Dans ce cours, vous allez apprendre à identifier les trois opérations fondamentales de la mise en page.
Dans ce cours, les opérations de structuration sont envisagées avant les opérations de stylisation et de composition. Dans la pratique, ces opérations sont souvent menées de manière itérative (en revenant sur l’une ou l’autre au fil de la conception).
Introduction
Les 3 opérations fondamentales (structuration, stylisation et composition) sont encadrées par 2 opérations importantes : la préparation du projet et la réalisation des produits de communication. La phase de préparation commence par la définition des objectifs du projet et la phase de réalisation se termine par la publication des produits mis en page. J’ai schématisé cela dans le dessin ci-dessous.
La cuisine graphique
Pour mieux saisir l’articulation des 3 opérations centrales de la mise en page, nous pouvons comparer la mise en page (ou infographie — au sens de PAO) à la restauration (gastronomie).
1- La structuration du texte
Dans la première partie de la formation Com-Créa, nous nous intéressons prioritairement au texte. La première chose à faire avant d’effectuer la mise en page d’un texte est, comme nous l’avons vu plus haut, de le structurer.
Cette structuration comprend trois opérations incontounables : le découpage en blocs d’information, la hiérarchisation des informations et leur ordonnancement selon l’ordre de présentation souhaité.
Le découpage du texte
Le découpage du texte s’effectue en deux temps, celui du découpage fonctionnel et celui du découpage visuel.
Le découpage fonctionnel
Le découpage fonctionnel permet d’identifier les blocs d’information ayant une fonction spécifique dans le texte à mettre en page (bloc-accroche, bloc-titre, bloc-date, bloc-lieu, bloc d’informations utiles, etc.).
Le découpage visuel
Le découpage visuel permet ensuite de déterminer à quels endroits les textes (titres, accroches) ou les lignes vont être coupés lors de la mise en page.
Mis en œuvre par des designers aguerris, ce découpage visuel peut enfreindre les règles habituelles de la typographie et produire un effet visuel original.
L’affiche ci-dessus montre comment le mot PHOTOGRAPHIE est présenté en étant découpé en 3 parties, les tirets de césure étant placés (hors règle orthotypographique…) en début de ligne. Le but de cette disposition est de présenter le titre de l’affiche sur une grille de 5 x 7 modules.
La hiérarchisation des informations
La hiérarchisation des informations consiste à attribuer à chaque partie du texte un niveau d’importance — numéroté de 1 à n… (n variant selon les types de texte).
Les niveaux hiérarchiques seront clairement perçus après la stylisation et la composition. Cependant, ils sont à définir assez tôt dans le processus de mise en page.
Saisissez “Brocante” dans le champ de recherche des modèles d’affiches, sur la plateforme Canva. Vous trouverez le modèle de l’affiche présentée ci-dessus.
Vous constaterez que la hiérarchisation des informations placée sur le modèle a été améliorée.
L’ordonnancement du texte découpé et hiérarchisé
Découpé et hiérarchisé, le texte à mis en page se présente souvent dans un ordre différent de l’ordre hiérarchique défini plus tôt.
➜ Dans l’exemple de l’affiche sur la brocante, le texte de la version améliorée est constitué de 4 niveaux hiérarchiques présentés dans l’ordre 2-1-3-4.
L’ordre dans lequel ce texte a été rédigé ou celui dans lequel il a été communiqué au designer graphique n’est pas nécessairement l’ordre de répartition du texte dans la page.
2 – La stylisation des contenus
La stylisation des contenus et du texte en particulier consiste à déterminer quelles sont les polices de caractères (fontes) à utiliser et la manière dont celles-ci doivent être utilisées. La stylisation détermine aussi quelles sont les couleurs à utiliser et la manière dont celles-ci doivent être étagées et réparties. Elle détermine aussi quelles sera la morphologie dominante des formes structurantes, des figures, motifs et textures éventuellement utilisées.
La combinaison typographique
La stylisation typographique détermine quelle est la famille de caractères envisagée pour les titres et quelle est la famille typographique est envisagée pour les paragraphes. Une troisième famille de caractères peut être envisagée pour les accroches ou slogans.
Cette étape de la stylisation est nommée en anglais font pairing. De très nombreuses ressources sont disponibles en ligne à ce sujet.
L’étagement des valeurs des couleurs consiste à ménager un contraste de luminosité suffisantet si possible constant entre toutes les couleurs du nuancier envisagé.
➜ Le but de cette règle est de favoriser la création des variantes et des déclinaisons d’un produit de communication. En effet, les couleurs aux valeurs étagées sont permutables sans perte de qualité de contraste. Le confort de lecture est préservé, quelque soient les combinaisons de couleurs utilisées.
Permutations de 4 couleurs aux valeurs étagées sur une même composition
Dans l’exemple des permutations ci-dessus, les valeurs des couleurs ne sont pas étagées régulièrement. On se rend compte sans peine que le vert clair sur le blanc se lit moins bien que le rouge sur le blanc. Il en est de même du jaune sur le blanc en comparaison du rouge sur le blanc (cela se verrait encore plus si le texte le plus petit avait été stylisé en jaune).
La sélection des formes structurantes
La sélection des formes structurantes repose sur la cohérence entre le sujet traité et la symbolique ou la connotation culturelle (ou entreprenariale) des formes envisagées.
Cette sélection répond cependant le plus souvent à des impératifs de structuration visuelle, les formes structurantes permettant notamment d’isoler les textes des images en leur offrant un fond uni ou faiblement contrasté pour en faciliter la lecture. Ces formes peuvent servir de cadre ou d’enveloppe à certaines informations.
Ce visuel est un modèle de mise en page provenant du site Pix Teller
Le choix des figures et motifs utilisables
Le choix des figures et des motifs utilisables s’ajoute à la sélection des formes structurantes. Photographies et illustrations, icônes et pictogrammes sont choisis en cohérence avec la thématique abordé et les objectifs de communication fixés. Il en est de même pour les motifs et les textures devant figurer dans la composition.
La réalisation d’une planche de style
La stylisation se traduit par la réalisation d’une synthèse visuelle des choix effectués sous forme de planche de style (nommée aussi guide de style — style guide).
La réalisation d’une planche de style à partir d’une planche de tendances sera vue lors du niveau 2 de la formation Com-Créa. par ailleurs, dans la suite du niveau 1, la question de l’étagement des couleurs sera abordée de façon détaillée.
3 – La composition des éléments graphiques
Aligner, espacer, contraster
La composition consiste à organiser dans la page les contenus structurés en respectant les choix de stylisation effectués en amont.
Plusieurs opérations de composition sont généralement mis en œuvre à cette étape de la mise en page mais nous en retiendrons 3 dans un premier temps : l’alignement des contenus sur des axes directeurs, l’espacement des contenus et des blocs informatifs (voir plus bas) pour les différencier clairement et la mise en œuvre de plusieurs contrastes pour mettre en valeur les niveaux hiérarchiques.
Aligner pour guider le regard du lecteur
L’alignement des contenus permet au lecteur de repérer la structure visuelle sur laquelle est construit le document.
➜ L’alignement des contenus sur des lignes allant de point remarquable en point remarquable (début ou fin de ligne, angle de forme, etc.) crée des axes directeurs (ou lignes directrices) qui structurent visuellement la mise en page.
Il est opportun d’associer structure visuelle et structure rédactionnelle.
Espacer pour relier ou séparer des informations
L’espacement joue un rôle clé dans la mise en page. Il intervient dans la différenciation ou l’association des lettres, des mots, des lignes, des paragraphes, des colonnes et des sections de page.
Souvent utilisé de manière instinctive, il peut être mis en œuvre de façon consciente et créative, autant pour rapprocher que pour éloigner.
Divers espaces utilisés dans une composition
Prendre appui sur une grille
La troisième opération de composition consiste à prendre appui sur une grille pour positionner les différents éléments graphiques dans l’espace du cadre.
Plusieurs type de grilles sont utilisables, les plus simples sont des division du cadre de composition en surfaces égales proportionnelles.
Ces grilles sont obtenues en divisant la largeur et la hauteur du cadre en 2, en 3, ou en 4. D’autres divisions sont envisageables, à commencer par celles qui sont le double des deux dernières (6 et 8). Il n’est pas rare d’être amené à diviser des quarts en tiers et inversement (voir ci-dessous).
Division d’une page en tiers et quarts avec utilisation des diagonales
Opération annexe : contraster
D’autres opérations s’effectuent parallèlement lors d’une mise en page. L’une d’entre elles consiste à mettre en évidence les informations clés en jouant sur plusieurs contrastes. Il s’agit d’une opération touchant à la fois la stylisation et la composition.
Contraster pour différencier les niveaux hiérarchiques
Pour différencier les niveaux hiérarchiques au sein d’un bloc informatif ou de la page dans son ensemble, le graphiste peut mettre en œuvre plusieurs contrastes :
le contraste de taille
le contraste de graisse
le contraste de gris
le contraste de couleur
la mise en valeur par encadrement, surlignage, soulignage, ornementation, etc.
Cet exemple de mise en page a été réalisé sur la plateforme Pablo
Il est possible de combiner plusieurs contrastes mais n’oubliez le principe de design suivant : entre deux solutions choisir toujours la plus simple.
Vous trouverez ci-dessous plusieurs activités vous permettant de consolider vos connaissances sur la structure élémentaire d’une page Web.
1 – Collecter des images sur la structure HTML élémentaire
Avant de lancer l’éditeur de code Brackets, je vous propose d’aller faire un tour sur le Web et de collecter des images qui mettent en évidence la structure élémentaire dont il a été question jusqu’ici.
Allez dans Google Images et saisissez “html structure” ou “structure html” (non, vous n’obtiendrez pas les mêmes résultats…). Vous allez très vite constater que les structures présentées sont loin d’être élémentaires et qu’elles concernent souvent la structure des contenus placés dans le « body », le corps de la page.
Collectez seulement les images qui se rapportent à la structure élémentaire. Laissez les autres images de côté pour le moment (celles montrant des structures avec « header », « main », « section », « aside », et d’autres encore…).
Placez les images collectées dans un dossier nommé « images » ou « img », en ayant soin de renommer correctement chaque image (sans majuscule ni lettres accentuées ni espace). Les 3 formats d’images acceptés sont .jpg (ou .jpeg), .png et .gif.
2 – Compléter les dialogues d’un diaporama pédagogique
Comme vous avez déjà eu l’occasion d’utiliser l’éditeur de code Brackets, de manière intuitive, pour remplacer des textes aux endroits que je vous avez indiqués, vous êtes capables de réaliser cet exercice.
Pour remplacer ou compléter des textes (affichés en noir dans Brackets), il faut d’abord les repérer. Ils sont placés dans le <body> entre les balises <p> et </p> (balises de paragraphe). La balise <br> (autofermante), souvent utilisée, force le retour à la ligne (br = abréviation de « break »).
Il s’agit de finaliser le dialogue imaginaire entre le code source d’une page HTML, d’une part, et un navigateur (auquel le code source s’adresse), d’autre part.
Pensez bien à décompresser le fichier .zip avant d’ouvrir le dossier « dixit-code » avec Brackets.
Je vous montre ci-dessous le diaporama intégrant quelques diapos complètes (la modification des dialogues déjà en place est facultative…) et les diapositives à compléter par vos soins. J’espère ainsi vous donner le ton du dialogue et des expressions utilisables pour effectuer votre travail.
Vous pouvez cependant choisir d’adopter un autre ton, mais il faudra alors adapter la rédaction des premières diapositives.
Attention :veillez à faire en sorte que ce soit bien le code source qui s’adresse au navigateur. Il s’agit de se mettre « dans la peau » du code source ! Quand le navigateur prend connaissance des instructions que lui transmet le code source, les instructions sont déjà rédigées (codées). En vérité, le navigateur n’a pas d’autre choix que de prendre en compte les instructions que le code lui transmet !
3 – Recherche de vidéos sur la structureHTML élémentaire
Rien de tel que de savoir se documenter soi-même en sélectionnant de bon documents. Je vous invite à faire une recherche sur les vidéos traitant de la structure élémentaire d’une page HTML. Je vous mets sur la piste, un peu plus haut dans ce cours. 😉 Vous réviserez les bases de la structuration d’une page Web pendant que vous tenterez d’évaluer la pertinence et le niveau de difficulté du contenu de la vidéo. Priorité aux approches simples, claires, et non soporifiques !
Astuce :construisez une page Web simple pour lister vos liens vers les vidéos sélectionnées.
4 – Utiliser l’éditeur de code Brackets pour récupérer du code personnalisable
Pour manipuler le code source d’une page Web (ou page HTML), je vous ai recommandé d’utiliser l’éditeur de code Brackets, téléchargeable gratuitement sur brackets.io.
Nous avons déjà utilisé Brackets pour modifier le rédactionnel d’une page Web (exercices de personnalisation des diaporamas construits avec BIG). Lors de ces exercices, nous avons focalisé notre attention sur les paragraphes (sur le texte qui devait s’afficher dans le navigateur).
Nous allons maintenant utiliser Brackets pour mettre en place une page Web simple, tout en gagnant du temps pour ne pas avoir à coder toutes les informations nécessaires. Pour cela, nous allons récupérer un code simple existant et le copier dans un nouveau fichier de code source créé avec Brackets.
En procédant par copier-coller, il est facile de créer une nouvelle page Web. Le tout est de savoir réaliser les opérations suivantes :
trouver une page Web avec un code source simple (voir plus bas)
afficher le code source de la page dans un navigateur
copier ce code source
ouvrir Brackets
créer un nouveau fichier dans Brackets
coller le code source copié précédemment dans le nouveau fichier créé dans Brackets
enregistrer le fichier en .html (en rajoutant soi-même l’extension) en le nommant de manière explicite (structure-elementaire.html, par exemple…).
ouvrir le fichier (double clic) pour l’afficher dans un navigateur
4a – Trouver des codes sources simples
Première opération listée : trouver une page Web avec un code source simple. Deux solutions s’offrent à nous. Soit on trouve des sites nous présentant directement le code à copier, soit on trouve de sites dont le code source (assez simple) peut être copié.
➜ Solution 1
On trouve des codes simples sur plusieurs sites mentionnés dans ce cours, notamment sur w3schools.com. Vous en trouverez également sur cette fiche : La structure HTML.
Sur ces sites, les codes sont présentés directement sur les pages ou dans des fenêtres spéciales accessibles en un clic. Il suffit alors de sélectionner le code affiché à tel ou tel endroit, de le copier, puis de le coller dans un nouveau fichier créé avec Brackets.
➜ Solution 2
Voici maintenant des pages construites avec des codes sources simples :
Le code source de ces pages n’est pas affiché dans la page. Il s’agit cette fois-ci du code source de la page elle-même. Il est donc nécessaire, pour le récupérer, de l’afficher au préalable dans le navigateur.
Pour afficher le code source d’une page Web ouverte dans le navigateur Chrome, allez dans Afficher > Options pour les développeurs > Code source.
Dans la plupart des navigateurs, un clic-droit puis “Afficher le code source de la page” s’avère très pratique.
Les raccourcis claviers pour afficher le code source dans un navigateur sont ctrl-U sur PC et cmd-alt-U sur Mac.
Kezako ?
Quand vous voyez dans le code source la suite de caractères vous êtes face à un espace insécable. Quand vous rencontrez ‑ vous croisez le grand copain du premier, le tiret insécable !
4b – Récupération d’un code source
Je vous demandede récupérer le code source d’une des pages proposées plus haut (dans « trouver des codes sources simples… ») puis de placer ce code dans un nouveau fichier créé dans Brackets.
Pour rendre le contenu plus intéressant, je vous demande également de personnaliser le contenu rédactionnel du code source.
Vous pouvez remplacer les textes du code source par des textes choisis par vos soins (textes trouvés sur Wikipedia, par exemple, si vous ne vous sentez pas l’âme d’un rédacteur ou d’une rédactrice Web) !
Simplifiez les textes longs en retirant les phrases qui ne s’avèrent pas indispensables à la compréhension du message essentiel. Équilibrez la longueur des paragraphes. Respectez la structure rédactionnelle du modèle HTML choisi (h1 + p + h2 + p + p + h2 + p + p… par exemple)
Pour que tout se passe correctement il est indispensable, dans Brackets, de créer une nouvelle page (vide). Pour mémoire : menu Fichier > Nouveau (raccourci ctrl-N sous Windows et Linux, cmd-N sous MacOs). La page créée est appelée « sans-titre » mais elle n’existe pas vraiment tant qu’elle n’est pas enregistrée et que vous ne lui avez pas attribué d’extension.
Brackets ne dispose pas d’un format de fichier par défaut. C’est à vous de saisir, au moment de l’enregistrement, à la fin du nom de fichier, l’extension correspondant au langage de codage de votre page. Dans notre cas, l’extension sera .html !
Petite précision importante : pour nommer le fichier .html, comme pour les images, n’utilisez pas de majuscules (en début de nom de fichier), ni de lettres accentuée, ni d’espaces (remplacer les espaces par des tirets bas ou haut, tirets du 6 ou tirets du 8 sur PC).
N’utilisez pas de point avant celui qui sépare le nom du fichier de son extension (ni aucun autre symboles, mis à part les tirets, et surtout pas de slash ! )
Une chose est sûre, le résultat affiché dans le navigateur est minimaliste (aussi minimaliste que les pages nues dont je vous ai communiqué les liens un peu plus haut). Nous verrons (ou nous avons vu) dans un autre cours comment améliorer la présentation d’une page Web avec des instructions CSS. Pour le moment, l’important est la mise en place de la structure HTML et rédactionnelle de la page (ce n’est pas le look de la page…).
Si vous avez choisi un des fichiers proposés plus haut, toute l’information de la page est contenue dans le seul fichier .html que vous avez créé et nommé convenablement.
➜ Faites une recherche avec « easter egg informatique » si vous ne savez pas de quoi il s’agit. Ici, pour les fichiers que je vous ai indiqués, il ne s’agit pas de combinaison de touches mais de navigation…
Dans ce cours, vous allez apprendre à reconnaître une douzaine d’écritures latines. Certaines d’entre elles jouent un rôle important dans de design typographique des polices de caractères que vous utiliserez dans votre pratique professionnelle.
Histoire de l’alphabet
Toutes les écritures latines s’enracinent dans la graphie de l’alphabet latin dont la forme de référence, pour les lettres capitales ou majuscules, demeure l’alphabet monumental romain. Les lettres minuscules dérivent toutes de l’écriture caroline, imposée par Charlemagne dans tout son empire.
L’alphabet latin a été transmis au romains de l’antiquité par les étrusques qui l’avaient emprunté aux grecs. Ceux-ci le tenait des phéniciens qui le partageait avec plusieurs peuples de l’ancienne Palestine. Ceux-ci l’on développé en mixant langue sémitique et écriture hiératique égyptienne.
Prenez le temps de vous documenter sur le sujet et faites une synthèse de l’itinéraire suivi par l’alphabet, de l’Égypte des pharaons à la Rome antique. Réalisez ce travail sous forme de sketchnote, en associant textes manuscrits et dessin, le long d’un itinéraire graphique que vous traduirez comme vous l’entendez.
Quand vous avez réalisé votre sketchnote sur l’itinéraire de l’alphabet, cliquez sur l’image ci-dessous, vous accèderez à un document pdf proposant le mot “graphisme”, écrit dans plusieurs écritures latines, de la capitale romaine à l’italique scolaire d’aujourd’hui.
En effet, l’alphabet latin a continué son évolution et les formes des lettres ont évoluées au fil des siècles, donnant naissances à de nombreuses écritures, dont la plupart sont encore utilisées de nos jours. Apprendre à les reconnaître permet d’identifier l’ancrage historique des formes de telle ou telle police de caractères.
En haut à droite de chaque planche, un lien permet d‘accéder au site de téléchargement de la police de caractères utilisée pour présenter l’écriture choisie. Des indications vous sont données concernant l’outil utilisé pour tracer les lettres et la période historique de conception de l’écriture mentionnée.
Imprimez chez vous les planches du document pdf ci-dessus. Découpez chaque planche de telle sorte que soit séparées l’illustration et la légende. Entraînez-vous à reconstituer les planches après avoir mélangé respectivement les légendes et les illustrations.
L’outil détermine la forme du trait
Vous avez certainement remarqué que pendant longtemps, les copistes et les calligraphes ont utilisé des outils dont l’extrémité formait un trait large (brosse ou pinceau plate, calame, plume d’oie taillée en biseau). Cette pratique se perpétue aujourd’hui.
Les pleins et les déliés de nombreuses polices de caractères utilisées sur nos ordinateurs ont leur origine dans l’angle de la plume large, maintenu lors du tracé de la lettre.
Il est possible d’obtenir un résultat similaire sans disposer d’un matériel spécialisé. Deux crayons ou stylos à bille suffisent.
Faites des essais sur une feuille de papier, en vous inspirant des modèles sur le document pdf mis à votre disposition/
Vous pouvez utiliser l’application en ligne sketchpad.io pour tracer vos premières lettres calligraphiques à la plume biseautée numérique. Sélectionnez l’outil “Calligraphy” et réglez la largeur (Size) de la plume à 30px. Réglez l’angle de la plume (Tip angle) à 140°.
Premiers tracés calligraphiques
Une tablette graphique et son stylet facilitent la pratique de la calligraphie et du lettrage numérique. Le top est l’utilisation d’un iPad compatible avec le stylet Apple… et le budget qui va avec !
Distinguer les formes romaines et italiques, scriptes et cursives.
Les formes romaines et italiques identifiables dans les textes imprimés aujourd’hui ont pour origines des écritures différentes. Cliquez sur l’image ci-dessous pour lire le document complet sur le sujet.
Les écritures dans l’histoire
Les écritures ont évolué au fil de l’histoire, la typographie aussi. Cependant, le développement de la typographie mécanique, électronique et numérique n’a pas empêché le développement des écritures calligraphiques.
Pour vous permettre de visualiser les évolutions ayant eu lieu depuis le bas Moyen-Âge, je vous propose une vision de l’histoire récente par sauts de 3 générations en 3 générations (75 ans).
Les lettres associées aux personnages figurés sur les schémas sont les initiales de leur prénom. Téléchargez le pdf complet (bouton plus bas) pour en savoir davantage. Ce pdf a été actualisé et le prénom de celui qui est né en 2020 est Léo (le prénom le plus attribué cette année là).
Les écritures calligraphiques
D’autres écritures sont nées avant les écritures mentionnées ci-dessus. Certaines d’entres elles sont toujours en usage aujourd’hui (capitales romaines et onciales celtiques, notamment).
Les écritures typographiques
Il existe de très nombreuses classifications des écritures typographiques. Les écritures mentionnées ci-dessus coïncident en partie avec laclassification Vox-ATYPI.
Dans cet activité de mise en pratique (TD), vous devez concevoir un visuel modulaire destiné à illustrer un kit de communication. Ce kit sert à promouvoir un événement par le biais de plusieurs produits personnalisables. Vous vous appuierez sur une réalisation existante que vous optimiserez dans le cadre fictif d’une reconduction de l’événement.
Vous allez dans un premier temps étudier le kit d’aide à la communication mis en place par la Fédération Française de Cyclotourisme pour promouvoir la Fête du Vélo prévue en juin 2019. Vous imaginerez ensuite un nouveau kit pour promouvoir le même événement envisagé en juin prochain (année suivant la date de session).
Prendre connaissance du cahier des charges
Consulter les documents fournis
Le bloc marque utilisé en 2019
Les documents à partir desquels vous allez travailler sont à télécharger sur votre poste de travail.
Le kit de communication de la FF Vélo avait été mis en ligne sur le site de la Fédération Française de Cyclotourisme. Il a été retiré depuis, remplacé par d’autres outils de communication que je vous invite à découvrir. Vous trouverez sur le site ffvelo.fr le lien de téléchargement de la charte graphique de la fédération.
Suivre la démarche de design vue au niveau précédent
Pour mener ce projet, vous reprendrez une démarche analogue à celle suivie pour la conception d’un logo (voir le cours précédent) : préparation-définition → idéation-conception → réalisation-publication.
Il vous faut donc mener un brief, analyser le cahier des charges, clarifier tous les points techniques relatifs aux livrables à produire. Vous allez vous documenter sur le sujet, prendre en compte la direction artistique du projet (la tendance et le style imposé), effectuer des recherches et faire des propositions. Vous allez finaliser la proposition retenue et décliner cette proposition sur tous les produits de communication envisagés.
Analyser le cahier des charges
➜ Après avoir analysé les éléments de la campagne 2019, une première version de cahier des charges a été rédigée. Ce cahier des charges doit être analysé et complété par les réponses aux questions à poser lors du brief (1re séance de cours).
Il s’agit de réaliser un kit d’aide à la communication, proposé en ligne par la Fédération Française de Cyclotourisme, pour la Fête du Vélo envisagée durant les 2 premières semaines du mois de juin prochain.
Prendre en compte 4 axes positifs et négatifs
4 axes positifs sur lesquels s’appuyer :
communication festive
diverses pratiques (sportives, ludiques, touristiques, utilitaires, sur route, sur sentiers, sur circuits, etc.)
4 axes négatifs à éviter absolument (le contraire des 4 axes positifs…) :
communication formelle
1 seule pratique
1 seul public
1 seul lieu
Identifier l’ensemble des livrables attendus
Les éléments à personnaliser devront prévoir un espace suffisant pour intégrer en impression numérique le nom de la ville où se déroulera l’événement ainsi que le lieu du principal rendez-vous (ex: Clermont-Ferrand | Place de Jaude).
En respectant la charte graphique publié par la FFC (couleurs, typographies, formes, etc.) Il est attendu la production des éléments suivants :
Un bloc marque optimisé (agrandir la zone événement et améliorer la présentation du texte)
Un bloc date optimisé (amélioration de la lecture des données)
Un visuel en appui sur les 4 axes définis plus haut – Format 297 x 297 mm – Résolution 300 dpi
Deux affiches (1 aff. A3 et 1 aff. A4 )avec zone de personnalisation
Un flyer A5 recto verso avec zone de personnalisation
Une couverture de guide pratique + gabarits pages intérieures (gauche + droite) – format fermé : 210 x 148 mm
Trois bannières Web (FB = 820 x 312 px + TWT 1500 x 500 px + ISTGRM = 1080 x 1080 px)
Trois GIF animés (billboard 970 x 250 px + leaderboard 970 x 90 px + pavé 300 x 250 px)
Il est également attendu la production des éléments graphiques permettant le marquage des objets suivants :
Stickers
Sacs
Gourdes
T-shirts
Casquettes
Préparer le travail de conception
Avant de se lancer dans le travail de conception de l’illustration il est nécessaire de mener à bien plusieurs opérations.
Analyser les documents fournis
Une rapide analyse des éléments existants (campagne 2019) montre que le visuel utilisé ne correspond pas aux axes proposés pour l’année concernée par le projet.
Le visuel présente un vélo de femme, pour une utilisation ludique ou utilitaire, placé devant un paysage rural de plaine. Le visuel 2019 est trop axé sur un seul type de pratique, dans un seul type d’environnement et pour un public trop spécifique !
Analyser une collecte d’affiches sur le même thème
➜ Pour trouver des éléments de réponse à la question posée par la nécessité de cibler diverses pratiques, divers publics et divers lieux, consultez les sites de quelques studios graphiques ayant travaillé sur un projet de communication en rapport avec la fête du vélo.
Une collecte d’affiches portant sur le même thème permet de mieux cerner les données du problème. La question posée pourrait-être Comment traduire visuellement la multiplicité des usages cyclistes ?
➜ Chaque graphiste a trouvé une manière différente de répondre à la question. Certains ont produit plusieurs visuels pour la même campagne, d’autres ont multiplié les figures de cyclistes, des graphistes ont inventé des vélos aux usages multiples… d’autres sont tombés dans le même biais que le graphiste du projet retenu par la fédération concernée en 2019.
Tenir compte de la direction artistique imposée
Pour vous permettre d’expérimenter un type de mise en page très pratique dans ce type de contexte, je vous propose une ligne directrice à suivre concernant le type d’illustration à mettre en œuvre.
Le cahier des charges nous invite à produire une illustration de format carré. Par ailleurs, vous serez amenés à décliner cette illustration dans plusieurs autres formats rectangulaires, horizontaux ou verticaux.
➜ Je vous propose donc de réaliser un visuel en appui sur une grille de carrés de 3×3 (9 carrés), dans une optique modulaire, chaque carré ou carreau de la grille pouvant être déplacé dans la composition en fonction des besoins.
Dans le diaporama ci-dessous, des exemples d’assemblages de carrés sont présentés. Les carrés blancs figurent des zones de texte et les carrés noirs des zones d’image.
grilles-carres-01
grilles-carres-02
grilles-carres-03
grilles-carres-04
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grilles-carres-13
grilles-carres-14
➜ Il s’agit donc :
de mettre en place, sur une grille de 9 carrés (3 colonnes x3 rangées), une image d’arrière-plan composée de carrés juxtaposés indépendants, eux-mêmes composés de formes géométriques simples évoquant un environnement paysager ;
d’incorporer dans la composition des éléments graphiques (formes, couleurs, textures, motifs) évoquant la mer et la montagne, la ville et la campagne, le bâti et le naturel ;
d’ajouter à cet environnement des illustrations ou éléments figuratifs évoquant le cyclisme sous toutes ses formes et pour tous les âges (avec ou sans personnages-cyclistes).
Se documenter sur le style imposé
➜ Avant de se lancer dans le maquettage de l’illustration, il est nécessaire de se documenter au sujet des compositions graphiques sur une grille de carrés. Pinterest offre un premier champ de recherches.
Pinterest mentionne la présence de motifs géométriques sur le site de Freepik. Une recherche plus détaillée vous donnera accès à des éléments vectoriels susceptibles de fournir une base sur laquelle vous appuyer pour mettre au point composition sur grille.
Sélectionner le visuel le plus pertinent
➜ Prenez le temps d’examiner avec soin les motifs collectés. Dans Illustrator, créez un masque qui vous permette d’examiner le rendu d’une grille de 3×3 carrés, comme indiqué sur la capture d’écran ci-dessous.
Vous découvrirez ainsi le type de formes qui répondra le mieux au cahier des charges du projet. Il s’agit de trouver des formes qui soient ni trop urbaines ni trop rurales, évoquant un univers à la fois masculin et féminin, adulte et enfantin…
L’alternance des zones claires et des zones foncées entre aussi en ligne de compte. Veillez à ce que le regard circule facilement entre les différents motifs. Si les formes vous conviennent mais que les couleurs vous semblent mal réparties, n’hésitez pas à faire des modifications.
Le carré sélectionné servira de charpente à l’illustration définitive. Il est prévu d’insérer dans les formes du motif global des éléments visuels plus significatifs (photos, dessins figuratifs, etc.) ainsi que des textures si cela est jugé nécessaire.
L’équilibre final sera atteint quand toutes les composantes graphiques seront intégrées dans la composition. Ne cherchez à équilibrer trop tôt votre composition !
Affiner le visuel sélectionné
Les visuels collectés sur Freepik ne sont pas toujours construits avec rigueur. Suivant le temps dont vous disposez et surtout si vous envisagez de décliner une série de motifs géométriques de plusieurs manières, envisagez de rectifier l’alignement des traits.
➜ Pour effectuer ce travail de rectification des tracés, il est nécessaire de travailler en aperçu “Tracés”.
Vous pouvez régler le pas de la grille sur la dimension des modules et activer le magnétisme de la grille. Le reste est une question de persévérance…
➜ Rectifiez a minima les 9 carrés (3X3) que vous avez sélectionnés pour construire votre illustration. Utilisez les fonction d’alignement horizontal et vertical, dans Illustrator, pour rectifiez votre dessin.
Utiliser les couleurs de la charte
La FFC dispose d’une charte graphique proposant plusieurs couleurs.
Étager les couleurs fournies
Les couleurs imposées ne sont pas présentées de manière à mettre en évidence l’étagement de leur valeur de gris, base de toute composition visuelle structurée. Il est primordial, lors de la colorisation définitive du visuel, d’optimiser le contraste entre les différentes parties de votre composition.
Cela donne du rythme à l’image, en évitant toute impression de sous-exposition (image trop sombre) ou de surexposition (image trop claire). La lecture des formes clés doit être optimisée quelque soit les conditions d’éclairage et le visuel est plus impactant.
➜ Il convient donc de trier les couleurs fournies en utilisant 3 catégories (couleurs foncées, couleurs moyennes, couleurs claires). Je vous propose de compléter pour votre usage, la planche ci-dessous.
Vous pouvez ajouter une couleur dont la symbolique dans le monde cycliste est très forte, il s’agit du jaune (maillot jaune). Cette couleur est curieusement absente du nuancier de notre “client”.
Vérifier l’équilibre des valeurs
➜ Une fois que vous avez réparti vos couleurs dans votre composition, en veillant à utiliser les 3 catégories de couleurs (foncées, moyennes et claires), exportez votre travail en tant qu’image matricielle (ou faites une capture d’écran).
Ouvrez cette image matricielle dans Photoshop et convertissez l’image en niveaux de gris. Vous verrez alors au premier coup d’œil si votre composition est bien rythmée et bien contrastée. Si ce n’est pas le cas, vous saurez immédiatement quelle est la couleur à changer pour obtenir une valeur plus claire ou plus foncée dans les zones concernées.
Pour améliorer la qualité visuelle de votre image, vous pourrez ajouter ponctuellement des petites zones de blanc (ou de couleurs claires sur fond blanc).
Prévoir les fonds perdus
Il est maintenant nécessaire d’anticiper l’intégration du visuel créé dans les différents produits de communication. Le premier livrable est une affiche A3 sur laquelle le visuel occupe toute la partie supérieure.
➜ Prévoyez 5 mm de fonds perdus et anticipez le résultat d’un massicotage imprécis de l’affiche en disposant de manière cohérente les éléments débordants. faites bien attention de ne pas déformer les triangles et les cercles en vous contentant de décaler des points de contrôle.
Décliner le visuel sur les différents produits
Composer l’affiche
Le moment est venu de mettre en page votre visuel pour composer l’affiche A3. Le schéma ci-dessous vous indique comment se positionne le visuel dans l’affiche.
Il est assez déroutant, pour un illustrateur débutant, de voir le visuel qu’il a patiemment mis au point passer au second planlors de la mise en page. Les textes ou leurs blocs d’encadrement dissimulent les motifs ajustés avec soin : c’est parfois assez frustrant ! Soyez rassurés, dans d’autres produits de communication du projet (notamment la couverture du livret), le visuel mis au point sera moins “encombré” par les différents blocs d’information.
➜ Effectuez le positionnement de tous les éléments qui doivent figurer sur l’affiche et, si vous le jugez nécessaire, vous rectifierez votre image pour l’adapter à son utilisation dans l’affiche. Ne cherchez pas à équilibrer votre affiche avant d’avoir intégré tous les éléments qui doivent y figurer.
Pour enrichir votre travail de recherche, référez-vous au cours intitulé L’illustration modulaire.
Créer des gifs animés
La création des gifs animés nécessite de disposer de plusieurs “écrans” sur lesquels s’affichent successivement les textes proposés au lecteur.
Il est tout à fait envisageable de préparer les écrans dans Adobe Illustrator, sur des plans de travail distincts, puis d’exporter pour les écrans à la taille réelle (x1), en jpg ou en png.
➜ Pour transformer les images exportées en gif animé, je vous propose d’utiliser l’outil en ligne gifmaker.org (voir tutoriel ci-dessous).
Dans ce cours nous allons voir comment personnaliser un gabarit de portfolio mis au point à l’aide du framework w3.css. Les prérequis sont les suivants :
utiliser l’éditeur de code Brackets
identifier et modifier la structure HTML d’un site
identifier et modifier une feuille de style CSS
rédiger des textes pour la publication en ligne
collecter, concevoir et traiter des images pour le Web
Une partie de ce cours est un rappel des fonctionnalités de base de w3.css. Elles ont été vues lors du cours intitulé Se familiariser avec w3.css
Télécharger les gabarits
Pour vous permettre de réaliser rapidement un portfolio de qualité professionnelle, je mets à votre disposition plusieurs gabarits de portfolios. Collectés sur le site de w3schools, ils ont été optimisés pour vous permettre de gagner du temps lors de leur mise en œuvre.
Vous êtes invités à télécharger les gabarits optimisés pour en prendre connaissance et analyser la manière dont ils ont été construits.
➜ La solution optimale pour travailler sur l’ensemble de ces ressources est d’ouvrir le dossier contenant tous les gabarits avec Brackets (Fichier > Ouvrir un dossier). La liste de tous les gabarits s’affiche alors dans la colonne de gauche, dans Brackets, vous permettant d’accéder à l’ensemble des contenus mis à votre disposition.
Pour l’utilisation et la personnalisation de Brackets, je vous renvoie vers le cours des fondamentaux de la création de site intitulé Personnaliser Brackets.
Pour l’utilisation du framework w3.css, voir le cours intitulé Se familiariser avec w3css. L’utilisation de w3.css est détaillée sur le site w3schools.com que je vous invite à consulter ce site aussi souvent que nécessaire.
Disposés sur une seule page ou sur plusieurs pages Web, vous retrouverez dans tous les portfolios les éléments, sections ou pages suivantes :
un menu permettant la navigation quel que soit la taille de la fenêtre de navigation
une têtière mentionnant le nom du studio ou du designer (parfois réduite à une mention dans le menu)
une biographie du designer à laquelle est associée la mention des compétences du designer et un cv téléchargeable au format pdf
des listes de services auxquelles sont parfois associés des témoignages de clients, des statistiques de satisfaction et des listes de références
une présentation de travaux ou de projets (le portfolio proprement dit), souvent sous forme de grille dont le comportement varie selon les gabarits proposés
une sectioncontact mentionnant les diverses possibilités offertes pour rencontrer le designer, éventuellement étayée par un plan d’accès à son bureau
un pied de page comportant quelques mentions utiles
Il est recommandé, à un niveau professionnel, d’expliquer dans son portfolio comment nous travaillons. Il est donc envisageable de créer une section « Méthodologie », en plus de celles mentionnées plus haut.
➜ Retrouvez les différentes éléments mentionnés dans les gabarits mis à votre disposition. Vous pouvez aussi repérer ces éléments dans les portfolios de graphistes connus.
La grille de présentation des travaux permet de prendre connaissance des projets menés par vos soins, dans le cadre de votre formation, dans le cadre de votre stage en entreprise ou à titre personnel. Cette grille est constituée d’images dont le comportement peut être différent d’un gabarit à l’autre.
➜ Repérez les comportements des images dans les modèles mis à votre disposition. Le portfolio intitulé « darkPortfolio-w3css » présente, dans sa section « Travaux » trois comportement d’images différents (un comportement par colonne d’images). Cela vous permettra de repérer les avantages et les inconvénients de chacun de ces comportements.
Inventaire des comportements d’image
L’image ne réagit pas au survol du curseur ou au clic. C’est le cas dans quelques modèles proposés sur le site w3schools.com. Observez par exemple le comportement des images du template Photolio ou celle du gabarit Art Template
Lorsque nous cliquons sur l’image, celle-ci s’ouvre dans une nouvelle fenêtre. C’est le cas des images de la première colonne du gabarit « darkPortfolio-w3css »
Lorsque nous cliquons sur l’image, une fenêtre modale s’ouvre et nous permet de voir l’image en plus grand. L’image est parfois accompagnée d’une légende. C’est le cas des images de la deuxième colonne du gabarit « darkPortfolio-w3css ». C’est aussi le cas des images du template en ligne People Portfolio Template. Un clic sur l’image referme la fenêtre modale.
Lorsque nous cliquons sur l’image, une nouvelle page s’affiche dans notre navigateur. L’image sur laquelle nous venons de cliquer est présentée en grand, accompagnée parfois d’autres images (ayant elles aussi des comportements variables). C’est le cas des images de la troisième colonne du gabarit « darkPortfolio-w3css » ou des photographies présentées sur le gabarit « BlackAndWhitePhoto-w3css ».
La préparation des contenus
La mise en œuvre la plus simple consiste bien sûr à présenter les travaux de telle manière que nous n’ayons pas à multiplier le nombre d’images par projet.
Chacun choisit donc le mode de présentation des travaux qui lui convient le mieux. Quel que soit le choix effectué, il s’agit maintenant de lister les contenus à produire.
Lister les images à produire
➜ Il faut établir une liste précise de ses besoins iconographiques pour ne pas être pris au dépourvu au moment de finaliser son portfolio.
Lister les dimensions de images à produire
Dans les gabarits que je mets à votre disposition, certaines “images” ont été générées par le site placeholder.com. Leurs dimensions sont affichées automatiquement (paramétrée directement dans le code d’appel de l’image). Il s’agit d’images sans sujet, résumées à un aplat de couleur (paramétrable) et un texte (également paramétrable). Cet outil est utilisé en maquettage Web pour faire du « zoning » (déterminer la place occupée par les contenus).
➜ Faites vos tests d’affichage d’images en utilisant placeholder.com et déterminez la taille optimale des images que vous souhaitez utilisez. Notez les dimensions requises et préparez vos images de travaux en conséquence !
Choisir un style de présentation des images de travaux
Les grilles d’images nécessitent parfois de penser à l’unité graphique de la page de présentation des travaux. Pour cela, w3schools.com nous aide à appliquer quelques astuces.
Plusieurs options s’offrent à vous :
Utiliser un détail de l’image totale, à utiliser comme image d’appel positionnée en « maçonnerie »
Appliquer le même filtre sur toutes les images de la grille
Assombrir toutes les images de la grille et révéler les véritables couleur d’une image au survol de celle-ci par le curseur
Animer les images à l’ouverture de la page ou de la fenêtre modale
Ne soyez pas trop ambitieux et notez que l’impact visuel d’un portfolio repose en grande partie sur la qualité et sur l’unité des images présentées.
Lister les textes à produire
➜ Après avoir listé les images à produire il convient de lister les textes à rédiger. Le plus délicat est souvent la rédaction de la biographie.
Le curriculum vitae proposé en téléchargement est à mettre à jour ou à concevoir professionnellement. Réalisé dans InDesign et exporté au format pdf, il démontre parfaitement vos compétences acquises en PAO. Il est également possible d’utiliser les services en ligne de la plateforme Canva.
➜ Pour trouver de l’inspiration en matière de formulation des textes de votre biographie, je vous invite à consulter les portfolios de plusieurs graphistes. Utilisez la liste de portfolios disponible sous forme de carte Xmind téléchargeable sur Biggerplate (après inscription).
Si vous souhaitez insérer un logo personnel dans votre portfolio, il vous faudra mener à son terme la démarche expliquée dans le cours intitulé Designer un logo. Là encore, si vous êtes pressés, vous pouvez utiliser les services de la plateforme Canva. Vous y serez guidés dans la démarche de conception de votre logo. Dans les gabarits que je vous ai fournis, une simple icône est utilisée.
La personnalisation des gabarits fournis
À cette étape de la préparation de votre portfolio, le plus simple est d’utiliser l’un des gabarits fournis en l’état, sans en modifier ni les polices de caractères, ni les couleurs et encore moins l’agencement des contenus.
Toutefois, je vais vous indiquer comment effectuer quelques modifications élémentaires en vous rappelant comment utiliser le framework w3.css. Vous agirez ensuite comme bon vous semblera. 😉
Comme tous les frameworks CSS, w3.css utilise les identifiants HTML de classe, pour appliquer aux éléments ainsi identifiés des instructions CSS préétablies. Une classe permet de cibler un élément HTML en vue de lui attribuer des propriétés définies dans une feuille de style.
Par exemple, avec le framework w3.css, si un élément HTML est identifié avec la classe « w3-red », la couleurs d’arrière-plan de cet élément sera rouge et le texte qu’il contient sera blanc. Dans le code source des gabarits de portfolios fournis vous constaterez que les classes utilisées identifient souvent des éléments <div> (divisions génériques).
➜ La capture d’écran ci-dessus a été faite à partir de l’éditeur de code Try-it, intégré à w3school.com. Si vous effectuez un changement dans le code source, avec cet éditeur, cliquez sur le bouton “Run” pour afficher le résultat dans l’espace de prévisualisation. Vous pouvez retrouver cet exemple sur w3shools.com.
Si vous souhaitez en apprendre davantage sur l’utilisation des classes (et des id) en général, vous pouvez consulter le cours de Pierre Giraud consacré aux attributs HTML class et id.
L’appel des CSS et des polices de caractères
Pour que les classes utilisées dans le code HTML soient effectives, il est indispensable que la feuille de style CSS correspondantes soit chargée par le navigateur. Tout se passe dans le « head » de la page (ou tout simplement au dessus du « body »). Le feuille de style du framework est nommée « w3.css », comme le framework lui-même !
Les polices de caractères utilisées sont appelées depuis le serveur de Google Fonts, où elles ont été sélectionnées. Pour savoir comment procéder pour charger une police de caractères sélectionnée sur Google Fonts puis pour l’utiliser dans une page Web, je vous recommande de visionner la vidéo qui suit.
Le code présenté dans cette vidéo est disponible sur CodePen. Vous y accèderez directement par le lien suivant :
➜ En ce qui vous concerne, le lien <link … > se trouve bien dans le <head> des pages de vos gabarits et si vous consultez les feuilles de style de personnalisation de ces pages (nommés « style.css »), vous constaterez qu’il est bien spécifié que les polices chargées sont utilisées dans le corps des pages concernées. Les instructions contenus dans le fichier style.css annulent celles contenues dans le fichier w3.css (elles sont prises en compte prioritairement puisque style.css est appelé après w3.css).
➜ Vous pouvez maintenant modifier sans difficulté la police de caractères utilisée dans tel ou tel gabarit. Choisissez votre police avec soin et optez toujours pour la simplicité et la lisibilité. Pensez bien à modifier à la fois le <link> dans la page HTML et l’instruction « font-family » dans le fichier « style.css » 😉
Si vous souhaitez utiliser la méthode @import dans la feuille de style personnalisée de tel ou tel gabarit, rien ne vous en empêche. C’est en effet ce que recommande l’auteur de la vidéo proposée plus haut, mais ce n’est pas avec cette méthode que les gabarits ont été construits à l’origine par w3schools.
➜ N’hésitez pas, en revanche, à appeler toutes les fontes dont vous aurez besoin (light, regular, bold, black, etc), que ce soit avec la méthode link” ou @import.
Les icônes Font Awesome
Les gabarits de portfolios construits avec w3css utilisent les icônes de la bibliothèque Font Awesome version 4.7 (notez bien ce numéro de version…).
Comme pour les feuilles de style et les polices de Google Fonts, les icônes sont appelées depuis les serveurs de Font Awesome. Vous avez déjà fait ce constat sur les captures d’écran précédentes.
➜ J’ai mentionné dans le commentaire encadré sur l’image ci-dessous l’adresse du site sur lequel vous pouvez choisir d’autres icônes disponibles (si vous souhaitez remplacer celles proposées sur les pages fournies).
➜ Repérez dans le code HTML les endroits où sont utilisées des icônes (entre balises <i> et </i>. Changez simplement le nom des icônes et vous verrez s’afficher en remplacement l’icône que vous avez choisie sur le site https://fontawesome.com/v4.7.0/icons/ 😉
Utilisez des photos de maquette
Certains gabarits fournis utilisent les services du site placeholder.com pour importer des images présentant un fond uni avec la mention des dimensions de l’image.
Vous pouvez également utiliser les services du site picsum.photos (Lorem Picsum) pour insérer des photographies aux dimensions voulues. Par défaut, les photos sont choisies aléatoirement dans une liste de photos disponibles (provenant de la banque d’images Unsplash). Vous pouvez choisir la photo souhaitée dans la liste disponible. Vous pouvez aussi appliquer un filtre flou et éventuellement un filtre gris.
Le paramétrage des grilles
Les gabarits de porfolios fournis comportent tous des grilles sur lesquelles sont positionnées les images des travaux présentées. Leur affichage (nombre de colonnes et de rangées) dépend de la largeur de la fenêtre de navigation (et donc de la taille de l’écran en navigation plein écran…)
Les grilles Half-Third-Quarter et Small-Medium-Large
Le framework w3.css utilise 2 types de grilles dont la documentation sur le site de référence de w3schools se trouve sur ces 2 pages :
Le premier type de grille, désigné comme méthode adaptative (réactive ou responsive), permet de diviser une rangée en colonnes occupant une moitié, un tiers, deux tiers, un quart ou trois quart de l’espace disponible en pleine largeur. Dans ce cours, nous nommerons ce type de grille « half-third-quarter » ou grille HTQ.
Le second type de grille permet de diviser une rangée en colonnes de 1 à 12 fractions (ou unités) de large, en déterminant la largeur des colonnes sur petits écrans (small), sur écrans moyens (medium) et larges écrans (large). Dans ce cours, nous nommerons ce type de grille « small-medium-large » ou grille SML
➜ Repérez dans le code source des gabarits de portfolios fournis quel est le type de grille utilisée (il est possible que les 2 types de grilles soient imbriqués ou utilisés successivement).
Rappel : dans la grille présentée ci-dessus (gabarit « parallaxTemplate-w3css), les images sont appelées depuis le site placeholder.com, un service en ligne permettant de placer des images neutres dans une maquette, en affichant les dimensions de l’image appelée (et non les dimensions de l’image dans la page Web…)
➜ En modifiant le nom des classes utilisées, vous pouvez modifier l’apparence de la grille du portfolio que vous souhaitez personnaliser. Attention, si vous passez d’une division aux quarts à une division aux tiers, il faudra supprimer une image dans la rangée concernée. Si vous réalisez l’opération inverse, n’oubliez pas d’ajouter une image.
➜ Notez bien que la disposition des images dans une grille est une chose distincte du comportement des images lorsque vous cliquez sur l’une d’elles.
Aller plus loin en intégrant des textures
Je vous propose de personnaliser un gabarit de portfolio basé sur une navigation par l’intermédiaire de cartes cliquables. Basé sur le gabarit Starter, cette version s’en éloigne cependant par l’ajout de nombreuses fonctionnalités dont des effets au survol (très faciles à mettre en œuvre), créés à partir de la feuille de style imagehover.css.
Ce gabarit intègre de nombreuses textures, dans le but de vous montrer le potentiel de ce type de rendu graphique. Il est nécessaire de faire un choix et de se limiter à tel ou tel type de texture.
La page “galerie.html” présente de nombreuses manières d’afficher des images, depuis la grille de cartes jusqu’au diaporama actionné manuellement en passant par les images en onglets et les grilles de cellules.
➜ Les différentes pages de ce gabarit peuvent servir de base à de nombreux sites “one page” ou multipages. Exercez-vous en créant des sites en complément des affiches que vous réalisez lors de la formation PAO-Tech (expo requin blanc, international jazz day, etc).
Aller plus loin en utilisant Bootstrap
Pour élargir vos connaissances sur les grilles, je vous recommande la lecture du cours d’Olivier Nocent sur les frameworks CSS. Il y est question de Bootstrap, un autre framework CSS avec lequel sont construits de nombreux gabarits de portfolios. J’ai optimisé quelques templates réalisés avec Bootstrap. Je vous propose de les télécharger si vous souhaitez les utiliser.
La syntaxe des classes de Bootstrap est moins intuitive que celle de w3.css mais avec l’aide de la documentation en ligne, disponible sur w3shools.com, vous devriez parvenir à personnaliser ces gabarits comme vous le souhaitez.
Bootstrap n’est pas au programme de la préparation au Titre Pro Infographiste Metteur en Page (niveau Bac). Par contre il est abordé, après avoir vu W3.CSS, lors de la préparation au Titre Pro Designer Web (niveau BTS).
Pour les plus curieux d’entre les apprenants préparant le titre pro IMeP, n’hésitez pas à vous lancer. Vous risquez juste de devoir ajouter une ligne de plus à votre cv… ou augmenter le seuil de la barre de compétence “Design Web” sur votre portfolio 😀
➜ J’ai proposé aux stagiaires les plus avancés en webdesign de transformer le gabarit Bootstrap du portfolio ci-dessus (Freelancer) en gabarit W3.CSS. Le défi a été relevé et nous disposons aujourd’hui d’une partie de la structure de la page d’accueil… Affaire à suivre !
Au cours du niveau 2 de la formation Com-Créa, vous allezapprendre à mener de manière méthodique la création d’un logotype. Nous distinguerons cinq phases clés et nous insisterons sur les trois phases centrales du processus :
l’idéation
la conception
la réalisation
Ces trois phases sont encadrées par la phase de préparation et la phase de finalisation.
Préambule
Des ressources sont mises à votre disposition pour vous permettre d’approfondir les points abordés. Des liens vers des sites traitant de la création de logo ont été regroupés à cette adresse : https://y-goguely.netboard.me/designlogos/
La création de logo est une application concrète des fondamentaux de la communication visuelle vus au niveau 1. Vous pouvez revoir les points abordés précédemment en consultant les sites présentés sur https://y-goguely.netboard.me/basescomvi/
Pour situer la création d’un logo dans le contexte de l’identité visuelle d’une marque ou d’une organisation, je vous invite à visionner la vidéo ci-dessous.
Pour ce qui concerne le format idéal du logo, nous en reparlerons ultérieurement 😉
À chaque étape du processus, des productions sont mentionnées, de même que les livrables attendus. Il s’agit des productions que allez mettre en œuvre au fil de votre formation. Vous les repèrerez en gras dans les encadrés déroulants de l’infographie. Les livrables sont indiqués dans les encadrés bleus.
Le support de cours
Un support de cours complet sur le design de logos est accessible en ligne à cette adresse : https://graphizm.fr/com-crea/design-logos. Ce cours complet vient compléter celui-ci. Vous disposez ainsi de toutes les informations utiles pour mettre en pratique la méthode préconisée.
1 – Préparation et Idéation
Quand un client vous demande de lui réaliser un logo, il est inutile de se lancer bille en tête sur son logiciel de dessin préféré pour concrétiser les premières idées qui vous viennent à l’esprit. Vous iriez droit au casse-pipe !
Voici un tableau présentant les étapes par lesquelles vous devez passer, avant d’entreprendre la conception proprement dite (qui précède elle-même la phase de réalisation). La première rangée concerne les livrables de la phase de préparation, assimilée ici à la phase d’idéation.
Le tableau ci-dessus est une page Web interactive. En cliquant sur chaque case vous pouvez la marquer comme étant validée (la case se retourne) au fur et à mesure de l’avancée de vos travaux.
Pour vous permettre d’utiliser ce tableau dans le contexte de votre future activité professionnelle, je vous invite à télécharger le dossier de cette page Web. Vous pourrez même la personnaliser quand vous maîtriserez les langages HTML et CSS ;-).
La réalisation de ces différents documents fait appel à vos facultés littéraires, logiques et imaginatives, ainsi qu’à vos facultés de synthèse et d’anticipation. L’objectif visé est la stimulation de votre attentioncréative, dans le respect des contraintes du cahier des charges.
➜ En rédigeant ou en finalisant un cahier des charges, en collectant sur un tableau Pinterest des images thématiques, en construisant une planche de style, vous élaborez les outils de conception qui vous serviront dans la suite du projet.
Le brief
La première chose à faire est donc de bien cerner la demande du client et pour cela, rien de tel qu’un brief créatif ou un questionnaire à compléter… Pour vous guider vers les réponses dont vous allez avoir besoin, je vous invite à télécharger des gabarits de questionnaire (format XMIND et PDF) puis à les utiliser au plus vite.
Dans le questionnaire mis à votre disposition, les questions 4 et 5 vont se révéler cruciales pour la suite de votre travail :
Citez 3 mots que vous aimeriez que les gens associent à votre entreprise lorsqu’ils verront votre nouveau logo
Citez 3 mots que vous ne voulez pas que les gens associent à votre entreprise lorsqu’ils verront votre nouveau logo
Notez bien que ce questionnaire s’adresse à votre client et que les gens dont il est question ici sont les clients de votre client ! Il ne s’agit donc pas de mentionner en réponse à ces questions les qualités attendues ou constatées du logo (impactant, univoque, simple, clair, …) ou les défaut à éviter ou malheureusement manifestes du logo (trop fouillis, peu lisible, trop coloré, pas assez marquant,…). Il s’agit de mentionner ce qui vient à l’esprit des gens, par association d’idées (forêt, grand air et randonnée, par exemple ou diététique, sobriété et bonne santé).
Ces six mots (3 concepts attendus et 3 concepts à éviter) pourront être repris pour réaliser l’arbre thématique (voir plus bas).
La documentation
Sachant un peu mieux de quoi il en retourne, vous allez pouvoir commencer à vous documenter. Vous collecterez un maximum d’informations pertinentes sur le secteur d’activité de votre client, sur ses concurrents, sur ses habitudes en matière de communication, etc.
Utilisez Pinterest ou pour conserver une trace de vos collectes thématiques. Elles sont suceptibles de vous resservir en d’autres circonstances…
La planche de tendance
La planche de tendance, aussi appelée moodboard, est un moyen graphique de synthétiser le résultat des rechercheseffectuées. Elle permet de commencer à prêter une attention plus soutenue à certaines couleurs, certaines formes, certaines polices de caractères, etc.
Les planches de tendance sont réalisables en utilisant des gabarits disponibles en ligne. Faites une recherche (avec l’entrée “free mood board layout”, par exemple…) et choisissez le gabarit qui correspond le mieux à votre projet. On en trouve sur freepik…
Sa réalisation sous forme de planche soignée est une sorte de bonus, un plus pour la présentation des résultats de la documentation. Il est de plus en plus fréquent qu’une planche de tendance soit intégrée dans une planche de style ou dans une planche de marque. Elle offre alors une ouverture sur les éléments visuels qui ont présidé à l’élaboration de l’identité visuelle.
Si vous êtes pressés, un tableau Pinterest fait parfaitement l’affaire. Pensez à y intégrer des images qui nous permettent de repérer des couleurs dominantes, des figures et des symboles, des caractères typographiques, des motifs ou ornements,… tout élément graphique susceptible d’être ensuite isolé et repris pour constituer le logo et l’identité visuelle de la marque.
Vous pouvez voir de tels tableaux Pinterest, constitués par une professsionnelle du design graphique sur designisvital.co. Julie Lebraud y présente notamment un tableau d’inspiration sur le thème des identités visuelles en lien avec le luxe. Elle a également constitué un autre tableau sur le thème des identités visuelles de food trucks. D’autres thématiques ont été traitées, que vous pouvez exploiter à votre tour en collectant les images présentées ici dans vos propres tableaux de tendances.
L’arbre thématique
L’arbre thématique est un moyen plus littéraire de synthétiser le résultat de ses recherches documentaires. C’est aussi un moyen d’explorer les territoires thématiques voisins de celui sur lequel le brief nous a conduit.
Je vous invite à utiliser deux outils simples : • text2mindmap (https://tobloef.com/text2mindmap/), un outil très simple d’utilisation et dont le système de sauvegarde des cartes au format TXT est universel. • myMindmap (https://mymarkmap.netlify.app), un outil basé sur l’usage du Markdown, à la manière de Markmap.js
Recommandations pour élaborer l’arbre thématique
La manière la plus cohérente de bâtir un arbre thématique consiste en effet à partir des 3 mots clés positifs, disposés autour du sujet central (la thématique du logo). Il s’agit ensuite de faire grandir l’arbre en ajoutant des branches à partir des 3 nœuds correspondant au 3 mots positifs (ce à quoi doit immédiatement penser le lecteur en voyant le logo).
Travaillez sur 3 niveaux. Restez très concrets. Évitez de mentionner des termes généralistes tels que « aspect”, ”caractéristique”, ”simple”, etc. Veillez à ne pas mentionner de couleurs ni de formes. Cela sera fait à l’étape suivante. Il ne s’agit pas non plus de trouver des simples synonymes mais d’élargir véritablement le thème central en tendant vers des concepts voisins.
Sur le document ci-dessus, vous repèrerez l’usage qui a été fait des 3 mots clés attendus et des 3 mots clés à éviter (6 mots en bleu). Les informations collectées servent d’un côté de concepts attractifs et de l’autre de concepts répulsifs.
Déterminer un ou plusieurs axes de création
Des axes de création se dégagent très simplement de l’arbre thématique en reliant entre eux trois termes choisis dans les branches issues de chacun des 3 mots clés positifs. Dans l’arbre présenté ci-dessus se trouvent par exemple les axes suivants :
Technologie – Ouverture diaphragme – Lumière (d’étoile)
Réseau (informatique) – Polaroïd – Planète avec anneaux
La grille de détermination de l’axe de stylisation (facultatif)
Ce dernier outil est un autre moyen de préparer la réalisation de la planche de style (livrable de la phase d’idéation). Il s’agit de remplir un tableau de synthèse des éléments collectés puis de choisir parmi les options possibles celles qui forment un axe de stylisation cohérent.
➜ Je vous invite à télécharger le gabarit de grille de détermination de l’axe de stylisation si vous souhaitez l’utiliser.
➜ Pour compléter la partie des visuels (ou symboles) de la grille de détermination, il est pratique d’utiliser des pictogrammes ou des icônes. Des sites permettent de s’en procurer librement, sur de très nombreuses thématiques.
Les cadres sont des formes enveloppantes utilisées pour encapsuler l’image, le texte ou les deux, dans certains logos ou variantes d’un logo.
Les visuels sont les figures ou les symboles utilisés pour composer la partie iconographique d’un logo (quand le logo fait appel à une image).
La planche de style
Tout le travail de documentation est synthétisé sur la planche de style. Il s’agit d’un livrable clé dans la démarche proposée ici. La planche de style est la traduction du brief en langage visuel. Elle va plus loin que la planche de tendances en sélectionnant des options particulières parmi toutes celles que la planche de tendances laisse entrevoir.
Il est envisageable de faire valider la planche de style par le client (ou le DA…), “officialisant” ainsi la direction graphique qui sera prise lors de la phase de conception proprement dite.
Je vous propose de télécharger un gabarit de planche de style puis de le personnaliser en fonction de votre propre identité visuelle (en tant que graphiste). Faites attention toutefois que l’identité graphique de votre studio ne vienne pas parasiter l’identité qui est présentée sur la planche (soyez discrets et assez neutres).
➜ Pour vous permettre de créer rapidement des nuanciers de couleurs et des nuanciers de gris régulièrement étagés (nuanciers fonctionnels), utilisez une des palettes de couleurs étagées utilisées au niveau 1 de la formation (cours sur les couleurs en design graphique).
Voir de cours annexe intitulé Le design de logo pour plus de précisions.
➜ Concernant les polices de caractères, spécifiez des grandes familles de caractères (expressives, sérieuses, neutres, etc.) . Vous pouvez mentionner une police de caractères spécifique à titre d’exemple (entre parenthèses) mais conservez une marge de manœuvre dans votre esprit. Vous pourrez affiner votre choix typo à l’étape suivante.
➜ Concernant les textures et les motifs, il s’agit souvent de “patterns” répétitifs, vectoriels ou matriciels. Ces “patterns” permettent d’enrichir l’identité visuelle, d’enrichir les planches de présentation au client et dans certains cas (si, si…) de caractériser le logo et la marque à laquelle le logo se réfère.
Vous trouverez une très large collection de textures, matricielles ou vectorielles, sur le site cssauthor.com… et il est toujours possible de les créer « from scratch » 😉
Exemples de logos utilisant des trames de point (source : logolounge.com)
Synthèse des étapes menant à la planche de style
Voici une synthèse des étapes précédentes. Vous remarquerez que pour établir la planche de style à faire valider par le client, avant de passer à l’étape de la création proprement dite, 3 planches de styles intermédiaires ont été mises au point pour élargir le potentiel des choix graphiques fixés sur la planche de style finale.
Comme toujours en design graphique, on alterne des phases d’élargissement des choix avec des phases de choix définitifs. Cela offre au concepteur l’opportunité de justifier chaque option prise en cours de processus, face à des alternatives laissés de côté pour telle ou telle raison (ces raisons doivent pouvoir être expliquées).
Choisir le gabarit de la planche de style
Le choix du gabarit de la planche de style n’est pas anodin. C’est souvent le premier livrable proposé au client. Il est d’une certaine manière un reflet de l’image de votre propre entreprise de conception graphique.
Le gabarit proposé plus haut est tout à fait adapté à l’étape de mise au point des 3 planches de style intermédiaires réalisées à partir des mots clés de l’axe de conception. S’il vous convient, vous pouvez le personnaliser et l’utiliser pour vos projets professionnels. Prenez toutefois connaissance des tendances en matière de brand board (planche de marque).
Modèles de planches de marques disponibles sur Canva
En effet, il peut être intéressant de ne pas reprendre toute la mise en page en passant de la planche de style à la planche de marque. Une planche de marque est une planche de style intégrant la présentation du logo et souvent un extrait de moodboard. Consultez la fin de ce cours pour en voir des exemples.
2- La création
Après avoir fait valider votre planche de style par votre DA préféré, soumettez-la au client. Après cela, plus question de changer de nuancier, de familles typos, de formes de cadres et de visuels (figures, symboles, motifs et textures) !
L’axe de conception doit être très clair dans votre esprit. Il est la base sur laquelle repose désormais vos choix graphiques. Examinez les identités visuelles réalisées par l’agence Graphéine. Vous trouverez parfois, en début de présentation un schéma très simple permettant de comprendre le concept utilisé (l’axe ce conception ou de création).
Axe de conception du logo Citéco par l’agence Graphéine
Voici quelles vont être vos réalisations pendant la phase de création. Le tableau ci-dessous vous permettra de visualiser votre progression (en retournant chaque case d’un simple clic).
Pas de design graphique sans un minimum de croquis ou d’esquisses. Que vous utilisiez, un crayon, un stylo à bille ou un stylet numérique, prenez le temps de noter vos idées sous forme de dessins manuscrits. Les designers pensent avec leur main.
Croquis préalables à la mise au point du logo de New Look Refinishing, par Del Mauricio (source : behance.net)
Croquis préalables à la mise au point du logo de Bloovi, par Claire Coullon (source : coullon.com)
Vous noterez que les designers graphiques soucieux de la qualité de leur portfolio soignent la disposition de leurs croquis préparatoires. D’autres graphistes travaillent de façon plus désordonnée (mais non moins efficace)… et publient le contenu de leurs carnets sans complexe.
Recherches typographiques
Consultez la section Création du cours annexe sur le design de logos pour savoir comment procéder méthodiquement lors de vos recherches typographiques.
Recherches typos sur sites de distributeurs de fontes
Pour vous aidez dans le choix des polices de caractères, vous pouvez utiliser les services des plateformes de distribution de polices de caractères. Celles-ci proposent généralement de saisir le texte de votre choix pour le visualiser dans telle ou telle police sélectionnée.
Recherches typos sur sites spécialisés
Si vous souhaitez tester votre texte avec un visuel, le site fontflipper.com propose un outil permettant de tester la juxtaposition de votre marque affiché dans l’une des polices disponibles sur Google font par dessus le visuel de votre logo. Prévoyez la place disponible à côté, sur ou dessous votre visuel et téléchargez l’image sur fond blanc !
Ces solutions en ligne sont ne permettent pas d’effectuer toutes les manipulations envisageables mais elles peuvent, dans certains cas, permettre de découvrir des options typographiques qu’il s’agira d’affiner dans la suite du processus.
Le maquettage vectoriel
Vous serez tentés de squeezer l’étape précédente pour passer directement à la création vectorielle. Après avoir lancé votre logiciel de dessin vectoriel préféré et commencé à combiner quelques typos et visuels, vous aurez du mal à résister à l’envie de finaliser tout de suite les premières idées cohérentes. Si vous souhaitez revenir en arrière vous vous apercevrez très vite que vous n’avez pas sauvegardé vos premières versions.
➜ Relisez ce premier paragraphe après 2 heures de travail sur écran… je suis sûr que vous vous retrouverez dans au moins deux de ces affirmations. Tous les débutants passent par là… et si vous voulez gagner du temps (et de l’argent, plus tard…), travaillez méthodiquement.
Maquettage vectoriel du logo Atlassian (source : atlasian.com)
Ayant fait des choix préalables, ne partez pas dans d’autres directions. Gardez le cap de votre axe de conception et de votre planche de style.
Ne vous contentez pas de deux ou trois esquisses ou maquettes, utilisez les outils mis à votre disposition pour explorer des solutions toujours plus pertinentes
N’effacez jamais vos croquis manuscrits ou vos maquettes numériques. Sauvegardez, dupliquez, partez d’une version précédente dupliquée et changer un ou deux points à le fois, puis dupliquez à nouveau et ainsi de suite (sans oublier de sauvegarder).
Recherches vectorielles pour la mise au point du logo Yul Traiteur, par Fabien Vielcazal (source : backsidepixels.com)
Les tests et l’affinage
L’étape des tests peut commencer… À vrai dire, si vous avez suivi jusque là les conseils de votre formateur, il y a toutes les chances que vos propositions passent brillamment les tests de lecture en conditions extrêmes.
La formule des 3 propositions SOC (1 sûre, 1 originale, 1 créative) est tirée du livre de George SINCLAIR Design graphique et stratégie de marque. Francis COURT, de son côté propose généralement à ses clients 4 propositions, qu’il montre dans son portfolio, à la rubrique “Réalisations > charte graphique”. David GARDNER, quant à lui, envisage sans complexe la dizaine de propositions, même si rien n’est dit à ce sujet sur le site gardnerdesign.com. Il explique sa démarche dans son livre La création de logo.
La présentation des propositions au client peut prendre de nombreuses formes, de la simple diapositive à l’infographie détaillant toute la démarche d’idéation et de création. Je vous propose, dans le cadre de la formation, d’utiliser la base du gabarit de la planche de style pour montrer l’essentiel d’une proposition en un seul écran.
C’est une formule minimaliste qui anticipe la réalisation de la planche de marque (brandboard), lors de la phase de réalisation.
➜ En explorant la documentation mise à votre disposition sur https://y-goguely.netboard.me/designlogos/, vous découvrirez d’autres types de présentation. Je vous en propose quelques unes, sous forme d’images verticales à faire défiler, disponibles dans une archive à télécharger.
➜ Vous trouverez sur le site 99design.fr des conseils sur la manière de présenter votre design au client de manière plus aboutie.
Il existe aussi des planches sur lesquelles il est possible de décliner l’usage d’un logo sur différents supports. Il convient de les utiliser avec discernement car, le plus souvent, les formats de papeterie proposés ne sont pas ceux utilisés en Europe. Vous en trouverez toutefois un grand nombre sur freepik.com
3- La réalisation
Ayant examiné vos propositions, votre client en a choisi une. Super ! … mais il peut vous avoir demandé de mixer 2 propositions. Quoi qu’il en soit, le moment est venu de finaliser le logo en tenant compte des attentes formulées.
Dans son livre intitulé Design graphique et stratégie de marque George Sinclair nous montre un exemple de combinaison de 2 propositions, à la demande du client.
Une fois cette combinaison effectuée, le designer aurait pu se satisfaire du résultat. Il a cependant poussé plus loin ses recherches pour aboutir à la solution définitive présentée ci-dessous.
La combinaison texte-image est différente. La seconde version se lit plus facilement, même si la référence à la planche ronde est moins visible.
Un logo, dans sa forme “brute”, peut d’emblée avoir été validé sous différentes formes. Il sera alors plus facile de mettre au point les variantes nécessaires pour répondre aux différentes utilisations du logo.
La finalisation des variantes
➜ Une fois le logo mis au point sous une forme standard, il va être nécessaire de finaliser ses principales variantes. Cela se réalise en tenant compte des données du cahier des charges et des besoins du client.
Les premières variantes découlent de l’utilisation du logo sur des écrans de différentes tailles. Il s’agit de supprimer des détails sans pour autant altérer la reconnaissance de la marque. Vous en avez plusieurs exemples ci-dessous, pour 4 marques bien connues.
Les secondes variantes concernent l’usage du logo en une seule couleur ou en niveaux de gris. Des recherches doivent parfois être de nouveau menées pour trouver des solutions adaptée à un usage du logo dans un cadre ou sans cadre. Le logo de Slack se présente sous des formes différentes en couleurs ou en noir et blanc.
La planche suivante montre les variantes en noir et blanc et en couleurs du logo des musées de Cambridge. Deux types de formats sont présentées, permettant une utilisation optimale du logo en fonction des proportions de l’espace allouée à la marque. Une série de variantes s’inscrit dans un rectangle et l’autre série s’inscrit dans un carré.
Les variantes suivantes découlent de l’existence éventuelle de filiales de la marque. Une unité s’impose pour les logos de l’ensemble des secteurs concernés. Voyez comment le problème a été résolu pour bTV Television.
La brand board ou planche de marque
Une brand board ou planche de marque est le livrable minimum à fournir au client (ou au DA…) en fin de projet.
La planche de marque est, sous sa forme la plus rapidement mise en œuvre, une proposition au client finalisée (proposition qui est elle-même un aménagement de la planche de style).
Cette planche doit permettre aux utilisateurs du logo de disposer des informations minimales pour développer l’identité visuelle de la marque. C’est une charte graphique minimaliste. Bien d’autres choses restent à faire pour construire une identité visuelle complète mais l’essentiel est là.
Il existe de nombreux gabarits de brand boards disponibles sur le Web. Ceux qui vous sont présentés ci dessous proviennent de AM Studio, sur Creative Market. Ils sont payants !
Brand board 1
Brand board 2
Brand board 3
Brand board 4
Brand board 5
➜ On trouve aussi des gabarits gratuits, sur Canva par exemple. Vous trouverez également sur hellonobo.com la liste des éléments à insérer dans une brand board, ainsi q »un modèle de présentation (voir ci-dessous)
Dans le cadre de la formation Com-Créa, le niveau 2 prend fin à ce stade de la production. Dans un cadre professionnel, en agence de communication ou en studio graphique, les choses peuvent aller beaucoup plus loin. Je vous donne quelques indications dans la suite du cours.
Le développement de l’identité visuelle
Si vous vous êtes convenus avec le client pour développer une identité visuelle plus complète, bien des choses restent à réaliser. Les premières productions porteront sur la mise au point de la papeterie d’entreprise.
Il s’agira ensuite d’anticiper les formes que prendront couleurs, typographies et variantes du logo sur les divers supports utilisés dans la communication interne et externe de l’entreprise. De la publicité sur objets au site Web “responsive”, en passant par le marquage des véhicules et des tenues de travail, la présentation des “Powerpoints”, etc.
➜ Tout cela devra être charté, normalisé… et présenté avec soin sur un guide ou manuel de marque, une charte graphique de l’identité visuelle de la marque.
Vous pouvez prendre connaissance de plusieurs “brand guidelines” ou chartes graphiques en ligne sur plusieurs sites spécialisés :
Certaines chartes graphiques sont très succintes. Il est facile de les mettre en œuvre à partir d’une simple brand board. Par contre, produire des chartes graphiques complètes représente un énorme travail. Assurez-vous que ce travail fait bien partie du contrat signé avec votre client avant de vous lancer dans un tel chantier !
➜ Pour faciliter cette mise en œuvre et le partage de la charte graphique avec l’ensemble de ses utilisateurs potentiels, il existe des plateformes de création et de publication en ligne de “brand guidelines”. brandpad.io en est un exemple intéressant (cliquez sur l’image ci-dessous pour consulter le charte graphique en ligne de Pancake Skateboards).
Plus simple, la plateforme canva.com, propose aussi des gabarits de “brand guideline” à personnaliser en fonction des besoins identifiés.
Ce rappel des fondamentaux de la communication visuelle marque la fin du niveau 1 de la formation com-créa. Vous allez mettre en pratique vos nouveaux acquis lors d’une première mise en situation professionnelle (le fameux TP1).
Nous allons faire le point sur les enseignements les plus importants à retenir et à appliquer pour la réalisation de tout projet de design graphique. Il s’agira principalement des règles apprises pour finaliser les aspects suivant d’un projetde comvi :
la structuration des contenus
La couleur et les nuanciers
La typographie et les accords typographiques
La composition et les styles graphiques
Affirmations de designers
Je vous propose, pour commencer à réviser, de compléter une courte bande dessinée mettant en scène deux designers graphiques. Ceux-ci énoncent, à tour de rôle, six maximes sur le design graphique.
➜ À vous de formuler les conséquences techniques de ces maximes dans la pratique de la communication visuelle.
➜ Téléchargez le dossier de cette bande dessinée publiée sous forme de page Web et complétez les dialogues en utilisant un éditeur de code (Brackets ou Notepad++ en local ou encore Repl.it en ligne).
Si vous ne pouvez pas installer sur votre poste l’éditeur de code Brackets et que ne pouvez pas utiliser Notepad++, je vous montrerai comment utiliser Repl.it.
➜ Après avoir complété la page, vous me transmettrez simplement le fichier « index.html » en pièce jointe via Slack (sans les fichiers-dossiers dépendants…)
➜ Pensez à renommer le fichier index et à ajouter vos initiales. Je vous propose cette nomenclature : index-XX.html (XX étant vos initiales).
Si vous avez le temps, vous pouvez personnaliser les personnages utilisés dans la bande dessinée. Si vous souhaitez qu’un seul personnage prenne la parole, pensez à modifier légèrement l’expression d’une case à l’autre, en réalisant plusieurs versions du même personnage.
Pour cela dupliquez et renommez une des images fournies. Ouvrez-la dans Illustrator, faites vos modifications et enregistrez l’image au format SVG. Modifiez les appels des images dans le fichier HTML. Transmettez-moi la ou les nouvelle(s) image(s) avec votre fichier index-XX.html modifié. Je mettrai le tout en ligne à cette adresse : http://graphizm.fr/bd-pedagos/six-affirmations/.
➜ En rajoutant à cette adresse index-XX.html (XX étant vos initiales), vous pourrez voir votre travail et celui de vos collègues (… en changeant les initiales). 😉
Structuration des contenus
Concernant la structuration des contenus avant toute composition, vous retiendrez la formule “Découper à chaud c’est structurer” ou DHO=S. Les lettres D, H et O sont des initiales de 3 mots désignant 3 opérations fondamentales (définissant la structuration en design graphique).
Découpagedu texte en blocs d’informations cohérents
Hiérarchisationdes informations selon leur importance
Ordonnancementdes infos dans des blocs d’information (… et des blocs dans la page, puis des pages dans le livret, etc.)
La structuration précède toutes les opérations qui concernent le look ou l’apparence des contenus. Quand la structuration des infos est négligée ou volontairement zappée, les informations clés sont difficiles à localiser et le message essentiel est noyé dans l’ensemble des autres messages.
Certains styles graphiques se caractérisent par une hiérarchisation minimale. Il s’agit donc de faire un choix clair dans ce domaine et d’éviter une hiérarchisation indécise.
➜ Créez un tableau Pinterest consacré à des publications sur lesquelles le texte est fortement hiérarchisé. Créez ensuite un second tableau regroupant des publications sur lesquelles le texte est très peu hiérarchisé.
➜ Vous partagerez ensuite, via Slack, les adresses de ces tableaux.
Couleurs et nuanciers
Dans le domaine de l’utilisation des couleurs, Je n’ai pas de formule mnémotechnique à vous proposer. Quatre points importants sont à retenir.
Contrastebasé sur la luminosité (ou valeur de gris)
Étagement régulier des valeurs des couleurs d’un nuancier
Symbolique prise en compte dans le contexte culturel d’utilisation du produit de communication
En design graphique comme en peinture, dans la pratique, le nuancier utilisé dans une composition est décomposé en de nombreuses nuances, en particulier dans les images. Si vous devez déterminer le nuancier utilisé dans l’affiche ci-dessous, vous êtes contraints de trancher concernant le nombre de jaunes ou de gris utilisés. Un choix similaire s’impose pour déterminer le nuancier de l’affiche Gedimat présentée plus bas.
On décide souvent de ne pas prendre en compte les nuances des couleurs présentes dans les images. Dans ce cas, pour l’affiche ci-dessous, le nuancier se limite à 3 couleurs, le gris très clair (blanc), le jaune et le noir.
Le gris très clair visible sur l’image de l’affiche Kiloutou est en vérité du blanc. Pour s’en assurer, il suffit de prendre connaissance de la charte graphique de Kiloutou, revue en 2016 par l’agence AKDV. Lisez la critique de cette charte sur le blog de Graphéine (lien ci-dessus), vous mesurerez l’enjeu d’un choix typographique pour le design d’un logo. Nous approfondirons ces questions au niveau 2 de la formation Com-Créa.
Un peu plus haut, il est question de couleur dominante, de couleur médiante et de couleur tonique. Le vocabulaire est ici le même que dans la musique… ou dans la peinture (de chevalet) ! Pour faire simple nous parlerons de rapport quantitatif concernant les couleurs. Il s’agit de répartir les couleurs du nuancier sur des surfaces inégales : une très grande surface, une ou plusieurs moyennes surfaces et une toute petite surface.
La couleur couvrant la plus grande surface est nommée couleur dominante. Il s’agit souvent de la couleur du fond. La couleur couvrant la plus petite surface est nommée couleur tonique. Il s’agit souvent d’une couleur qui se détache visuellement dans le contexte chromatique de la composition.
Les couleurs médiantes sont celles qui se répartissent sur les surfaces intermédiaires. Avec un nuancier de 2 couleurs, il peut ne pas y avoir de tonique ou ne pas y avoir de médiante (c’est une question de surfaces de répartition). Avec 3 ou 4 couleurs, il est plus facile de faire jouer le rôle de tonique, d’accent ou de focus à l’une des couleurs.
➜ Sur l’affiche Kiloutou présentée plus haut, quelles sont la couleur dominante et la couleur tonique ?
Note sur la fonction des couleurs
Pour décrire les couleurs en design graphique, on focalise parfois le propos sur la fonction de chaque couleur dans la composition. Quand on dit que la couleur dominante est généralement la couleur de fond, l’expression “couleur de fond” se rapporte à la fonction de la couleur (et non à sa quantité).
Ainsi, on parle de couleur de focus ou de couleur d’accentuation pour désigner une couleur servant à mettre en valeur un élément de la composition, la partie d’un texte ou la partie d’une image.
On peut aussi parler de “couleur de texte” ou de “couleur de titrage”, pour désigner les couleurs utilisées respectivement pour le texte courant et pour les titres.
Sur l’affiche Gedimat présentée ci-dessus, vous remarquerez que le rouge est la couleur dominante… La tonique est le bleu vif, sur la gauche de la coque du bateau.
➜ Toujours sur l’affiche Gedimat, présentée ci-dessus, quelle est la couleur de texte ?
D’un point de vue fonctionnel, vous noterez que le rouge est utilisé comme couleur de focus dans la partie inférieure de l’affiche (pour mettre en valeur les dates).
➜ Combien de couleurs sont utilisées dans l’affiche Gedimat ? Quel est le nuancier utilisé pour composer cette affiche ?
Typographie et lettrage
En matière de choix typographiques, rappelez-vous que nous avons classé les polices de caractères dans 5 grandes catégories (acronyme DANSE…) :
les sérieuses (caractères à empattements triangulaires ou polices “serif” comme le Times ou le Merriweather)
les neutres (caractères sans empattement ou police “sans serif” comme l’Arial ou le Roboto)
les amicales (caractères cursifs ou manuscrits comme le Comic Sans ou le Pacifico)
les expressives (caractères très contrastés à la forte présence comme le Bodoni Poster ou l’Abril Fatface
les décoratives (caractères à l’usage très limité du fait de leurs particularités comme le Blippo Black ou le Monoton)
Vous vous souviendrez de quatre principes fondamentaux.
Utilisezles typos expressives, décoratives ou amicales, pour le titrage seulement (jamais pour le texte courant)
Utilisez,pour le texte courant, les typos neutres ou sérieuses, dans la mesure impérative où elles sont disponibles en au moins 4 styles (Regular ou Normal, Bold ou Gras, Italic ou Italique, BoldItalic ou Gras Italique)
Utilisez un système de ratio proportionnel pour étager la taille de vos caractères en fonction du niveau hiérarchique du texte
Prenez en compte la symbolique culturelle des typos que vous utilisez dans vos projets
La composition graphique fait appel à de nombreuses compétences. Elle est mise en action après avoir choisiles couleurs (le nuancier), l’accord typographique (la combinaison de polices de caractères) et éventuellement les formes structurantes.
Vous essaierez de vous rappeler de la nécessité de mettre en œuvre les quatre opérations clés listées ci-dessous.
Aligner les informations qui doivent être lues ensemble
Espacer les blocs d’informations pour bien les individualiser
Équilibrer les masses graphiques de telle sorte que la composition ne bascule ni à droite ni à gauche
Rythmer la disposition des blocs et des formes dans la page
Au cours du niveau 1 de la formation “Com-créa” et “PAO-Tech”, vous avez pris connaissance de plusieurs styles graphiques et de plusieurs types de composition. Avez-vous pris le temps d’en sélectionner et d’en analyser quelques uns en détails pour être capables de les mettre en œuvre ?
Concernant le style graphique vintage, il est assez vite nécessaire de faire des distinctions entre les décennies du XXe siècle. Consultez l’article Graphic design styles (… à faire traduire en français par Google) pour mieux vous y retrouver.
Les styles de compositions ne doivent pas être confondus avec les styles graphique. Il s’agit d’une des caractéristiques d’un style graphique.
Prenons l’exemple du style que nous avons étudié de manière plus approfondi, celui du style suisse et international. Choix des typos : linéales. Choix des couleurs : très peu de couleurs et souvent du noir ou du blanc dans le nuancier. Choix des formes : géométriques et/ou épurées. Choix des compositions : utilisation d’une grille, orthogonalité et/ou inclinaison du texte, composition asymétrique.
➜ Complétez votre compte Pinterest en consacrant un tableau à chaque style ou type de composition que vous souhaitez pouvoir utiliser ultérieurement.
Les intitulés de vos tableaux et sous-tableaux dans Pinterest doivent être précis et véritablement en rapport avec leur contenu. Constituez des tableaux ou des sous-tableaux présentant au moins une dizaine d’épingles pertinentes. Plus votre classement sera logique, plus vous pourrez exploiter facilement les ressources collectées.
Se souvenir des opérations à effectuer en design graphique
Une carte disponible sur Mindmeister vous propose un moyen de vous souvenir des principes essentiels à mettre en œuvre lors d’une composition graphique.
➜ Repérez dans les illustrations publiées dans ce cours la mise en œuvre de compositions CHARTÉES. Annotez ces images de manière à mettre en évidence les opérations mentionnées et partagez-les via Slack.
Je vous proposent deux résumés des opérations fondamentales à mettre en œuvre pour le TP1. Présentés sous forme de diaporamas ils vous parlent de compositions MALINES et de graphisme ÉCLAIRÉ. Le premier correspond à des critères minimum d’attendus au niveau 1 de la formation. Le second diaporama présente des critères plus exigeants (mais toutefois réalistes à ce niveau de la formation).
Je termine ce rappel des notions essentielles du niveau 1 de la formation com-créa en vous rappelant que le premier principe de design est le principe de simplicité.
Un petit ouvrage disponible en ligne semble résumer tout cela sur pro-actif.ca. Enfin… sur la couleur, c’est un peu léger 😉
Il y a un article de Henri Lotin qui aborde ces points assez frontalement, sur lotincorp.biz… et au passage, jetez un œil sur un autre de ses articles à propos du principe de simplicité, vous apprendrez des trucs intéressants !
J’aime bien le “blogue” de Mlle Rouge… elle nous y parle clairement de fondamentaux (de son point de vue) ! Allez voir ce qu’elle dit dans ses autres articles, c’est plutôt sensé 😀
➜ Regroupez ces liens pour nourrir votre veille informationnelle. Je vous recommande l’utilisation de Deskyo pour regrouper vos favoris (l’inscription est gratuite).
Check list des opérations à effectuer
J’ai composé une liste de toutes les opérations à effectuer lors de la mise en œuvre d’un produit de communication visuelle. Chaque case mentionne une opération.
En cochant les 25 cases, vous êtes sûr d’avoir pris en compte tous les aspects essentiels du design graphique. La dernière case oriente le travail vers une publication imprimée mais il suffit de remplacer « imprimeur » par « hébergeur » pour modifier l’orientation de la publication 😉
Le dossier que vous êtes invités à télécharger est un dossier de page Web. Celui-ci contient deux dossiers, « css » et « js », avec les fichiers qui vont bien à l’intérieur. Vous trouverez aussi un fichier « index.html »…
➜ Un double clic sur le fichier index et vous voilà parés pour faire le point à la fin des prochains TP 😉
Approfondir le sujet
Voici quelques adresses pour trouver en ligne plus de documentation sur le sujet :
Nous allons voir dans ce cours comment se structure simplement une page HTML. Nous collecterons des informations sur le sujet. Nous verrons ensuite comment créer une page Web en récupérant un code simple et en l’intégrant dans un fichier avec l’éditeur de codeBrackets. Je vous inviterai alors à personnaliser le contenu rédactionnel du code source.
La structure élémentaire d’une page Web
Voici deux schémas présentant la structure élémentaire d’une page HTML (on dit aussi page Web…). Le premier est un schéma en arbre, le second un schéma en cadres imbriqués. Dans la « vraie vie », il s’agit de lignes de code positionnées les unes sous les autres.
Dans le second schéma, les textes sont en anglais. Le premier texte (Page title) est placé entre <title> et </title>, deux balises HTML indiquant au navigateur où commence et où se termine le titre de la page. Ce titre de page s’affiche dans l’onglet de la fenêtre active. Attention à ne pas confondre le titre de la page avec le titre des contenus de la page (entre balise <h1> et </h1>.
Le titre de la page est placé dans la tête du code source (à ne pas confondre avec la têtière qui se trouve généralement en tête de page affichée dans le navigateur…). La tête de code source est délimitée par les balises <head> et </head>.
Le titre des contenus de la page (le GRAND titre devant sauter aux yeux du lecteur…) se trouve positionné entre les balises <h1> et </h1>, au tout début de la boîte délimitée par <body> et </body>. Dans le schéma en boîte présenté plus haut ce titre est en anglais (This is a heading), autrement dit “Ceci est un titre”.
Sous le grand titre, nommé aussi “titre de niveau 1” (header one), se trouvent deux paragraphes. Je vous montre maintenant ce que cela donnerait sous la forme « code source »… après traduction des textes en français (pour les balises elles-même : défense absolue de les traduire, les navigateurs ne comprennent pas le français…). Les lignes roses montrent les boîtes ou cadres imbriqués.
Je vous montre un gabarit de ce type, disponible sur le site w3schools.com. N’hésitez pas à demander la traduction automatique de ce site. Il y a dans le menu du site de w3schools (un site norvégien) une icône en forme de planète qui permet d’activer la traduction automatique du site dans la langue de son choix.
Les flèches bleues montrent les éléments HTML déjà rencontrés dans la structure élémentaire étudiée plus haut.
En complément de ce cours, j’ai mis en ligne un autre cours dans lequel j’aborde de manière un peu différente le même sujet (la structure HTML élémentaire). Le cours s’intitule Manipuler le code source avec Brackets et propose d’examiner le code source d’une page Web consacrée aux pangrammes pour se familiariser avec le langage HTML.
J’ai réalisé une courte BD en ligne pour insister sur les fonctions du “head” et du “body”, de façon plus “cool”…
➜ Vous pouvez aussi visionner la courte vidéo du cours consacré à la structure HTML sur apprendre-a-coder.com
En savoir plus à ce sujet (en bonus…)
Référence incontournable en matière de documentation sur les langage de codage pour le Web, le site de la fondation Mozilla, MDN web docs, est LE site où tout est dit. On y trouve un tutoriel intitulé Écrire une simple page HTML. Plus dans le sujet tu meurs… mais vous verrez que les choses se compliquent assez vite.
Le site w3schools.com, que nous venons de mentionner plus haut, permet d’apprendre seul le HTML et de nombreux autres langages de codage. Un des points fort de ce site est son outil de test du code ou bac à sable (bouton « Try it Yourself » ou « Essayez vous-même« ).
Pour les plus intéressés, je recommande vivement de s’inscrire aux cours gratuits decodecademy.com. Le cours de HTML est très bien conçu.
Pour les inconditionnels de la vidéo, il existe de bonnes chaînes YouTube consacrées au sujet. Ma préférence va vers le site apprendre-a-coder.com, même si on n’est pas sur YouTube… et que la rigueur n’est pas toujours au rendez-vous.
Vous ne serez pas perdu, car l’auteur utilise Brackets (mais sans les extensions qui vont bien, nous y reviendrons). Il y existe aussi une série de vidéos payantes sur le site udemy.com (mais avec des échantillons gratuits qui traitent des bonnes raisons d’apprendre à coder). Pour les plus exigeants, allez plutôt voir du côté de grafikart.fr, c’est gratuit mais c’est plus professionnel… et donc un peu plus difficile !
Pour éditer le code source d’une page Web, je vous recommande l’utilisation d’un éditeur de code nommé Brackets.
Il est téléchargeable gratuitement et sans limitation sur le site brackets.io. Brackets fonctionne sous Windows, MacOs et Linux. Ceux d’entre vous qui utilisent un PC prêté par le GRETA disposent de Brackets parmi les programmes installés sur le portable.
Si vous avez l’habitude d’utiliser un autre éditeur de code, vous pouvez l’utiliser sans que cela gêne votre apprentissage. Vous trouverez une liste des principaux éditeurs de code sur de nombreux sites dont le BlogDuWebdesign.
Je vous propose, avant d’aller plus loin avec Brackets, de personnaliser cet éditeur de code. En lui ajoutant qualques extensions, Brackets va se révéler très pratique pour commencer à manipuler le code source d’une page HTML, une feuille de style CSS et plus tard un script JS.
Pour savoir comment ajouter des fonctionnalités à Brackets, consultez la fiche extensions-brackets.
Infos sur Brackets
Premiers pas avec Brackets, texte affiché à l’ouverture de l’éditeur, mis en ligne sur graphizm.fr
Bienvenue chez Brackets, un article à traduire en français avec Chrome, sur github.com
L’aide de Brackets, à traduire automatiquement si nécessaire, toujours sur github.com
Découvrir les usages de Brackets en vidéo avec grafikart.fr (très complet)
La même vidéo est intégrée dans un article de jenseign.com, un site consacré à l’apprentissage du HTML-CSS (niveau avancé).