simples.
Utiliser des poses dynamiques
Les poses des planches précédentes sont souvent statiques. Pour élargir l’expressivité de la mascotte, il est recommandé de la présenter dans des poses dynamiques.
Étudiez le travail des designers de personnage (character designers) pour diversifier vos dessins.
➜ Effectuez des recherches avec les mots clés characters poses ou chibi action. Collectez des exemples et donnez à vos personnages le mouvement des modèles retenus.
Pour gagner du temps ou suppléer à des compétences de dessin insuffisantes, vous pouvez personnaliser des gabarits vectoriels proposés en ligne sur diverses plateformes.
Mascotte créée en personnalisant une des poses de la planche précédente (en haut à droite)
Charter le design de la mascotte
Une fois les tests d’utilisation effectués et les correctifs apportés au design du personnage, il convient de consigner les points clés du dessin de la mascotte dans une planche de synthèse ou une charte graphique plus complète.
Préciser les formes, les proportions et les couleurs
Pour faciliter l’utilisation ultérieure de la mascotte, il est intéressant de mettre au point des versions modulaires du personnage. Plusieurs poses sont réalisables en assemblant différentes parties du personnage.
Intégrer la mascotte dans les produits de communication
Associer un univers à la mascotte
Une mascotte est comme un héros de bande dessinée ou un personnage de dessin animé. Elle évolue dans un univers personnel. Elle est porteuse d’une histoire et peut être accompagnée d’un(e) ou plusieurs ami(e)s ou partenaires.
Faire interagir les produits et la (les) mascotte(s)
Dans les exemples présentés ici, les petites mascottes utilisent le produit et le produit les montre en train d’évoluer dans l’univers associé à la marque. Photos et dessins sont combinés pour mêler réel et imaginaire.
Sur les sites mentionnés sur y-goguely.netboard.me, vous pouvez voir des mascottes imprimés sur des badges, des magnets, des coques de téléphone, des supports de PLV (Publicité sur Lieu de Vente), etc.
Animées à des degrés divers, elles sont aussi présentées sur les réseaux sociaux et sur les sites web de la marque.
➜ Mettez vos mascottes en situation et anticipez les besoins en communication de votre client.
Dans ce cours, vous allez apprendre à présenter professionnellement vos propositions graphiques. Il s’agit du développement de la phase finale du travail de création. Les indications données dans ce cours s’appliquent en premier lieu à la création d’un logo mais aussi de tout produit de communication (affiche, flyer, site Web, etc.).
Ce cours vise l’acquisition de compétences professionnelles avancées.
Le premier chapitre en dit assez pour les débutant-e-s. Celles ou ceux qui souhaitent aller plus loin tireront profit des données partagées dans la suite du cours. De nombreux liens sont proposés pour approfondir les sujet.
Présenter visuellement et oralement ses travaux
La présentation des propositions d’un designer graphique au(x) commanditaire(s) est le résultat d’une véritable démarche de communication visuelle. Le produit de communication le plus utilisé est une présentation visuelle, la plupart du temps commentée oralement.
Comme tout produit de communication, un diaporama doit être envisagé comme le fruit d’une interaction entre 4 éléments indissociables :
La production de contenus (rédaction, illustration, commentaires)
Le contexte de communication (les modalités de lecture)
Le style de présentation des contenus (couleurs, typos, formes, séparateurs, motifs, textures, visuels)
La structuration des contenus (plan rédactionnel, découpage, hiérarchisation, ordonnancement sur une grille)
Cela se traduit par la nécessité d’accorder contenus, styles et structure au public visé, dans le contexte de lecture du message à transmettre.
Concrètement, il s’agit de :
regrouper les visuels les plus significatifs de l’ensemble du travail réalisé
choisir un plan de présentation (chronologique, méthodologique, SPRI, etc.)
mettre au point ou collecter un gabarit de diaporama adapté à l’outil de présentation envisagé
rédiger les textes et les commentaires prévus pour accompagner les visuels
Les décideur-euse(s) à qui sont présentées les propositions graphiques doivent être informé-e(s) le plus clairement possible sur les critères pris en compte pour parvenir aux solutions présentées. Il s’agit donc de veiller à mettre en œuvre les opérations suivantes :
expliquer la démarche suivie, centrée sur les besoins de l’utilisateur-trice final
immerger les participant-e(s) dans l’univers graphique envisagé en tenant compte de toutes les données collectées
recueillir les remarques éventuelles pour la suite du travail à fournir.
Suivre des recommandations
Voici une liste de documents ou d’articles traitant de la proposition des solutions graphiques au client :
Il n’est pas toujours possible de défendre son projet de vive voix. Le plan B consiste alors à envoyer le diaporama au client (sous forme de pdf, le plus souvent), en inscrivant les commentaire dans les diapositives, sans oublier les détails pratiques comme vos coordonnées sur chaque diapo, le foliotage des diapositives, etc.
Voici comment procède Balo, un jeune graphiste et youtubeur belge. Sans doute envoie-t-il une loupe virtuelle avec son pdf pour permettre à ses clients de lire ses commentaires 😉
La solution détaillée dans cette vidéo est plus simple à mettre en œuvre qu’un diaporama commentée oralement !
Suivre les conseils d’un pro
➜ Voici ce qu’affirme Jean-Philippe Cabaroc, designer graphique stéphanois, concernant la présentation du design d’un site Web. Les principes énoncés s’appliquent en grande partie pour d’autres produits de communication.
la promesse faite à la cible (les réponses apportées aux attentes de l’utilisateur-trice)
les bénéfices à retirer pour la cible en utilisant le produit
le ton adopté en fonction du contenu, de la cible et du média choisis — Voir le dossier “Communication” surmanager-go.com
la mission du (de la) designer graphique (élaborer une solution centrée sur les attentes de l’utilisateur-trice final-e du produit) — Lire les articles deGeoffrey Dorneet celui deTancrède d’Aspremont Lynden
Il s’agit de présenter l’univers visuel choisi :
planches de tendances (moodboards ou tableaux Pinterest) — Découvrir les alternatives à Polyvore
planches de style (ébauches de planches de marque ou guides de style montrant le parti pris du designer graphique)
planches de recherches manuscrites et assistées numériquement
planches de propositions
Pour terminer, il s’agit de s’assurer que :
l’ (les) interlocuteur-trice(s) a (ont) bien compris ce qui a été énoncé et montré
les remarques effectuées par les participant-ante-s ont bien été collectées
les besoins de l’utilisateur-trice final-e demeurent au centre des travaux de finalisation à venir
La mise en œuvre d’un tel argumentaire relève de la fiction dans le cadre des attendus de la préparation au titre pro Infographiste Metteur en Page. Cet exposé met cependant en relief le niveau de professionnalisme des designers graphiques exerçant depuis de nombreuses années ou ayant suivi des études poussées dans de grandes écoles de design.
Élargir son champ de compétences
L’exercice du métier de designer graphique nécessite des compétences allant bien au delà de la maîtrise des outils de PAO et des méthodes de création graphique. La défense d’un projet de design graphique s’inscrit dans une stratégie marketing touchant à la fois le graphiste et son client. Le lexique utilisé par jean-Philippe Cabaroc est celui des stratèges de la mercatique.
Simplifier sa présentation
➜ Ayant pris connaissance des avis des professionnels du secteur, je vous invite à trouver le moyen le plus adapté pour défendre vos propositions graphiques.
La gamme des réalisations possibles va de la simple planche de proposition (voir les propositions au client, dans le cours sur le design d’un logo) au diaporama détaillé destiné à être commenté oralement face à des décisionnaires expérimentés.
Le facteur temps entre aussi en ligne de compte dans le cadre de la formation suivie au Greta. La finalisation d’un diaporama complet est en effet particulièrement chronophage.
Dans ce cours vous allez inventorier et tester plusieurs modes de publication de contenus sur le Web. Il sera question de plateformes d’édition et de publication auto-hébergée, d’éditeurs WYSIWYG, de langage et d’éditeurs Markdown. Ce cours vous permettra d’avoir un premier aperçu des formes de publication en ligne les plus simples.
Le moyen le plus simple de publier des contenus sur le Web est d’utiliser les services clés en main de plateformes proposant à la fois des outils d’édition intuitifs et un hébergement automatique des contenus édités. Je vous propose d’en examiner deux plus attentivement : Netboard et Google Sites.
Ne vous illusionnez pas, il faut consacrer un peu de temps à la prise en main de ces plateformes. Pour réaliser des sites satisfaisants, il va vous falloir faire des essais, produire des contenus adaptés, choisir des images, etc. Vous gagnerez un peu de temps en utilisant les modèles proposés sans chercher, dans un premier temps, à les modifier.
Utiliser la plateforme Netboard
Netboard se présente comme un outil en ligne gratuit et facile à prendre en main pour collecter, organiser et partager tout contenu Web. Il s’agit de publier ses textes, images, liens, vidéos, documents annexes, etc. sous forme de blocs d’infos (fiches ou cartes) rangés dans des onglets.
➜ Si vous souhaitez avoir un bon aperçu sur Netboard, je vous propose de visionner la vidéo ci-dessous — un prof d’anglais explique à d’autres profs comment utiliser Netboard.
Netboard peut donc servir à :
regrouper et partager des collections de liens (veille informationelle)
organiser et structurer la présentation de contenus pédagogiques (en tant qu’apprenant ou en tant qu’enseignant)
regrouper en mode collaboratif des documents sur une thématique
rassembler et partager une documentation sur un sujet précis
maquetter un site Web en testant la répartition des contenus sous différents onglets
etc.
En utilisant des dispositions de contenus simplifiées et des « skins » sobres, vous pouvez donner à vos sites Netboard une apparence simple et fonctionnelle.
Utiliser Google Sites
Google Sites permet de publier des contenus sous une forme visuelle très différente des sites Netboard. Le résultat s’apparente davantage à un site « professionnel ». Le revers de la médaille est une multiplicité d’options de personnalisation pouvant paraître complexes de prime abord.
Il est nécessaire d’avoir bien préparé son projet de publication en amont pour tirer parti de toutes les fonctionnalités proposées. Google propose quelques modèles à personnaliser. N’hésitez pas à utiliser ces modèles pour mettre au point votre premier site.
Vous trouverez une documentation détaillée sur le centre d’aide de Google. La vidéo ci-dessous montre la réalisation d’un site de quelques pages en une vingtaine de minutes, résumées par l’auteure (Lou) en 6 minutes 30. Lou est habituée à la publication en ligne, l’interface de Google Sites lui est familier. De plus, elle a pris le temps de produire plusieurs autres sites avec Google Sites avant d’en faire la présentation sur YouTube.
➜ Google site mériterait qu’on lui consacre un cours entier. L’essentiel à retenir est qu’il existe des moyens de publier des contenus en ligne sans avoir à saisir une seule ligne de code ni à transférer manuellement des fichiers sur un serveur distant.
À partir du moment où vous envisagez de mettre en ligne vos contenus en utilisant les services d’un hébergeur, vous aurez à produire des pages HTML. Il vous faudra ensuite transférer ces pages chez votre hébergeur. Vous utiliserez pour cela un outil (nommé client FTP) tel que Filezilla. Voyez le cours consacré à l’utilisation de Filezilla.
Nous reviendrons plus tard à cette étape incontournable et aux solutions alternatives qui permettent aux internautes de lire vos pages HTML via une adresse Web valide. ➜ En attendant vous vous contenterez de lire vos pages HTML directement sur vos postes de travail, avec votre navigateur préféré.
Pour produire une page HTML doté d’un code source propre, il existe depuis de nombreuses années des éditeurs dit WYSIWYG (What You See Is What You Get = Ce que vous voyez est ce que vous obtenez). Ces outils permettent de générer une page HTML en structurant et stylisant du texte par le biais de sélections et de clics sur des boutons (à la manière d’un traitement de texte).
Utiliser des éditeurs WYSIWYG gratuits
Parmi les outils disponibles en ligne je vous propose de tester les outils suivants (très facile à prendre en main) :
Ces éditeurs gratuits repérés en ligne ne disposent pas de fonction d’exportation des contenus en HTML. C’est assez frustrant si on n’ose pas utiliser des éditeurs de texte pour effectuer l’exportation après un copié-collé du code !
Utiliser d’autres éditeurs WYSIWYG
Les éditeurs WYSIWYG grand public ne permettent pas de manipuler confortablement le code source et d’enrichir ainsi une page Web. Pour effectuer convenablement ces opérations, il est nécessaire d’utiliser des éditeurs WYSIWYG plus élaborés comme BlueGriffon ou Dreamweaver. Leur prise en main est plus laborieuse et leur prix assez élevé !
Je propose donc d’utiliser un éditeur Markdown puis d’exporter le texte codé sous forme de fichier HTML.
Utiliser un éditeur Markdown
Le langage Markdown est un langage de balisage léger permettant de structurer un texte avant de l’exporter sous forme de page HTML, de fichier PDF, DOC, TXT, etc.
Des éditeurs Mardown en ligne permettent de travailler rapidement à l’élaboration de pages Web simples et présentées sobrement. Voici à quoi ressemble une mise en page effectuée avec stackedit.io :
La page ci-dessus, exportée au format HTML (option page stylisée avec sommaire — HTML styled with TOC ), s’affiche dans une fenêtre de navigation de la manière suivante :
Dans le document ci-dessus je mentionne l’éditeur en ligne dillinger.io. Dillinger, aussi facile à prendre en main soit-il, exporte un code HTML beaucoup moins propre que StackEdit. Après une remise en forme du code exporté depuis Dillinger, on se retrouve avec 5600 lignes d’instructions CSS et un nombre incalculable de classes (identifiants d’éléments HTML). Ce constat met en valeur la sobriété de StackEdit !
Le document mentionne également Typora, un éditeur Markdown hors ligne payant (Un peu plus de 16 euros TTC) d’excellente qualité.
Il existe une solution personnalisée permettant d’exporter un code relativement propre : MD2HTML. Développé par un professeur de mathématiques, cet outil dispose d’un mode d’emploi en français et de quelques fonctions attrayantes. La version proposée ici a été personnalisée par mes soins. Le code HTML généré necessite quelques retouches pour être conforme aux normes du W3C. Ces retouches sont très simples à mettre en œuvre.
Utiliser d’autres modes de publication en ligne
Je me contenterai de les mentionner, sans entrer dans les détails car ils requièrent des compétences plus avancées pour pouvoir être utilisées facilement. Ces compétences seront pour la plupart acquises au fil de la formation FCS (niveaux 2 et 3). La préparation au titre pro Designer Web permet de compléter utilement ces compétences.
Utiliser des frameworks CSS
Un framework CSS est une boîte à outils dans laquelle se trouvent des instructions de stylisation prêtes à l’emploi. Les frameworks CSS (nommés aussi kits CSS) font gagner beaucoup de temps lors de la conception de pages Web élégantes.
Le framework CSS le plus souvent cité est Bootstraap. Le framework w3.css, étudié pendant la formation FCS, est un framework CSS utilisé pour s’initier au maniement de ce type de boîte à outils.
Utiliser des CMS sans base de données
Un CMS sans base de données (nommé aussi CMS flat-file) est un système de gestion de contenus en ligne enregistrant les contenus du site dans des fichiers indépendants. Ils sont plus simples à mettre en œuvre, plus sûrs et plus faciles à maintenir que les CMS avec base de données.
Parmi ceux-ci, Squarespace et Wix sont des plateformes de création de sites offrant un service complet alliant l’usage du CMS à l’hébergement du site en passant par la réservation du nom de domaine.
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